LUCKY CRAFT BLOG

Depuis ce début d’année,  pour diverses raisons et en dehors des mes guidages, j’ai moins le temps de me consacrer à des journées de pêche plaisir avec les copains. Travaillant en partenariat avec Franck Davin (Camargue Fishing) depuis l’obtention de mon Brevet Professionnel de guide de pêche, je m’occupe des clients qui veulent se mesurer aux silures en Camargue tandis que lui est en mer à la recherche de poissons beaucoup plus redoutables : le thon jaune de Méditerranée. Autant dire de suite que les amateurs de sensations fortes peuvent s’en donner à cœur joie !

Depuis l’ouverture du carnassiers en 2e catégorie, les sorties se succèdent mais ne se ressemblent pas. En effet, certains jours les poissons sont très actifs alors que d’autres, les choses sont nettement plus compliquées. Pour ma part, je pense que ces irrégularités dépendent de plusieurs facteurs. Le premier doit surement être lié au temps car les changements climatiques brutaux ne sont jamais très bons pour la pêche. Je pense aussi que le niveau du Rhône qui était très haut et sale durant tout l’hiver est particulièrement bas depuis l’ouverture et celui-ci ne cesse de monter ou de baisser au cours de la journée ce qui ne facilite pas la tâche aux poissons. J’ai d’ailleurs pu remarquer que lorsque l’eau se trouble en raison d’un courant assez soutenu, les dérives devenaient alors plus difficiles compliquant ainsi très nettement la pêche pour les clients. Mais dans ces conditions, les appâts naturels se montrent plus efficaces que les leurres. En revanche, lorsque l’eau s’éclaircit et que le courant est plus lent sur le Rhône voire même nul par endroit, les leurres font alors nettement la différence par rapport aux appâts naturels.

Mes trois leurres préférés pour pêcher les silures sur le Rhône en Camargue

Jusqu’à présent, lors de mes différents essais, trois leurres sont très nettement sortis du lot pour pêcher ces géants d’eau douce. Celui que j’utilise le plus souvent est le shad Double Diamond (Optimum Baits). Le modèle de 7’’ est celui qui me permet de retenir l’attention des gros silures. Lorsqu’ils sont actifs, cette taille est parfaite. En revanche, lorsqu’ils sont plus difficiles et très tatillons, j’opte alors pour la taille inférieure (Double Diamond 5”). Pour la pêche en verticale, je les monte sur une tête plombée de 50 et 70 g. Les Double Diamond sont des leurres souples et très denses. Mon 2e leurre préféré pour pêcher les silures est un leurre dur : le LVR D-30 (Lucky Craft). Ne vous fiez surtout pas à sa taille car ce modèle est capable de faire de très grandes choses. Dans la bouche d’un gros silure, on a vraiment l’impression que ce leurre est une toute petite bouchée. Toutefois, le LVR D-30 est un leurre très efficace. Il a l’avantage d’atteindre rapidement le fond grâce à son poids et à son action et il émet aussi de fortes vibrations qui ne laissent jamais les silures très longtemps insensibles. J’utilise le LVR D-30 soit en verticale en faisant de temps à autre de longues tirées de 50 cm à 1 m ou en lancer-ramener en entrecoupant mon animation de pauses plus ou moins longues. Je n’hésite pas non plus à marquer de vives accélérations au ras du fond ou entre deux eaux car les silures évoluent à n’importe quelle profondeur.

Pour finir, mon 3e leurre préféré est un crankbait : le fameux Flat CB D-20 (Lucky Craft). Ce poisson-nageur se lance à merveille. Sa longue bavette lui permet d’atteindre rapidement sa profondeur de nage en quelques tours de manivelle seulement. Le Flat CB D-20 attire généralement les petits silures mais il est déjà arrivé que certains clients attrapent aussi des sandres ou des mulets (muges) de belles tailles.

Si vous comptez venir en Camargue pendant vos congés, n’hésitez pas à tester ces trois leurres. Si les silures sont dans les parages, vous ne mettrez pas bien longtemps à en ferrer un !

