LUCKY CRAFT BLOG

La pêche des gros brochets est une technique vraiment très excitante. Pour tenter ces gros prédateurs, je n’hésite pas à utiliser de gros leurres. Voici donc quelques modèles que je vous recommande tout particulièrement !

Parmi les leurres durs qui composent la gamme Lucky Craft, les LL Pointer 2 Jointed et son jumeau, le LL Pointer 200 sont deux modèles que j’affectionne tout particulièrement lorsqu’il s’agit de traquer les jolis brochets. La gamme des LL Pointer se décline en trois tailles. Les LL Pointer 170 (52 g), le LL Pointer 180 (53 g) et LL Pointer 200 (69 g). Comme vous pouvez le constater, on est dans la catégorie des poids lourds. Il convient donc d’utiliser une canne un peu plus puissante qu’à l’accoutumée. J’opte dans ce cas pour la canne TLC Collection LMC 761 XHXF Swimbait Special. C’est vraiment la canne parfaite pour pêcher avec de gros leurres durs.

Les coloris disponibles sont divers et variés mais je dois tout de même vous avouer avoir une sérieuse préférence pour les coloris Pearl Vairon et Pearl Goujon pour la simple et bonne raison que ces coloris ne se trouvent quasiment pas chez les marques concurrentes. Cela peut permettre de faire la différence sur les zones soumises à une forte pression de pêche. Rien n’est sur mais on ne sait jamais. Parmi les coloris qui sont aussi très efficaces, il y a le Parrot Shad, le Wallet et bien entendu le Ghost Northern Pike. Au travers ce joli panel de coloris, fort à parier que vous trouverez ceux qui vous conviendront les mieux.

Pour ce qui concerne l’animation, il n’y a rien de compliqué. Lancez le leurre et laissez-le descendre sur le fond tout en gardant le contact ce qui lui permet d’évoluer lors de sa descente. Attention, je tiens toutefois à vous alerter sur le fait qu’il est tout à fait possible d’enregistrer une belle attaque bien franche lorsque le leurre descend ou juste au moment où on a repris contact avec le fond. Compte tenu que ces poissons-nageurs sont de types coulants, je les laisse descendre sur le fond (suivant la profondeur bien entendu…) puis je les récupère sur quelques mètres puis je marque ensuite une pause et ainsi de suite. Je préfère plutôt les récupérations assez lentes.

Lorsque vous allez enregistrer une touche, ne vous inquiétez pas, vous allez la ressentir. En effet, vous ne pourrez pas passez à côté contrairement à une touche de sandre qui est plus délicate. Je vous encourage à ferrer très fermement. Une fois le brochet à l’épuisette, décrochez-le délicatement sans l’abimer puis, après une petite séance photo, rendez lui sa liberté. Vous aurez encore plus de plaisir à l’attraper lorsqu’il sera encore plus gros !

Jérôme Giraud.

S’il existe un leurre qui aura marqué ma saison de pêche en mer cette année, c’est bien le Shell Spin 35 g. Ce leurre est la combinaison d’un corps solide prolongé par une palette en forme de saule. Je connaissais son utilisation en linéaire mais c’est réellement cette saison que j’ai pu entrevoir toutes ses capacités. Il m’a rapporté du poisson tout au long de l’année et dans des conditions très différentes.

La première chose que l’on remarque lorsqu’on prend le Shell Spin en main, c’est sa densité. Ce leurre se lance comme une balle quel que soit la force du vent.

Cela permet notamment d’effectuer plusieurs lancers derrière la dérive lorsque l’on a passé une belle détection de poissons fourrage. Avec n’importe quel autre leurre, il aurait fallu rallumer le moteur et remonter au vent. Le Shell Spin permet ici de pêcher plus longuement la même détection en limitant les déplacements au moteur, ce qui est un gage de discrétion et de succès.

L’animation la plus connue est le linéaire. Attention à toujours garder la bannière tendue à la descente car la touche intervient souvent à ce moment là. De plus, cela donne des informations sur la hauteur d’eau à laquelle se tiennent les poissons. En attendant plus ou moins longtemps avant d’entamer la récupération, il est ainsi possible de prospecter méticuleusement toute la couche d’eau.

