LUCKY CRAFT BLOG

La pêche au leurre permet d’attraper de nombreux de poissons. Récemment, Emmanuelle Legoy, membre du team Lucky Craft, s’est rendue à Barfleur, dans le Cotentin, pour une petite partie de pêche du bord. Les tubes de la marque Zoom étaient de sortie et ont démontré, une fois encore, toute leur efficacité !

La semaine dernière, je me suis rendue à Barfleur, dans le Cotentin, histoire d’aller titiller les carnassiers au leurre. Comme je ne possède pas de bateau, je pratique donc exclusivement du bord. Pas toujours facile donc, mais croyez-moi, il est tout de même possible de réaliser quelques coups de ligne sympathiques. J’ai donc pris l’option de pêcher avec des leurres souples appelés « tubes » de la marque Zoom. Connus et reconnus pour leur efficacité en eau douce, les tubes sont aussi très appréciés par les prédateurs marins. Pour pêcher du bord sur les zones rocheuses, j’ai donc opté pour le montage carolina. Ce montage est très simple, le leurre est monté sur un hameçon de type texan. Ce dernier est ensuite relié à un bas de ligne en fluorocarbone en 50/°°. J’utilise du fluorocarbone assez gros de manière à éviter les casses. Il est vrai que celui-ci est soumis à rude épreuve. Il faut donc qu’il puisse parfaitement résister à l’abrasion. Pour que le montage et le leurre descende rapidement au fond, je place ensuite une petite balle en tungstène. La pêche consiste à bien gratter le fond pour susciter l’attention d’une petite vieille ou d’un autre petit poisson caché sous un rocher. La technique est très efficace et vous permettra de tirer très fréquemment votre épingle du jeu. J’ai remarqué que les tubes Zoom sont très efficaces et plus spécifiquement les modèles verts. Il faut dire que ces leurres qui sont salés dans la masse ne laissent pas les carnassiers indifférents. De plus, ils les gardent en gueule plus longtemps. De ce fait, vous disposerez toujours d’un peu plus de temps pour réaliser un ferrage efficace. Cette technique est assez facile à mettre en œuvre. Je l’ai d’ailleurs fait découvrir à un ami qui a aussi réussi à attraper 4 vieilles. Pour une première, plutôt pas mal. Je crois que lui aussi va vite se convertir au tube ! Si vous aussi, vous souhaitez découvrir cette pêche du leurre, n’hésitez pas. Une fois que vous aurez testé les tubes Zoom, il vous sera bien difficile de faire marche arrière !

Emmanuelle Legoy

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Les poissons-nageurs permettent d’attraper de nombreuses espèces de carnassiers. Fin de semaine dernière, Fabien Duran est allé faire une petite sortie du bord dans le but d’aller leurrer quelques barracudas. Une fois encore, le Flash Minnow 110SP n’a pas mis bien longtemps à démontrer toute son efficacité !

Le Flash Minnow 110SP pèse 16,5 g et compte tenu qu’il est suspending, c’est-à-dire qu’il reste dans la même couche d’eau lors d’une pause, ce modèle se maintien donc parfaitement dans l’eau. Sa faible profondeur de nage et son transfert de masse  qui se fait sur plus de la moitié du corps du leurre font du Flash Minnow 110SP un excellent leurre de prospection. Si son efficacité n’est plus à démontrer sur le loup, encore fallait-il réussir à séduire un occasionnel barracuda en maraude. C’est ce que j’ai réussi à faire à la fin de la semaine dernière. Alors que les Sea Finger 173 ou les B’Freeze 128SP ne donnaient aucun résultat – chose plutôt étonnante – malgré la présence de quelques chasses éparses, j’ai décidé de sortir de ma boîte à leurres un de mes poissons-nageur fétiches : le Flash Minnow 110SP coloris Skeleton Sardine. C’est en faisant une récupération linéaire et en marquant quelques petites pauses que j’ai réussi mon pari : mettre au sec un barracuda. Ce carnassier de plus en plus présent sur nos côtes (façade méditerranéenne), s’est emparé du leurre à seulement quelques mètres de moi. Un beau poisson combattif qui ne s’est pas laissé faire mais qui s’est laissé séduire par le fameux Flash Minnow 110SP, un leurre incontournable qui compte de nombreux poissons à son actif. Donc si vous recherchez un leurre très efficace qui vous permettra de prospecter rapidement un maximum de terrain, le Flash Minnow est alors fait pour vous !