Je vous souhaite à toutes et à tous de passer d’excellentes vacances !

Kong Pheng Ly.

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Féru de pêche du carnassier au leurre, il m’arrive aussi de pêcher les truites de temps à autre. Peu avant la fermeture, j’ai voulu confronter deux leurres incontournables pour la truite à savoir l’Area’s et le Humpback Minnow. Un match palpitant où les deux champions ont donné le meilleur d’eux-mêmes !

Si vous pêchez les truites occasionnellement ou de façon plus régulière, vous devez très certainement connaitre l’Area’s et leHumpback Minnow. Ces deux leurres sont à mon sens des incontournables !

L’Area’s :
il s’agit d’un leurre de 3,5 g qui émet des flashs lumineux, de fortes vibrations et qui a vraiment le mérite de se repérer de loin, même lorsque les eaux sont troubles. Les animations sont assez simples car il suffit juste de le récupérer en linéaire ou d’entrecouper votre récupération de quelques petites pauses assez courtes pour le laisser couler légèrement. Ce leurre très polyvalent permet de prospecter facilement les différentes couches d’eau ainsi que les endroits encombrés. C’est vraiment un leurre à avoir impérativement dans sa boîte.

L’Humpback Minnow :
il s’agit d’un petit poisson-nageur qui mesure 50 mm. L’Humpback Minnow 50SP est un leurre plus discret mais tout aussi efficace que l’Area’s. Sa conception particulière lui permet de nager dans les zones soumises au courant, là où se cachent souvent les plus belles truites, à l’abri sous un obstacle ou une pierre. Il bénéficie d’un wobbling très prononcé ce qui augmente son attractivité. Il imite vraiment à merveille une petite proie apeurée. J’ai remarqué que les truites tout comme d’ailleurs les autres carnassiers n’hésitent pas à se déplacer de plusieurs mètres pour s’en emparer. C’est un leurre idéal pour prospecter les zones peu profondes. Différentes animations sont possibles. La plus simple consiste à le récupérer en linéaire, en faisant des petits twitchs.

Cap en Seine-Maritime !

C’est dans une belle rivière de 1ere catégorie en Seine-Maritime que j’ai fais ma dernière sortie de la saison. C’est là que j’ai décidé de lancer un petit défi à mes deux leurres, histoire de voir vraiment si l’un était plus efficace que l’autre. Afin de débusquer rapidement les truites postées, j’ai commencé par utiliser l’Area’s. J’ai d’ailleurs enregistré une touche au premier lancer en lançant ce mini spinnerbait le long de la berge. Malheureusement, cette touche était très délicate et j’ai perdu le poisson lors du combat. J’ai immédiatement changé de canne sur laquelle l’Humpack Minnow était déjà monté. J’ai relancé sur le même poste et après seulement quelques tours de manivelle, le même scénario s’est reproduit. Comme cette fois-ci mon frein était mieux ajusté, le poisson s’est ferré tout seul. Quelques mètres plus loin, dans un virage, la rivière était un peu plus profonde. Cette zone semblait alors mieux convenir à l’Area’s. J’ai prospecté toute cette grande fosse en veillant à faire quelques relâchés pour prospecter toute la couche d’eau.

Après plusieurs lancers sur le même poste, mes efforts ont été récompensés car j’ai réussi à attraper ma plus belle truite de la journée. Voici la preuve que l’Area’s est un petit spinnerbait très à l’aise sur les zones un peu plus creuses. Juste après ce virage se trouvait un beau tas de branches. J’ai lancé l’Area’s autour de ce poste très marqué. Bingo, une autre truite n’a pas résisté bien longtemps au charme de ce mini spinnerbait. J’ai continué à longer la rivière mais les lancers suivants sont vraiment restés infructueux jusqu’au moment où la rivière a commencé à se rétrécir. J’ai alors changé de stratégie en pêchant toujours l’amont vers l’aval avec l’Humpback Minnow. Il suffit ensuite de toujours bien adapter la tension de la ligne par rapport à la vitesse du courant de manière à ce qu’elle soit ni trop tendue de manière à ne pas brider la nage du leurre. Cette stratégie et cette manière d’appréhender cette partie de la rivière m’a permis de leurrer quelques truites assez difficiles et méfiantes.

