LUCKY CRAFT BLOG

Depuis ce début d’année,  pour diverses raisons et en dehors des mes guidages, j’ai moins le temps de me consacrer à des journées de pêche plaisir avec les copains. Travaillant en partenariat avec Franck Davin (Camargue Fishing) depuis l’obtention de mon Brevet Professionnel de guide de pêche, je m’occupe des clients qui veulent se mesurer aux silures en Camargue tandis que lui est en mer à la recherche de poissons beaucoup plus redoutables : le thon jaune de Méditerranée. Autant dire de suite que les amateurs de sensations fortes peuvent s’en donner à cœur joie !

Depuis l’ouverture du carnassiers en 2e catégorie, les sorties se succèdent mais ne se ressemblent pas. En effet, certains jours les poissons sont très actifs alors que d’autres, les choses sont nettement plus compliquées. Pour ma part, je pense que ces irrégularités dépendent de plusieurs facteurs. Le premier doit surement être lié au temps car les changements climatiques brutaux ne sont jamais très bons pour la pêche. Je pense aussi que le niveau du Rhône qui était très haut et sale durant tout l’hiver est particulièrement bas depuis l’ouverture et celui-ci ne cesse de monter ou de baisser au cours de la journée ce qui ne facilite pas la tâche aux poissons. J’ai d’ailleurs pu remarquer que lorsque l’eau se trouble en raison d’un courant assez soutenu, les dérives devenaient alors plus difficiles compliquant ainsi très nettement la pêche pour les clients. Mais dans ces conditions, les appâts naturels se montrent plus efficaces que les leurres. En revanche, lorsque l’eau s’éclaircit et que le courant est plus lent sur le Rhône voire même nul par endroit, les leurres font alors nettement la différence par rapport aux appâts naturels.

Mes trois leurres préférés pour pêcher les silures sur le Rhône en Camargue

Jusqu’à présent, lors de mes différents essais, trois leurres sont très nettement sortis du lot pour pêcher ces géants d’eau douce. Celui que j’utilise le plus souvent est le shad Double Diamond (Optimum Baits). Le modèle de 7’’ est celui qui me permet de retenir l’attention des gros silures. Lorsqu’ils sont actifs, cette taille est parfaite. En revanche, lorsqu’ils sont plus difficiles et très tatillons, j’opte alors pour la taille inférieure (Double Diamond 5”). Pour la pêche en verticale, je les monte sur une tête plombée de 50 et 70 g. Les Double Diamond sont des leurres souples et très denses. Mon 2e leurre préféré pour pêcher les silures est un leurre dur : le LVR D-30 (Lucky Craft). Ne vous fiez surtout pas à sa taille car ce modèle est capable de faire de très grandes choses. Dans la bouche d’un gros silure, on a vraiment l’impression que ce leurre est une toute petite bouchée. Toutefois, le LVR D-30 est un leurre très efficace. Il a l’avantage d’atteindre rapidement le fond grâce à son poids et à son action et il émet aussi de fortes vibrations qui ne laissent jamais les silures très longtemps insensibles. J’utilise le LVR D-30 soit en verticale en faisant de temps à autre de longues tirées de 50 cm à 1 m ou en lancer-ramener en entrecoupant mon animation de pauses plus ou moins longues. Je n’hésite pas non plus à marquer de vives accélérations au ras du fond ou entre deux eaux car les silures évoluent à n’importe quelle profondeur.

Pour finir, mon 3e leurre préféré est un crankbait : le fameux Flat CB D-20 (Lucky Craft). Ce poisson-nageur se lance à merveille. Sa longue bavette lui permet d’atteindre rapidement sa profondeur de nage en quelques tours de manivelle seulement. Le Flat CB D-20 attire généralement les petits silures mais il est déjà arrivé que certains clients attrapent aussi des sandres ou des mulets (muges) de belles tailles.

Si vous comptez venir en Camargue pendant vos congés, n’hésitez pas à tester ces trois leurres. Si les silures sont dans les parages, vous ne mettrez pas bien longtemps à en ferrer un !

Je vous souhaite à toutes et à tous de passer d’excellentes vacances !

Kong Pheng Ly.

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L’été est bien présent pour le plus grand bonheur de tous. En revanche, ce n’est pas forcément la meilleure période pour réaliser les plus beaux coups de ligne. Mais que cela ne tienne, qui tente rien n’a rien.