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En ce mois de juillet, me voila parti pour deux jours de pêche en Bretagne du coté de Bénodet. Raphael qui m’a très gentiment invité vient me chercher, une petite étape au camping pour poser ses affaires et manger (merci au passage à ses parents) et c’est parti pour une après-midi de pêche en mer en bateau.
Une mer d’huile, pas de vent… Raphael me dit que cela risque d’être compliqué pour le bar…

Nous nous y essayons quand même en pêchant aux leurres souples et notamment des Opti Shad Lucky Craft 4’’ en coloris Pearl White et Hot Belly Bass ainsi que d’autres shads. Les touches de vieilles s’enchainent mais toujours pas de bar à l’horizon…

Puis au bout de 30 minutes de pêche, je prends une grosse touche au Opti Shad 4’’ Pearl White sur tête plombée de 15g, j’annonce à Raphael une belle vieille. Voyant le combat il me dit qu’il ne s’agit certainement pas d’une vieille mais surement d’un gros bar. En effet au bout de quelques minutes, on aperçoit dans l’eau un très joli bar. Après environ 5 minutes de rush dans les rochers (merci le bas de ligne fluorocarbon Iron Athlète 14lb de 3m) le poisson arrive à l’épuisette… Il est énorme. Moi qui n’ai fait que quelques dizaines de petits bars je suis impressionné…

79cm de muscles, mon plus gros bar ! yessssssss !
Puis c’est le calme plat au niveau des bars. Quelques vieilles et lieus se laisseront prendre.

Le lendemain, départ assez tôt et c’est repartis. Les bars ne se montreront pas plus actifs que la veille à part ce petit, capturé au Flash Minnow 95MR coloris Cherry Berry.

Puis ce ne seront que des vieilles qui se laisseront séduire par nos leurres, surtout des Opti Shad 4’’ et 2’’.

Le lendemain matin je rejoindrai mon père à Locmariaquer et ferait deux bar du bord au Gunnish 75.

Pour ce qui est des combos, j’ai utilisé deux ESG :
– Une ESG 7’’7 3-30g pour pêcher aux leurres souples
– Une ESG 8’’7 3-30g pour pêcher aux poissons nageurs

A bientôt et merci à Raphael pour ces deux jours

Tom

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“Ce leurre correspond à la version amaigrie du célèbre Flashminnow Suspending. Plus de masse interne mais des billes de transfert de masse pour des distances de lancer record. D’une taille de 17,3 cm pour un poids de 20 gr sa profondeur de nage peut s’élever jusqu’à 60cm. Il s’agit d’un leurre « Slow Floating » : remontant doucement à l’arrêt. Si les tests se sont avérés concluants, en méditerranée sur le loup, l’objectif à atteindre était de capturer un barracuda, poisson carnassier affectionnant particulièrement les leurres longs et effilés. Le Flashminnow Sea Finger semblait tout à fait approprié. Et à ce jeu, il ne m’a pas déçu. En témoigne ce beau poisson pris au lever du jour sur une animation relativement lente avec une simple récupération linéraire.”

Un streeteur parmi les palmes

Le 5 aout à eu lieu l’open Float Tube GN-CARLA de Graon en Vendée. Etant en vacance, je décide de changer un peu des compétitions Streetfishing® pour m’essayer aux compétitions float tube.
Petite pause à Anger sur la route pour tenter un aspe et c’est finalement une jolie perche qui se laissera tenter par mon microjig avec en trailer un Opti Shad 2″ coloris Sweet Tooth !

En arrivant à La Roche sur Yon le samedi midi, nous passons au magasin de Xavier LECHALLIER pour acheter quelques leurres et discuter. Il nous explique un peu le lac que nous allons pêcher le lendemain, car nous ne le connaissons pas du tout, puis il nous indique quelques spots pour aller pêcher le samedi soir.