Malheureusement, les conditions ont changé assez brutalement car j’ai du m’abriter plusieurs minutes car des pluies assez violentes se sont abattues sur le secteur. L’eau s’est donc troublée assez rapidement et les conditions n’étaient donc plus du tout les mêmes. Le courant était aussi plus important. Bref, un excellent moyen de tester l’Humpback Minnow et l’Area’s dans des conditions plus difficiles. J’ai remarqué alors que les truites n’ont plus réagit à l’Humpback Minnow mais en revanche, l’Area’s a toujours eu du succès. Je pense que la luminosité était plus faibles et que ce sont les flashs lumineux émis par la palette qui ont fait toute la différence dans ces conditions.

A la fin de cette partie de pêche, je me suis demandé si c’était vraiment une bonne idée de tester ces deux leurres car ils sont en fait très différents.

En conclusion !

Je pense plutôt que ces deux leurres sont parfaitement complémentaires car chacun d’entre eux m’ont permis de faire la différence dans des conditions bien particulières. Désormais, vous les connaissez et j’espère bien que ce récit vous permettra désormais d’utiliser chacun d’eux sur leur domaine de prédilection.

Si vous comptez faire l’ouverture de la truite, je vous recommande vivement d’utiliser ces deux modèles. Je vous souhaite une très bonne ouverture et de prendre un maximum de plaisir au bord de l’eau en utilisant les leurres Lucky Craft ! 

kong-pheng LY (Koko)

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A la fin du mois d’avril, j’ai décidé de consacrer trois journées de suite à ma passion : la pêche ! J’ai décidé de vous faire partager ces bons moments et de vous emmener dans le magnifique département de la Creuse. Retour sur trois journées pour les moins palpitantes !

Le dimanche 21 avril dernier, un salon-brocante de la pêche s’est déroulé à Sainte-Feyre, dans le département de la Creuse. J’étais invité pour cette occasion par Jérôme Giraud, Président de l’association Détente Carpe Passion. De plus, cela me permettait aussi de représenter sur place la société Lucky Craft afin de pouvoir présenter les différentes nouveautés ainsi que les produits phares de la gamme.

Parti de mon domicile le samedi matin et après avoir parcouru 679 km, il me restait encore 20 kilomètres avant d’atteindre ma destination. Un peu en avance, j’ai décidé de faire une petite pause au bord de la rivière Creuse pour aller taquiner au leurre quelques truites. Sur le premier secteur où j’avais pourtant l’habitude de leurrer quelques jolies fario, je n’ai malheureusement pas enregistré la moindre petite attaque. En revanche, sur le second secteur, sur la partie plus en aval, juste au pied d’une cascade, j’ai réussi à en attraper une au micro spinner Area’s (coloris Yamame Orange Gold). J’avais soigneusement remplacé la palette d’origine par une palette n° 2 cuivrée d’une cuiller tournante pour rendre l’Area’s encore plus attractif dans cette eau acide. Après une bonne heure de pêche, il était temps pour moi de rejoindre les copains pour leur prêter main forte pour tout installer afin de tout mettre en place pour recevoir, comme il se doit, les visiteurs pour le salon-brocante. En revanche, sur le second secteur, sur la partie plus en aval, juste au pied d’une cascade, j’ai réussi à en attraper une au micro spinner Area’s (coloris Yamame Orange Gold). J’avais soigneusement remplacé la palette d’origine par une palette n° 2 cuivrée d’une cuiller tournante pour rendre l’Area’s encore plus attractif dans cette eau acide. Après une bonne heure de pêche, il était temps pour moi de rejoindre les copains pour leur prêter main forte pour tout installer afin de tout mettre en place pour recevoir, comme il se doit, les visiteurs pour le salon-brocante.