La deuxième animation la plus pratiquée est une animation en traction ou en « dents de scie ». On règle la hauteur d’évolution puis on effectue de grandes tractions suivies de relâchés. Cette animation fonctionne parfaitement en pleine eau mais c’est au ras du fond qu’elle fonctionne le mieux.

Enfin la verticale. C’est ma grande découverte de cette année ! La seule condition pour que cela fonctionne c’est la vitesse de dérive. La combinaison du vent et du courant doit vous faire dériver suffisamment vite pour mettre en action la palette du Shell Spin. A partir de ce moment, il est alors possible de faire évoluer votre leurre au ras du fond ou au cœur des boules de poissons fourrages. Les résultats sont impressionnants !!

Dernière petite astuce : lorsque vous évoluez en verticale ou en traction, effectuez de temps à autre une remontée très brutale et rapide de votre Shell Spin vers la surface, juste avant de rouvrir votre pick-up et de laisser redescendre votre leurre vers le fond. Essayez ce leurre, vous ne serez pas déçus !!

Raphaël Becker

Pas toujours facile de sélectionner un leurre plutôt qu’un autre. Pourtant, il est très intéressant de prendre un peu de recul et d’analyser les leurres qui se sont montrés les plus efficaces et surtout lors plus réguliers au cours de cette saison 2015. Pour moi, sans hésitez, je décerne la palme à la série des LV de chez Lucky Craft !

En déplacement toute la semaine, mon activité professionnelle me prend beaucoup de temps. Cela ne m’empêche toutefois pas de me déplacer en ayant toujours une canne à bord de mon véhicule. Il faut dire que je roule beaucoup (environ 6000 km par mois). Autant dire que j’en vois du pays et des coins de pêche différents à travers le sud de la France. Dès que j’ai un peu de temps, j’en profite pour faire évoluer quelques leurres et plus particulièrement des modèles qui me permettent de battre un maximum de terrain. Parmi les modèles que j’utilise alors le plus fréquemment, il y a bien évidemment les spinnerbaits, les jerkbaits, les vibrations avec ou sans bavette de manière à toujours rechercher les poissons en activité. Parmi ces différentes familles de leurres, je dois vous confier avoir une préférence pour les lipless LV. Cette année, c’est bien simple, ils m’ont permis d’attraper différentes espèces de carnassiers que ce soit des brochets, des silures et même des loups en estuaire. Ces leurres ont vraiment plusieurs avantages qui plaident en leur faveur. Ils se propulsent déjà très facilement et compte tenu qu’ils sont de type coulant, ils permettent de prospecter une couche d’eau plus vaste. De plus, les LV sont des leurres qui s’animent vraiment très facilement. Ils se récupèrent en faisant une simple récupération linéaire ponctués de quelques twitchs de temps à autre. Il est aussi possible de les utiliser en dandine assez lente sur les postes un peu plus profonds en bateau. Pêcher avec les LV, c’est aussi avoir des touches foudroyantes ! J’ai récemment parlé du LV 200 et je reparle aujourd’hui tout naturellement des leurres qui se sont une fois de plus tout particulièrement distingués au cours de la saison 2015 ! Il n’y a pas de raison pour que ce ne soit pas la même chose pour 2016.

Kong Pheng Ly

Le Pointer 125 DD – 3 Jointed Jerk est un superbe poisson-nageur articulé qui retient toute l’attention des jolis brochets. Si vous aimez les sensations fortes, vous allez être servis !

Qui d’entre vous n’a jamais raté un poisson record qui hante encore vos nuits ? C’est ce qui m’est arrivé cet automne en ratant un très gros brochet qui s’était littéralement jeté sur mon Pinter 125 DD. C’est en milieu d’après-midi que je me suis rendu à la pêche pour y faire une petite session éclair sur les bords d’un magnifique plan d’eau situé dans le département de la Corrèze. J’avais repréré un gros brochet qui se tenait à proximité d’une digue et je n’étais pas le seul à l’avoir vu. En effet, un pêcheur l’avait déjà raté en début de semaine et il s’était décroché au ras de son épuisette. Après plusieurs essais et après avoir testé plusieurs leurres, j’ai tout de même réussi à déclencher deux attaques qui s’étaient soldées par la prise de deux brochets dont la taille était comprise entre 50 et 60 cm. Après plusieurs lancers infructueux, j’ai décidé de passer aux choses sérieuses en accrochant cette fois un Pointer 125 DD coloris Sexy chartreuse shad. Il s’agit d’un leurre que je sors vraiment dans les cas extrêmes pour rechercher les gros brochets. La nage très imitative de ce leurre imite à merveille celle d’un vrai poisson. Après seulement deux lancers, le brochet s’est emparé de mon leurre à quelques mètres seulement de la bordure. J’ai commis une petite erreur en resserrant trop rapidement le frein de mon moulinet et comme il m’a fait un rush très puissant, mon nœud de raccord tresse/fluorocarbone n’a pas résisté au choc. Dommage !