Passage à l’hôtel et direction un des lacs dont nous à parlé Xavier. Dès les premiers lancés, Jérémy fait une perche et me dit qu’il y en à d’autres. En effet, en 1h30 de pêche, nous en ferons une petite centaine de poissons comprises entre 20 et 35cm. C’était de la folie, elles mordaient à tout, du moment que l’animation était agressive. Une des plus grosses :

De retour à l’hotel, préparation du matos. Niveau combo, pour moi ce sera :
– Une canne Lucky Craft for Wander équipée d’un moulinet shimano rarenium 2000 garnis de tresse Lucky Craft Iron Athlète 8lb pour pêcher plutôt la perche avec des leurres de 2-3g.
– Une canne Lucky Craft LVR équipée d’un moulinet daiwa zillion coastal et garnis de tresse Lucky Craft Iron Athlète 14lb pour pêcher le bass et le brochet.
– Une canne Lucky Craft Shaky Head équipée d’un moulinet shimanio sephia 2500 pour pêcher perche/sandre/ bass selon l’activité des poissons.
10H, le départ est lancé !

Dès le début je fonce vers un spot qui parait propice : un ponton avec de nombreux bateaux garés le long.

Dès le premier lancé, je fais une perche de 23cm, puis au deuxième lancé, une autre du même calibre. Ca commence bien ! Puis les touches se raréfient et ayant entendu dire qu’il y a du Bass, je décide de monter un Sweet Beaver en weithless pour skipper sous le ponton et les bateaux. Au bout de trois lancés, je skippe mon leurre sous un canoë, je laisse descendre et gros toc dans la canne ! Je réponds par un ferrage appuyé, le poisson fonce sous le ponton, je sens mon bas de ligne frotter contre des cordages, mais je réussi à extirper le poisson de son abris, et c’est un joli Bass de 37,5cm qui arrivera au float après deux ou trois chandelles. Dans la bourriche, puis je relance au même endroit et même chose, un toc dans la canne, ferrage, le poisson à l’air plus joli mais se décrochera malheureusement au bout de quelques secondes. Je me remets ensuite à pêcher la perche et en refait une maillée et me fait couper deux fois par un brochet que je tenterai au LV-RTO mais sans succès. Bon, il est temps d’aller faire mesurer mes poissons. Bilan pour l’instant : 3 perches et un Bass.

Les deux heures qui suivront seront plus calmes avec seulement une perche de 20.2 qui ira dans la bourriche.

Puis je décide d’aller pêcher la mise à l’eau car personne n’y est allé et avec le sable que nous avons remué, il est possible que les blancs soient venus se nourrir et que les perches ne soient pas loin. Ce fut une bonne idée puisque je trouverai un banc de perche dans lequel j’en ferais 4 d’affilé entre 24 et 25cm. Je décide donc, pour les 2H qu’il me reste à pêcher, de tourner sur cette zone pour tenter de retrouver le banc et je referais ainsi deux autres perches du même calibre.

Niveau technique, j’ai décidé de me concentrer sur une pêche que je connais bien, c’est-à-dire que j’ai pêché en finesse avec des leurres souples montés sur microjig ou tête plombée de 2,5g. Le problème était qu’il y avait entre 5 et 10m de fond, il fallait donc bien prendre le temps de laisser couler le leurre. Cependant les perches mordaient sur des animations assez agressives, il fallait donc trouver un compromis entre animer rapidement mais sans que le leurre ne s’éloigne trop du fond ce qui est assez difficile en 2,5g… Il fallait donc laisser de longues pauses de retombée au leurre. J’ai pêché principalement en alternance avec des Live Baby Shad blanc, des Opti Shad 2″ Sweet Tooth et des Shads de 3’’ marrons.

Finalement je terminerai 3ème de cette open avec 10 perches et un Bass. Bravo aux organisateurs pour cette belle date et à David Himbert pour sa victoire. Merci à Xavier pour tout et à Clément pour le gilet de sauvetage !

Je reviendrai surement pêcher en Vendée.
A bientôt

Tom

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Pêcher le loup en port n’est pas complexe. Encore faut-il connaître les éléments clés qui vous faciliteront grandement la tâche dans la recherche de ce poisson tant convoité.