Pour clôturer ce week-end, pas question pour moi de prendre la route sans refaire une petite sortie truite. Les copains ne se sont pas faits priés et nous nous sommes retrouvés ensemble au bord de l’eau. Ce jour-là et je dirais, une fois encore, les Humpback Minnow ont fait toute la différence.

Ces formidables petits poissons-nageurs sont de véritables petites friandises pour les truites. C’est en faisant une simple récupération linéaire, tantôt à contre-courant en moulinant plus ou moins vite selon la force du courant ou dans le sens du courant que j’ai réussi à leurrer quelques belles truites fario. Pour tirer le meilleur de ce leurre, il est important de toujours bien garder la bannière tendue mais sans exagérer de manière à ne pas brider la nage du leurre. Il est aussi important de laisser dériver naturellement le leurre dans les veines d’eau pour que celui-ci imite un petit poisson blessé ou en train de mourir. Au cours de cette sortie, nous avons réussi à attraper une dizaine de truites qui ont toutes regagné leur milieu naturel. En tout cas, si vous décidez de pêcher les truites, je vous recommande tout particulièrement les Area’s ainsi que les Humpback Minnow de chez Lucky Craft qui vous permettront de mettre toutes les chances de votre côté ! En attendant de vous donner d’autres nouvelles sur le blog, je vous souhaite de passer de très bons moments à tous au bord de l’eau !

Kong Pheng Ly (Koko).

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Cette année, j’ai été particulièrement occupé à passer mes différents examens pour devenir moniteur et guide de pêche ce qui explique pourquoi vous n’avez pas eu beaucoup de mes nouvelles. J’ai toutefois été de nombreuses fois à la pêche et je tiens désormais à vous faire partager quelques moments forts de la saison passée. Commençons donc par vous raconter l’une des mes meilleures sorties en Corrèze.

L’été dernier est encore passé à grande vitesse. Une partie de ma formation pour devenir moniteur et guide de pêche s’est déroulée dans le département de la Corrèze, à quelques kilomètres du lac de Viam. J’ai bien évidemment profité de ce lieu magnifique pour faire nager quelques leurres. Lors de mes premières sorties, j’ai immédiatement constaté que les poissons fourrage étaient rassemblés en banc très compact. Ils avaient aussi toutefois la fâcheuse tendance d’être très mobiles. De ce fait, il était donc assez compliqué de trouver les zones de tenue des carnassiers. Lors de mes différentes sorties, j’ai constaté que la pêche en linéaire était la technique la plus efficace. J’ai essentiellement pêché avec des Opti Shad 2’’ (Lucky Craft) coloris Pearl Vairon et Motor Oil. Je dois vous avouer que j’ai aussi obtenu de bons résultats avec les Alive Shad 3’’(Roboworm) montés en drop shot, surtout sur les bancs de perches. A noter que quelques sandres ont aussi succombés au charme de ce leurre souple. Le coloris Lime Chartreuse ne s’est pas forcément montré le plus régulier mais c’est avec celui-ci que j’ai attrapé les plus gros brochets du bord. Je vous encourage vivement à tester ces leurres souples qui sont vraiment très efficaces et qui m’ont permis de vivre de superbes sessions dans un cadre vraiment très agréable !

Ly Kong Pheng

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Deuxième au « Street Fishing® » en duo à Limoges ! par Kong-Pheng Li

Le concours « Street Fishing® » sur la Vienne a eu lieu le dimanche 24 juin 2012 à Limoges. Cette rencontre s’est déroulée dans une ambiance conviviale et avec une météo radieuse. Retour sur une journée mémorable !