En tout cas, je peux vous assurer que ce poisson-nageur articulé m’a déjà permis d’attraper de jolis brochets. Sur les parcours qui recèlent de gros bec, ce leurre compte pour moi parmi les incontournable du marché !

Jérôme Giraud.

Lorsque les eaux sont froides, les carnassiers se réfugient dans les couches d’eau plus profondes. C’est dans ces conditions que la lame vibrante iLV 50 Spin prend alors toutes ses lettres de noblesse !

Cette année, nous pouvons difficilement parler de conditions climatiques difficiles. En effet, les températures clémentes que nous avons eues au mois de décembre nous ont permis de pratiquer notre passion favorite dans d’excellentes conditions. Nous nous sommes d’ailleurs récemment rendus sur un lac de barrage pour rechercher les perches et les sandres. L’iLV 50 Spin a été le leurre du jour. Cette lame de 5 cm pour un poids de 14 g (14,7 g très exactement) a encore eu l’occasion de démontrer toute son efficacité. Nous avons pêché en bateau et avons commencé par repérer les boules de poissons fourrage. J’utilise cette lame tout au long de la saison que ce soit en verticale comme en lancer-ramener mais je dois vous avouer qu’à cette période de l’année, je l’utilise exclusivement en jigging. Cette technique permet de pêcher en faisant des saccades et en le faisant évoluer dans différentes couches d’eau. Il faut ensuite laisser redescendre la lame jusqu’au fond et ainsi de suite. Une fois que vous aurez repéré une boule de poisson fourrage assez compacte, il ne faut surtout pas hésiter à prospecter ce type de zone car les carnassiers, toujours opportunistes, se tiennent généralement pas très loin. Attention, variez les animations en animant la lame plus ou moins rapidement. Pour ce qui concerne le coloris, je dois vous avouer avoir une réelle préférence pour le Tiger Perch. Un coloris très flashy qui ne laisse d’ailleurs pas souvent indifférent les perches et les sandres. En tout cas, lorsque les carnassiers se tiennent en profondeur, sachez que les iLV 50 Spin comptent parmi les incontournables qui composent ma boîte à leurres ! N’hésitez donc pas à les tester à votre tour.

Fabian Viscontini

Vous recherchez un leurre très efficace vous permettant de battre rapidement un maximum de terrain et à même de faire craquer les bars ? Ne cherchez pas plus longtemps, le Surf Pointer (Lucky Craft) fera alors parfaitement l’affaire !

Le Surf Pointer 115 MR est le grand frère du très célèbre FlashMinnow. Il mesure très exactement 115 mm et pèse 22 g. Compte tenu qu’il bénéficie d’un excellent transfert de masse, ce poisson-nageur se lance très facilement à bonne distance. Il est donc parfait pour toutes les pêches du bord ou en bateau, surtout lorsque les eaux sont claires et qu’il convient de rester à bonne distance du poste repéré pour éviter que le poisson vous voit. Comme l’immense majorité des leurres de type jerkaits, sa profondeur de nage est comprise entre 80 cm et 1,5 m ce qui vous offre ainsi un large spectre pour les postes qu’il convient de prospecter. Comme le FlashMinnow, le Surf Pointer 115 MR s’anime très facilement. Une simple récupération linéaire en entrecoupant votre récupération de pauses fera souvent l’affaire. N’hésitez pas à donner de temps en temps un ou deux coups de scions assez secs de manière à lui imprimer une vive accélération. C’est le leurre idéal pour prospecter les alentours des têtes de roches immergées et les bordures. Il est aussi très efficace sur les parcs à huîtres en le faisant évoluer au-dessus des tables ou encore entre les pieux à moules. Comme toujours, pour des raisons évidentes de discrétion, lorsque les eaux sont claires, il est fortement recommandé d’utiliser une longue tête de ligne en fluorocarbone en 25 ou 30/°°.