La pêche du brochet devient de plus en plus technique à cette période de l’année. Les fortes chaleurs n’incitent pas toujours les poissons à se nourrir, surtout en pleine journée. Récemment, je me suis rendu rapidement à la pêche en décidant d’aller prospecter une succession d’écluses et de courants situés dans la rivière Creuse. Lorsque je me rends rapidement à la pêche pour quelques heures, rien ne sert de se compliquer la vie. J’utilise une canne TLC Power Pointer équipée d’un moulinet Lew’s BB1 avec un ratio de 7.1. Un ensemble parfait qui est très léger et par conséquent très maniable qui me permet de propulser aisément les leurres à bonne distance tout en étant précis. Pour les pêches rapides de brochets, j’avoue avoir un petit faible pour le Blade Cross 110 de marque Lucky Craft (coloris Sexy Chartreuse Shad) qui me permet de prospecter les courants et les plats. Cela fait un an que je vente les mérites de ce leurre qui me donne entière satisfaction. Ensuite, il y a un second leurre que j’utilise aussi fréquemment : le Staysee 90 SP qui est parfait pour prospecter méticuleusement les zones plus profondes. L’an passé, j’ai surtout pêché avec le Blade Cross 110 mais ce leurre ne me permettait pas de pêcher toutes les zones correctement. Il était important que j’utilise un leurre me permettant de pêcher plus profond surtout pour peigner les fosses. Le Staysee 90 SP s’est donc montré comme une évidence pour moi.  Au cours de mes différents essais, j’ai remarqué que le coloris Sexy Chartreuse Shad fonctionnait plutôt bien dans ma région. En tout cas, ce leurre m’a une nouvelle fois permis de tirer mon épingle du jeu. En effet, c’est en recherchant les poissons plus en profondeur que j’ai réussi à attraper assez rapidement un premier brochet en prospectant un remous dont la profondeur était d’environ 3m. Le Staysee 90 SP m’a permis de prendre 3 autres becs au cours de cette sortie. Une fois de plus, ce leurre a démontré toute son efficacité. Je vous encourage donc à le tester à votre tour !

Jérôme Giraud.

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En été, fais ce qu’il te plait ! C’est en tout cas ce que j’ai décidé de faire en me rendant au bord de la mer pour aller pêcher d’autres espèces que je n’ai pas pour habitude de traquer tout au long de l’année.

Lors de la période estivale, j’aime changer de mes habitudes. Récemment, je me suis rendu au bord de la mer pour aller pratiquer une technique ludique et facile à mettre en œuvre : le rockfishing®. Si cette technique prend un tel essor dans notre pays, vous imaginez bien que ce n’est pas sans raison. En effet, elle est très facile à mettre en œuvre. Une canne, un moulinet et quelques micros leurres suffisent pour passer une très bonne journée au bord de l’eau et prendre beaucoup de petits poissons. Pour ce qui est du choix du matériel, j’utilise la canne Funk Star (Justace) qui me sert aussi pour pêcher en eau douce. Cette canne ultra sensible et de grande qualité me permet de détecter les moindres petites touches et se prête donc parfaitement à la pratique de la pêche en rockfishing®. Ma Funk Star est équipée d’un petit moulinet très léger qui ne vient pas déséquilibrer l’ensemble. Ensuite, quelques petits leurres souples ou micro jigs vous permettront de passer une excellente journée. En méditerranée, je vous recommande plus particulièrement de pêcher de bonne heure le matin ou en fin de journée, lorsque la luminosité est moins intense.

Restez toutefois toujours très prudent pour ne pas vous blesser ou prendre des risques inutiles. La pêche en rockfishing® est très facile à mettre en œuvre et j’encourage d’ailleurs les plus jeunes à la découvrir. En effet, cela leur permettra d’attraper assez facilement leurs premiers poissons. Si, comme moi, vous vous rendez au bord de la mer au cours de cet été, n’oubliez pas votre matériel pour l’eau douce et de prendre aussi quelques micros leurres. Vous verrez, vous ne le regretterez pas !

Fabian Viscontini.

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Les leurres souples de type créatures ainsi que les imitations de vers (worm) sont mes préférés pour traquer les black-bass. J’ai encore eu l’occasion de les tester dernièrement avec succès. La preuve !

