Jouez la carte de la complémentarité
Comme toujours, à la pêche, le plus important est de s’adapter aux conditions rencontrées. Il ne faut jamais partir avec des certitudes en têtes car la pêche peut changer ou se montrer complètement différente à celle que l’on s’attendait. C’est ce qui s’est passé pour moi lors de l’ouverture qui s’est montrée très compliquée. Heureusement, pour tirer mon épingle du jeu, j’ai du jouer sur la complémentarité des leurres. Voyons tout cela ensemble d’un peu plus près !
Comme l’an passé, le jour de l’ouverture de la pêche de la truite, j’ai rejoint un groupe d’amis à Valleraugue, petite commune des Cévennes gardoise, située au pied du mont Aigoual. Cette petite commune est traversée par la rivière l’Hérault qui y prend sa source. Comme toujours, j’étais motivé plus de jamais pour affronter les truites sur leur territoire. Dans un premier temps, j’ai été très surpris par le manque d’eau et par le fait que l’eau était encore vraiment très froide. La neige était encore présente au sommet des montagnes et les crues de cet hiver n’ont pas arrangé les choses. Compte tenu que la rivière est très encaissée, il faisait encore très sombre lorsque nous avons débuté notre partie de pêche. J’ai alors commencé ma pêche en utilisant un micro spinner Area’s en 5 g de manière à pouvoir prospecter rapidement les premiers postes et pour me faire une idée sur l’activité des poissons. Mes amis ont pris quelques mètres d’avance sur moi en remontant la rivière, je me suis alors contenté de pêcher derrière eux. En contre bas, je commence par repérer une petite veine d’eau que personne n’avait pêchée. J’y lance alors mon leurre à deux reprises à contre-courant en veillant à effectuer une récupération assez lente. C’est alors que j’ai ressenti une petite attaque qui s’est soldée par la prise d’une petite truite fario. J’étais alors le premier à ouvrir le bal ! Encore plus confiant qu’au départ, j’ai continué avec mon petit spinner (l’Area’s). Une petite demi heure plus tard, une 2e truite fario s’est emparé de mon Area’s. Dommage, toute deux n’étaient pas maillées. Je l’ai ai décroché avec grande précaution pour leur rendre ensuite délicatement leur liberté. AU fur et à mesure que le soleil pointait le bout de son nez, la lumière s’intensifiait sur la rivière et je n’avais plus la moindre touche. J’ai alors décidé de changer de leurre pour finalement opter pour un de mes leurres fétiches : l’Humpback Minnow 50 SP (coloris Ghost Ayu). J’ai alors aussi décidé de changer de stratégie en ne pêchant que les veines d’eau rapides créent par des obstacles. Je me postais alors en amont et je lançais mon leurre dans la veine d’eau rapide puis, pick-up ouvert, je laissais filer le leurre dans le courant. Je pêchais alors de l’aval vers l’amont. Après plusieurs tentatives infructueuses, j’ai ensuite monté un B’Freeze 48 DD (coloris Ghost Vairon) qui permet de pêcher un peu plus creux. En revanche, les résultats ne se sont pas fait attendre. En effet, j’ai ressenti une belle attaque et le poisson s’est ferré tout seul. En fin d’après-midi, j’ai décidé de repêcher avec l’Humpback Minnow (Coloris Brook Trout). Il s’agit d’un coloris un peu plus agressif que ceux que j’avais utilisé tout au long de cette journée. Ce coloris n’a pas laissé les truites indifférentes notamment les truites arc-en-ciel.
Je dois dire que pour ma part, j’ai terminé cette ouverture avec 5 poissons maillés et que la pêche n’a pas été facile. Les choses auraient pu être pires si je n’avais pas alterné les leurres suivant la configuration de la rivière et la luminosité. C’est en tout cas ce que je retiendrai de cette ouverture où il a vraiment fallu jongler entre les différents leurres Lucky Craft. L’avantage, c’est que les modèles utilisés sont parfaitement complémentaires. J’en ai eu la preuve !
Kong Pheng Ly.