1. Pêcher le loup en port ne s’improvise pas !
Pour pêcher en toute sérénité, vous devez prendre en compte deux points importants. Le premier a trait à la réglementation à laquelle chaque port est soumis. Un conseil : la veille de votre sortie, n’hésitez pas à vous rendre à la capitainerie pour solliciter de la part du personnel en place l’autorisation de pratiquer votre passion. Au besoin, expliquez clairement votre mode de pêche. Rendez-le vivant et attirant. Faites prendre conscience au gestionnaire des lieux que vous saurez être une personne responsable, très respectueuse de l’environnement immédiat qui l’entourera. C’est bien souvent à cet instant que l’interdiction pourra se transformer en une tolérance partielle ou totale. Il serait dommage de vous rendre sur un site où vous ne pourriez pas être en mesure de lancer un seul leurre. Le second point important est de bien repérer le site et de vous renseigner au maximum sur la météo ou les marées. Des sites internet pourront vous y aider. D’un point de vue géographique, « Google Earth », ou « Google Maps » vous donneront une vision globale du lieu sur lequel vous avez jeté votre dévolu. Pour la force et la direction du vent « Windguru » se révèlera très efficace. Enfin, pour les marées, si en Méditerranée ces dernières sont faibles comparées à celles des côtes atlantiques, leur impact est réel sur l’activité des poissons. Sur ce point « Shom marée » vous indiquera les différentes hauteurs d’eau pour un horaire donné. Pour cette pêche, c’est d’ailleurs bien souvent à l’occasion d’une marée haute avec un vent faible à modéré que vous pourrez vous retrouver face à un beau pic d’activité. De belles prises sont néanmoins possibles dans des conditions météorologiques différentes. Il faut l’avouer, le hasard peut parfois bien faire les choses !

2. Utilisez un matériel adéquat
Arpenter les ports impliquant de voyager léger, votre matériel devra être en adéquation avec ce mode de pêche. Pour ce faire, privilégiez des cannes d’une longueur comprise entre 1,90 et 2,30 m maximum. Une canne trop courte comme une canne trop longue vous empêcheront de bien prospecter un secteur donné car vous serez gênés dans la gestion de vos animations. Leur grammage se situera idéalement entre 3 et 15 g. Les cannes type médium-light sont ici tout à fait appropriées comme la Lucky Craft ESG II HXF 7’7, donnée pour une puissance comprise entre 2.6 et 23 g et pour une longueur de 2.30 m environ. Si descendre dans de l’ultra-light est envisageable, il faut quand même pouvoir s’attendre à brider un beau spécimen en toute quiétude !

Concernant votre moulinet, préférez un 2500. Un moulinet de plus grande capacité est loin d’être indispensable car vos lancers dépasseront rarement une distance supérieure à une trentaine de mètres. Pour la tresse et le bas de ligne, évitez les diamètres trop fins. Côté tresse restez sur du 10 à 13 centièmes maximum. De même pour le bas de ligne (qu’il soit en nylon ou en fluorocarbone,) le bon compromis se situe entre 20 et 25 centièmes. Nous ne sommes pas dans du rock-fishing à proprement parler, mais dans une pêche légère, tout en finesse, destinée à tromper la légendaire méfiance des loups. Côté leurres, une recommandation : utilisez des leurres souples ou des petits poissons nageurs ! Pour les choisir, orientez-vous vers ce que vous pourrez observer comme poisson fourrage. Dans ce genre de configuration il est rare que la nourriture des prédateurs soit très volumineuse. Des leurres souples d’une taille comprise entre 2 et 4 pouces feront très bien l’affaire. A titre d’exemple : les Alive Shad (Roboworm) et les Finesse Worm (AAT) en taille 3 ou 4.

Pour les leurres souples, qui restent les leurres que j’utilise à 90 % en port, ne vous cassez pas trop la tête pour les équiper ! Une simple tête plombée ronde pourra très bien faire l’affaire. Son grammage se situera entre 2 et 5 g. Pas forcément besoin de plus dans ces lieux souvent calmes avec peu de courant.
Côté leurres durs, les jerkbaits tels que les Pointer 65SP et 78SP, Flash Minnow 80SP, et Humpback Minnow 50SP, seront les plus judicieux à employer.

Au demeurant ne laissez pas de côté les leurres de surface tels que les Bevy Pencil, ou les Sammy 65 et 85. Les attaques en surface sont toujours spectaculaires. Il serait dommage de s’en priver !