Ce dimanche n’était pas comme les autres. En effet, juste après la fin de la manche, un examinateur agréé du Ministère de la Jeunesse et des Sports devait me noter en public pour valider ou non mon UC6, une des 10 unités qui me permet d’obtenir le diplôme de moniteur guide de pêche. Autant dire que j’étais un peu stressé. Pour mettre toute les chances de mon côté, j’ai effectué un repérage la veille (hors du secteur retenu pour l’épreuve) histoire de me faire une première idée sur les poissons présents et les leurres qui donnent les meilleurs résultats. Le lendemain, avant de débuter l’épreuve, nous avons fait un petit briefing avec mon binôme qui ne connaissant pas du tout le secteur.

Nous avons donc convenu qu’il allait traquer plus spécifiquement les brochets pendant que je ferais de mon mieux pour essayer de mettre quelques perches et chevesnes au sec. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévues. En effet, il n’avait pas de cannes suffisamment puissantes qui lui permettent de pêcher les gros becs. J’ai donc pris la relève pour pallier à cette déconvenue mais je lui fais confiance, je sais qu’il va vite s’adapter aux pêches plus « light ». La manche a commencé et j’ai commencé par utiliser un Spinnerbait RV-s 150 (coloris R33) sur lequel j’ai soigneusement ajouté un « trailer hook » (hameçon chance).

Après quelques tours de manivelle, un brochet s’empare violemment du leurre. Le combat fut bref car le poisson ne m’a laissé aucune chance. Quel dommage… Les choses commençaient pourtant si bien ! Cette compétition « Street Fishing® »  était pour moi une première. Ce qui m’a d’ailleurs le plus marqué, c’est que les compétiteurs étaient équipés de 2 à 3 cannes spinning au minimum sur lesquelles étaient montés de petits leurres. Certains m’ont regardé avec stupéfaction lorsque je pêchais avec de vrais leurres à brochet comme le B’Freeze 128, le Sammy 115 ou encore au Spinner (RV-s 150). Comme le quota pour les brochets était fixé à 1 poisson, cela valait vraiment le coup de tout mettre en œuvre pour essayer d’en attraper un beau et faire la différence.

Après un début qui n’a pas commencé comme j’aurai souhaité, nous avons décidé de nous diriger vers la partie aval du secteur. Cette partie du secteur était moins profonde et pouvait se montrer très intéressante à prospecter. J’ai décidé de remplacer mon B’Freeze par un B’Freeze plus petit (48) afin de pêcher convenablement dans peu d’eau. Les choses se sont ensuite mieux déroulées puisque j’ai réussi à attraper quelques carnassiers. Romu, de son côté, a réussi à faire fort puisqu’après avoir attrapé une perche maillé, il a fait valider un chevesne de 43 cm et une perche de 21 cm. J’ai relancé au même endroit que lui dans l’espoir d’attraper un autre carnassier. La chance m’a plutôt sourit puisque une perche de 22 cm est venue compléter notre pêche.

Pour finir, nous avons terminé la compétition en attrapant une belle de 30 cm. Une fois le concours terminé, nous avons appris que seuls 44 poissons maillés ont été comptabilisés lors de ce « Street Fishing® ». A l’issue du classement général, nous nous sommes classés 2e à quelques points seulement des premiers. Ce résultat était pour nous excellent, surtout que c’était la première que l’on participait à une telle compétition. Je tiens aujourd’hui à profiter de cet article pour remercier, Romu, mon partenaire de pêche qui s’est débrouillé comme un chef. Un grand merci aussi aux formateurs qui nous ont permis de participer à ce concours. Je ne suis pas prêt d’oublier cette journée car en plus de notre 2e place, je suis reparti avec mon UC6 validé et en poche. Cette journée restera sans aucun doute gravée dans ma mémoire !