Ce leurre s’utilise essentiellement à partir mois de mai jusqu’en fin de saison (fin novembre), là où les bars se tiennent à proximité des côtes et qu’ils chassent dans des zones peu profondes. N’hésitez donc pas à le tester à votre tour !

J’avoue avoir un petit faible pour les voyages de pêche et j’ai d’ailleurs eu la chance d’en faire quelques-uns ces dernières années. Outre la mission de capturer un gros poisson, il est toujours intéressant d’emporter avec soi quelques petits leurres qui vous permettront de passer toujours de très bons moments. C’est là que rentre en jeu le fameux B’Freeze 65 LB.

Lorsque je pars en voyage, mon objectif premier est d’attraper un beau spécimen. En marge de cette tâche ingrate et pas toujours très simple, j’aime aussi pêcher les plus petits poissons et attraper de nombreuses espèces différentes. C’est d’ailleurs pour cette raison que je prends toujours soin d’apporter avec moi un lot de petits leurres, une canne spinning légère et un moulinet adapté (taille 2500). Je n’ai en effet pas le souvenir d’un seul voyage au cours duquel l’opportunité de s’amuser avec des petits poissons ne se soit pas présentée. Pour preuve, en Roumanie, plus précisément à Holbina, nous avons ainsi pu nous amuser en attrapant des perches. Au Mexique, nous avions aussi fait du rockfishing. Mais un de mes meilleurs souvenir reste mon séjour au Botswana où nous sommes partis à la recherche du fameux poisson tigre, Hydrocynus Vittatus (pour être précis). Ces poissons très voraces ont véritablement aimé nos B’Freeze 65 LB. Nous nous trouvions au milieu du Delta de l’Okavango, après une longue journée à pêcher sous un soleil brulant. Notre guide prenait un repos bien mérité, les hommes du camp s’affairaient à préparer un succulent barbecue, lorsque soudain nous avons aperçu des chasses dans la rivière, à quelques mètres de nous. Sans réfléchir, nous avons couru vers notre tente sous les yeux étonnés du guide. En moins d’une minute nos cannes étaient prêtes avec un B’Freeze 65 SP LB noué à la ligne. Il ne nous a ensuite fallu que quelques lancers pour réussir à attraper de beaux poissons-tigres juvéniles. Si jamais vous recherchiez à pêcher les poissons tigres, je vous recommande d’utiliser impérativement un bas de ligne en acier. Sinon, vous leurre va fondre comme neige au soleil. Il faut savoir que généralement, les poissons tigres chassent en groupe. Si jamais l’un d’entre eux s’empare de votre leurre, les autres vont immédiatement sectionner votre ligne avec leur queue, acérée comme une vraie lame de rasoir. J’ai d’ailleurs perdu deux B’Freeze tout neuf de la sorte. Soyez donc prévoyant.

En tout cas, lorsque vous partez en voyage, je vous recommande de prendre avec vous quelques petits leurres. Dans mon cas, le B’Freeze 65 LB compte toujours parmi ceux qui ont la chance de faire partie de l’expédition.

David Mailland.

De retour de Guinée Conakry, force est de constater que les leurres Lucky Craft ont été une nouvelle fois à l’honneur. Je vous propose donc de vous présenter quelques références qui me semblent incontournables pour venir pêcher en Afrique de l’Ouest.

Je possède un camp de pêche en Guinée Conakry et c’est toujours avec une immense joie que j’emmène pêcher un groupe à la recherche des prédateurs marins. Quel plaisir de les voir combattre ces jolis poissons qui leur donnent toujours autant de fil à retordre. Autour de Conakry, la pêche n’est pas la plus facile mais certains leurres permettent toutefois de tirer son épingle du jeu. Avant toute chose, je vous recommande de partir avec quelques Flashminnows Magma 190 SR. Ces leurres peuvent aussi bien s’utiliser en traine comme en lancer ramener. Leur avantage, c’est qu’ils supportent très facilement une bonne vitesse de traine. Les différents essais réalisés nous ont prouvé à maintes reprises qu’ils ne décrochaient pas à 8 nœuds. Je peux vous assurer que les Spanish Mackerel n’en font qu’une bouchée.