3. Les bons postes
Certains doivent retenir toute votre attention : le moindre espace entre deux bateaux, un bateau isolé, toutes les pannes où sont implantées des bornes lumineuses, les quais éclairés et leurs bordures, les bouées isolées, les fins de pontons, les bateaux dont la proue et/ou la poupe sont éclairées, les passes…

Essayez de tout passer au crible ! Si possible, ne négligez rien et abordez chaque poste « à pas de loup » en vous avançant quasiment accroupis. Pêchez au besoin avec un genou à terre. Dans tous les cas et si vous le pouvez, restez à un bon mètre du quai. Une ombre, un pas lourd, un geste trop brusque fera fuir un poisson sur ses gardes. Il ne faut pas perdre à l’esprit que ce sont les loups en poste que vous recherchez, ceux à l’affût et qui n’attendent que le passage de votre leurre pour s’en saisir. Il s’agit bien d’une vraie pêche en « finesse », dans tout son art…

Sur le bon poste, et lorsque vous pêchez aux leurres souples, jetez votre leurre et laissez-lui prendre contact avec le fond. Entamez immédiatement une récupération entrecoupée de légers twitchs. Elle ne devra être ni trop ni lente, ni trop rapide. Votre leurre doit évoluer à la manière d’un petit poisson désorienté. Si vous pêchez autour d’un bateau isolé, ou entre deux bateaux, la touche intervient généralement une fois la moitié de la longueur des bateaux dépassée. Ici, les loups sont en embuscade sous leurs coques. Pour les quais ornés de bornes lumineuses ou de lampadaires, les fins de pontons, ou les bordures, les loups sont souvent postés à leurs pieds. Veillez alors à ne jamais sortir votre leurre de l’eau tant que vous ne l’aurez pas senti toucher le quai. La touche intervient à ce moment dans 80 % des cas. On peut dès lors imaginer que lorsque le poisson-prédateur aura senti sa proie potentielle bloquée par un obstacle, celui-ci estimera être en mesure de déclencher son attaque. A cet instant, attention à la touche ! Soyez vigilants car les loups ont tendance à rechercher immédiatement les cordages ou à passer sous les pontons. Vous devrez alors rapidement écourter le combat et essayer de sortir convenablement leur tête de l’eau. Un conseil, relâchez-les quelques mètres plus loin sur une partie du parcours déjà effectuée. Moins d’agitations il y aura dans l’eau, plus vous aurez de chance d’en piquer un second, si tant est qu’il ne soit pas seul.

4. Une pêche à la limite du Street Fishing®»
Pêcher en port vous amènera à rencontrer des plaisanciers et beaucoup de pêcheurs savent qu’il n’est pas forcément aisé de pratiquer cette discipline en leur présence. En effet, qui n’a jamais croisé le regard intrigué des badauds attroupés aux terrasses des cafés ou en goguette le long des pannes ? Personne il me semble… Mais il faudra vous en accommoder, car les questions seront fréquentes. « Mais ?! Vous pêchez là-dedans ? », « C’est sale non ? ». Eh bien non, pas forcément. Alors à vous de sauter sur l’occasion pour démontrer aux passants que toute une vie existe dans ces lieux qu’ils considèrent souvent comme une vraie poubelle plutôt que comme un véritable terrain de jeu. Faites-leur prendre conscience qu’un port n’est pas obligatoirement un cimetière sous-marin, mais tout un enchevêtrement de caches potentielles où des heures de prospections peuvent être envisagées. Faites tomber les préjugés et là encore, expliquez-leur cette pêche en milieu urbain, à la limite du « Street Fishing® ». Vous vous demanderez sûrement pourquoi je dis « à la limite du Street Fishing® ? Simplement car tout comme en street, les déplacements et les prospections sont rapides, de quais en quais, de bordures en pontons, avec un matériel léger, très maniable et quelques leurres dans la poche. Les obstacles sont légion et chacun d’eux pouvant receler une cache, ils devront devenir vos alliés tout au long de votre parcours. Enfin, on dit « pêche de rue », car le principe de la relâche d’un maximum de poissons est également préconisé. Pensez à préserver votre jardin. A cet effet, l’appareil photo vous permettra d’immortaliser vos prises au lieu de les conserver. L’important n’est pas de remplir le frigo mais bien de passer un agréable moment au bord de l’eau !
Finalement, vous en conviendrez, les possibilités de pêche dans ces lieux sont démesurées et nul doute que si vous ne l’avez pas encore pratiquée, vous en deviendrez complètement « addict » !

Alors, si l’expérience vous tente, il ne vous reste plus qu’à franchir le pas !

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Début 2012, nous vous présentions le FAT SMASHER, un petit swimbait au corps bien gonflé. En ce milieu de saison je tenais à vous présenter son grand frère : le SMASHER 145S. Petit topo sur ses caractéristiques et quelques conseils d’utilisation.