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Le 24 juin 2012 se déroulera sur la Vienne, au cœur de Limoges, une compétition de pêche urbaine aux leurres en duo.
Les futurs moniteurs guides de pêche de ma section seront présents durant cet événement pour présenter différents ateliers basés sur le thème “pêche et nature”, ouvert à tous les publics désirant s’initier ou s’informer.
A cette occasion, mes formateurs m’ont gentiment proposé de participer à ce concours… .Je n’y ai pas réfléchi à deux fois et j’ai tout de suite accepté leur invitation !
Le jeudi 7 juin dernier, après une animation d’une journée dans un lycée agricole proche de Limoges, je décide de me rendre sur les berges de la Vienne pour effectuer mon pré fishing de deux jours consécutifs. La particularité de cette rivière vient du fait que l’eau est acide, de couleur brunâtre assez claire, et qu’elle a une profondeur moyenne d’1,80 m avec un courant soutenu.
Arrivé vers 19h30, pour le coup du soir, je recherche le brochet. Après avoir essayé différents coloris et types de leurres, ce sera un beau capot, ni tape ni suivi….
Premier jour, 6h30, berge droite : Je me réserve la matinée à la traque du brochet mais rien n’y fait, ils ont l’air d’avoir la bouche fermée ou de ne pas être présent. Je me pose des questions à ce sujet. J’avale mon sandwich en cinq minutes et repars en changeant de stratégie : je me mets à la perche pour l’après-midi .Dans un remous provoqué par un rocher que j’aperçois a peine à la surface, j’y lance mon B’freeze 65 coloris MS American Shad, et lorsqu’il tombe à l’eau, un poisson se jette dessus. D’un coup, je ferre rapidement et s’ensuit un rush violent. Le combat se solde par la prise d’un joli chevesne.
Je change le coloris du B’freeze pour le coloris Table Rock Shad plus flashy. Celui-ci me permettra d’ailleurs, au bout de quelques lancers en pleine eau, d’attraper un autre beau chevesne plus petit que le précédent. Je remplace ce coloris par un Ghost Minnow. Après avoir parcouru plusieurs kilomètres de berge, toujours en pleine eau, j’attrape enfin une perche et de surcroît magnifique !! A partir de là, je range les B’freeze car ils ont plutôt l’air de plaire aux poissons et je monte mon seul et unique petit Spinnerbait Aréa’s. Quelques chevesnes et surtout des perches de taille moyenne n’y résisteront pas. Un autre leurre que je valide! Encore un autre leurre qui fait ses preuves ! Pour clôturer cette première journée, je me remets au brochet durant deux heures avant la nuit (22h30), mais toujours aucun signe de leur part. Bon, je ne désespère pas, il me reste encore demain. Mes jambes et mon dos ont cependant souffert de ces longs kilomètres à pieds et de ces longues heures passées debout.

Deuxième jour, 6h, berge gauche : la température extérieure a chuté et le froid me pique légèrement ce matin-là. Je commence par la limite aval du secteur le moins urbanisé.
Je démarre par une prospection en pleine eau en grattant le fond avec un Dancing Shad 3″ chartreuse monté sur un micro jig de 3,5g. Au bout d’un quart d’heure de pêche, j’obtiens une touche suivie d’un rush. Il n’y a pas de doute, c’est un chevesne. Il est maillé. La journée commence bien ! Je garde le même leurre pour tenter d’attraper une perche mais je n’aurai que d’autres chevesnes. Je change le coloris du Dancing Shad pour un coloris bait fish. A l’intérieur d’un arbre tombé assez récemment dans l’eau à cause des crues, se trouve la perche que je vise. Je réussis à avoir cette deuxième perche de plus de 30 up, cela fait plaisir! Cet autre pattern vient de prouver toute son efficacité, je peux maintenant le ranger.
Après une matinée de marche, je suis à la moitié du parcours, mes douleurs s’intensifient. Il me faut alors retourner à la voiture pour manger et la remonter là où je me suis arrêté. Allez… courage !
Pour ces cinq dernières heures de pêche, je me remets aux brochets : tous mes leurres y passent mais rien n’y fait.
Avant de quitter les lieux, je me laisse encore dix minutes. Je monte alors un Opti Shad 4″Fire Tiger sur une tête de 5 g. Etant donné que j’ai attrapé la plupart de mes poissons en pleine eau, je lance mon leurre le plus loin possible pour le ramener en linéaire. Au bout de quelques minutes, je ferre énergiquement. Presque au même moment, le poisson fait une chandelle hors de l’eau, me laissant juste le temps de voir que c’est un brochet, puis plus rien au bout du fil. La coupe a été nette. C’était un poisson estimé autour de 60cm. Dommage que je ne me sois pas mieux préparé matériellement. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer… En tout cas ma sélection de leurres est faite, et le jour J il va encore falloir marcher voir même courir…