Lorsqu’il est nécessaire de pêcher avec de plus petits leurres, là encore, je ne me casse pas trop la tête. Depuis le temps que je me rends en Guinée Conakry, je peux vous assurer que le Flashminow 110 reste LA valeur sure du voyage. Ne l’est-il pas d’ailleurs aussi chez nous pour pêcher le bar ? Pour moi, le Flashminnow 110 est un leurre incontournable. Lui aussi peut s’utiliser en lancer-ramener comme en traine. Je vous recommande toutefois de remplacer les hameçons par des modèles un peu plus costauds. Les petits prédateurs qui vivent le long des côtes ne vous feront aucun cadeau. De plus, il serait vraiment dommage de perdre un joli poisson en cours de pêche car vous n’avez jamais pris le temps de les remplacer avant votre départ.

Lors de notre dernier séjour, les poissons ont été au rendez-vous. Les prises ont été composées principalement de spanish mackerel, carangues hippos et barracudas.

En tout cas, je le dis et le répète, les leurres Lucky Craft doivent impérativement faire partie de votre panoplie car sans eux, vous risquez de vous mordre les doigts une fois une place.

En espérant peut-être vous compter parmi mes prochains clients, je vous souhaite à tous et toutes d’excellentes fêtes de fin d’année.

Serge Malvau

S’il y a bien une technique palpitante, c’est bien la pêche des carnassiers au leurre. Aujourd’hui, nous allons vous présenter la pêche en estuaire au poisson-nageur avec cette fois, un adversaire de premier choix : le bar !

Il existe plusieurs façons de pêcher les bars en estuaire mais ce qui est vraiment plaisant, c’est prospecter les bordures à la recherche des bars qui sont postés et qui attendent que la moindre petite proie leur passe sous le nez. A ce petit jeu, il existe un leurre au sein de la gamme Lucky Craft qui vous rendra de fiers services, j’ai nommé le Bevy Shad 60 SP. Ne vous fiez surtout pas à sa taille car cette petite friandise ne laisse jamais les carnassiers très longtemps insensibles. Même si celui-ci est de petite taille, il se lance très facilement à bonne distance sans avoir à trop forcer, à condition, bien entendu, d’avoir une canne adaptée pour pêcher avec de petits leurres. Le Bevy Shad 60 SP évolue entre 1,20 et 1,50 m sous la surface. Autant dire de suite que ce leurre est donc le parfait compromis pour pêcher toutes les bordures et les anses. Cette pêche est vraiment très ludique car il suffit de bien placer votre bateau et de vous laisser ensuite dériver pour prospecter toutes les bordures. Vous l’aurez donc compris, le principe de fonctionnement est le même que la pêche du black-bass mis à part que là, vous traquez le poisson roi, le bar. L’idéal est de partir pêcher lors des coefficients montants entre 60 et 80. Si le coefficient est trop important, vous allez dériver trop rapidement et vous passerez à côté de tous les postes. Contrairement à ce qu’on aurait tendance à croire, les estuaires réservent souvent de bien belles surprises et il n’est d’ailleurs pas rare d’attraper de jolis bars de plus de 2 kg. Si vous vous trouvez en Bretagne, vous devriez alors vous en donner à cœur joie notamment en pêchant l’Odet ou encore les nombreux estuaires situés à la pointe du Finistère. Comme toujours, lorsque les eaux sont claires, je vous recommande d’utiliser une longue tête de ligne en fluorocarbone (2 m minimum). Plus vous serez discrets, plus vous augmenterez vos chances de réussite. Au même titre que pour la pêche du black-bass, le but est de lancer votre leurre au ras de la bordure (quand le niveau d’eau le permet) et le ramenez assez rapidement en donnant de temps à autre un coup de scion pour imprimer au leurre une vive accélération. Inutile de marquer des pauses, vous jouez ici sur l’agressivité des poissons. Méfiez-vous, les touches interviennent souvent lors des premiers mètres. Cette technique est très intéressante à partir de la fin du mois d’avril jusqu’à la fin du mois d’octobre. Si jamais vous vous trouverez en vacances à proximité d’un estuaire, emmenez avec vous quelques Bevy Shad 60 SP, vous ne le regretterez pas !