L’été est enfin arrivé et c’est l’occasion de faire quelques petites sorties les week-ends ou après le travail car le soleil se couche tardivement et les journées sont encore longues. Autant donc en profiter un maximum ! Pour ne rien vous cacher, je dois vous avouer que je pêche très rarement les black-bass avant le mois de juin car je préfère attendre que ces superbes poissons aient fini de frayer. En début de saison, après l’ouverture, je recherche plutôt les brochets au leurre dur. En tout cas, avec quelques amis, nous avons organisé une sortie spécialement dédiée à la pêche du black-bass. Vous imaginez donc bien que je ne me suis pas fait prier pour me joindre à eux. Nous nous sommes rendus à proximité de chez moi dans un plan d’eau situé en Charente. Cet endroit est superbe et il n’est pas rare d’attraper quelques jolis poissons dans le lot. J’avais donc pris avec moi quelques sachets de leurres souples de marque Zoom et plus spécifiquement des créatures comme les Super Hog (ZOOM), Brush Hog et les Lizard (ZOOM). Ces leurres souples sont vraiment très efficaces car leurs nombreux petits appendices permettent de créer des vibrations très fines mais bien perceptibles par les black-bass. Tout au long de la journée, j’ai recherché en priorité toutes les bordures encombrées, les obstacles immergés ou légèrement immergés en veillant à lancer toujours mon leurre à proximité de ces postes toujours très intéressants à prospecter.  Pour éviter de perdre mes leurres, j’ai pêché uniquement en texan non lesté (weightless). Même si les poissons étaient plutôt actifs, j’ai remarqué que les animations très lentes se sont révélées les plus efficaces. La technique est assez simple à mettre en œuvre. Il suffit de lancer le leurre à proximité des obstacles et le laisser couler lentement. Lors s de sa descente, celui-ci est déjà en pleine effervescence car ses nombreux appendices se mettent à légèrement vibrer.  Une fois le leurre au fond, donnez un ou deux petits coups de scion de manière à faire légèrement décoller le leurre du fond. Raccompagnez ensuite le leurre au fond en veillant à toujours garder votre bannière bien tendue. Lors que vous enregistrez une touche, rappelez-vous toujours qu’il est important de bien appuyer votre ferrage pour que la pointe de l’hameçon se dégage plus facilement. Votre ferrage sera alors nettement plus efficace. Une fois encore, les leurres Zoom se sont révélés très efficaces que ce soit les Super Hog, les Brush Hog ou encore les Lizard, tous se sont montrés à la hauteur de mes espérances. En effet, en une matinée, j’ai réussi à leurrer un peu plus de 10 black-bass du bord dont trois mesuraient entre 43 et 48 cm. Après quelques clichés qui permettent d’immortaliser ces superbes moments, j’ai toujours relâché avec grand soin ces superbes poissons dans l’espoir qu’ils continueront à grossir et à se reproduire. En tout cas, sachez que les black-bass sont actuellement en pleine activité. Il serait donc bien dommage de se priver de quelques sorties ! A très bientôt pour d’autres aventures !

Nelly Doro.

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Les températures remontent et l’été s’installe enfin sur notre territoire. Il est donc temps de ressortir les leurres de surface. Vous pensez bien qu’à ce petit jeu, je n’ai pas besoin de me faire prier… En tout cas, le G-Splash de chez Lucky Craft a encore fait des siennes !

L’histoire remonte à quelques jours seulement. C’était un après-midi où les températures étaient importantes. J’étais en train d’arpenter des postes connus du côté de Toulouse en me protégeant du soleil. L’étang était magnifique avec une rive bordée par de nombreux glaïeuls. Il ne me restait plus qu’à leurrer quelques poissons pour que la journée soit parfaite.  Tout d’un coup, j’ai aperçu un joli black-bass nageait tranquillement au milieu de l’étang, comme s’il en était le poisson dominant. Sans perdre un instant, j’ai alors lancé mon popper G-Splash (coloris Shell White) dans sa direction puis j’ai attendu qu’il s’approche pour réaliser un premier ‘splash’. Sans prendre la peine de s’offrir la moindre seconde de réflexion le poisson s’est jeté sur le leurre avec une agressivité étonnante. Après un combat mémorable, je l’ai rapidement pris en photo puis remis à l’eau le plus rapidement possible. En effet, avec une telle température, le poisson ne résiste pas bien longtemps. Il est donc important de le manipuler rapidement et avec la plus grande précaution avant de lui rendre sa liberté.

Le G-Splash est un petit popper très efficace qui peut tout aussi bien s’utiliser du bord comme en bateau. Donnez des coups de scion plus ou moins prononcés suivant la sonorité que vous recherchez en surface. Par ailleurs, en donnant de légers coups de scion et en le récupérant de manière régulière, le leurre évolue en walking the dog. N’hésitez pas à entrecouper votre animation en marquant des pauses de temps à autre. C’est généralement lorsque vous souhaitez redémarrer votre récupération que le carnassier en profite pour s’emparer de votre leurre.

David Mailland.

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