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En ce dimanche 20 Novembre2011 en compagnie du frangin, nous nous rendons sur le Gardon pour une session Brochet avec du lourd. La rivière est toujours en crue, l’eau est super trouble, c’est la 1ère fois que je le pêche dans cette état là.

Après avoir slalomé entre ces gros troncs qui défilent sur l’eau, nous voilà sur le spot. Le frangin commence au spinner et moi, un shad palette sur une tête plombé de 5 grammes. Au bout de quelques lancés avec mon Diamond d’Optimum Bait, je ferre sur une touche discrète un poisson dont 5min seulement m’auront suffit a le monter sur le bateau. C’est a ce moment là que je me rends compte que c’est un beau brochet,1,01M au compteur. Je suis heureux d’avoir battu mon record qui était de 96. J’ai enfin fais une Poutre…. mais suis déçu du combat trop éphémère.

La journée s’annonçait bien mais malheureusement ce sera le seul de la journée hors mi un chevesne suicidaire qui se pendra à mon bigbait Lipless Pointer 170.

Voilà pour cette session, 2 touches 2 poissons.

Une semaine plus tard, c’est sur un lac de barrage situé dans l’Hérault que je me rends. Un endroit que je n’avais encore jamais pêché et pour lequel je n’ai pu recueillir que très peu d’infos car il est peu connu et peu pêché. Près de la mise a l’eau, je remarque qu’il y a beaucoup de baitfish en surface, je passe la zone au sondeur et vois pas mal d’échos près du fond, je décide de commencer ici tandis que les potes partent en power près des bordures. Mon frère sera le premier a toucher un poisson, une perche maillé en drop shot avec un Alive Shad 3″ Roboworm. Il semblerait que c’est une zone a perche toutes calibrées entre 25 et 30cm car je rentre la 2ème de la même taille avec un Medium Shad AA’s sur une tête de 5G en verticale. On fera 7 perches de plus avant de quitter cette zone trop exposée au vent.

Dans une anse abritée, je touche un autre perche, en décroche une et me fais couper par un brochet. Plus loin dans une autre anse, je m’attendais a retoucher des perches mais je me refais couper.

Je pense avoir compris la tenue des brochets mais les copains m’appellent pour revenir près de la mise a l’eau pour déjeuner. La matinée se résume avec nos 10 perches et les copains se feront juste couper et rien de plus. Après une bonne grillade, je repars trouver une anse abritée à la recherche des brochets. Une fois celle ci trouvée, je décide de l’attaquer par le fond qui fini en pointe dans 1 mètre d’eau, au premier lancé au bout de quatre jerk suivi d’une courte pause entre deux, avec mon Lipless Pointer 170, je ferre énergiquement et je sens que c’est un très gros poisson et une fois de plus je suis déçu du combat qui n’aura duré que 5min environ. Le brochet mis au sec je le mesure à plusieurs reprises pour être sûr que je ne rêve pas, Wouaw…!! A chaque fois je lis 1.14m.

Je suis super heureux, je réalise à peine que je viens de rebattre mon record à une semaine d’intervalle. C’est magique ce que l’on ressent a ce moment là!! La séance photo fini et le poisson relâché, je m’empresse d’aller avertir les potes. La nuit approche et il est temps de remonter vers la mise à l’eau, en chemin je décroche une perche estimée à plus de 40 cm toujours avec le Lipless Pointer 170 en voulant la droper.

Pour une première sur ce lac je retiendrais qu’il y cache surement d’autres poissons trophées.

koko

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