De forme plus fine et plus effilée, le SMASHER 145S provoque pourtant un gros déplacement d’eau grâce à son système articulatoire en quatre parties.
Ce leurre est un modèle coulant (sinking), il a donc la capacité de couler lorsque l’on marque une pause et donc de prospecter différentes couches d’eau. Avec une récupération rapide et une canne bien haute, vous pourrez aussi le faire évoluer au-dessus des herbiers.
C’est un leurre sans bavette (lancers très longs) muni d’un système d’attache positionné à l’horizontale. Cette position sera la même sur les phases de pause.
Sa taille est de 14.5 cm et son poids assez correct est de 28.5 g : il peut être utilisé avec une large gamme de cannes.

Conseils d’utilisation :
• Alterner le linéaire avec des temps de pause.
• Bien compter la vitesse de descente du leurre (environ 5 à 6 secondes/mètre) suivant la densité de l’eau.
• Suivant la situation, inclinez la canne vers le haut pour les pêches shallows et vers le bas pour bien prospecter les couches d’eau plus profondes.

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Aujourd’hui, je vais vous présenter un leurre : le Pointer 78XD (Extra Sinking). Il réserve bien des surprises à ceux qui savent l’utiliser correctement. Apprenez donc à bien manipuler ce leurre dont vous ne pourrez plus vous passer !

Souvent mal utilisé, les capacités du Pointer 78XD sont trop souvent sous-estimées. Il mériterait pourtant une place de choix dans votre boîte à leurres ! Quel dommage de passer à côté d’un leurre aussi efficace par manque de connaissance de la large gamme Lucky Craft. Les personnes que je connais et qui emploient spécifiquement ce type de leurre sont des pêcheurs de black-bass, en étang. Ses atouts ne sont pourtant pas négligeables pour la pêche en mer. En effet, celui-ci permet bien souvent de faire la différence par rapport à sa copie conforme « Suspending » : il est plus lourd, 12 g et 7 cm pour le Pointer 78XD contre 10 g et 7 cm pour la version Pointer 78SP. Même si 2 g ne sont pas grand-chose, il se lance bien plus loin !
Ses points forts : la nage, assez serrée mais juste ce qu’il faut de woobling avec un léger rolling, de quoi faire sortir de leur torpeur les poissons apathiques. C’est en tout cas dans ces occasions que je l’emploie.
Autre atout : il est coulant, ce qui permet, lors des pauses, de le voir descendre à l’horizontale tout doucement et de regagner la couche d’eau non superficielle dans laquelle il évolue en nage linéaire. Il est ainsi possible d’exploiter à nouveau et sur une distance variable le ras du fond, en modérant la vitesse de récupération.
Voyez un peu le résultat en photos !

Il faut pouvoir raser le fond pour les tenter, sinon…
Bien sûr, il y a bien d’autres utilisations possibles, mais c’est ici son aspect coulant qui révèle toute son attractivité.
Pour le coloris, eh bien comme pour les autres leurres, il faut le choisir en fonction des poissons fourrages présents, mais souvent dans des teintes assez foncées. Je vous conseille d’en avoir au moins un ou deux exemplaires en coloris différents, histoire de faire face à toute situation difficile.

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Aujourd’hui, j’ai testé pour vous le Micro Cra-pea de chez Lucky Craft. Découvrez les atouts de ce leurre très efficace !!

Lors de mes essais du Micro Cra-pea, j’ai choisi principalement de prospecter la perche et ces essais ont été assez concluants. En effet, dès les premiers lancers, j’ai fait pas mal de petites perches en le ramenant assez rapidement, sans pause.

La période de l’année implique que ce sont surtout les petits qui sont actifs. Mais, persuadé que ce leurre qui plonge assez profond pour sa taille saura séduire de plus gros spécimens, je décide de retenter l’expérience dans un autre endroit de la Marne. Au bout de trois lancers j’attrape cette perche d’une trentaine de centimètres, malgré les conditions difficiles du mois de juillet !

Un petit conseil : si vous comptez pêcher la perche avec, remplacez le simple sans ardillon, indispensable pour pêcher la truite et ne pas trop les abimer, par un petit triple, car sinon les ratés seront assez nombreux…

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J’apprécie particulièrement de tester ou de faire tester l’efficacité de certains leurres sous d’autres cieux et latitudes que les nôtres, c’est-à-dire à l’étranger. Cette fois-ci, je suis parti en Nouvelle-Zélande !

On sait que les leurres Lucky Craft prennent du poisson un peu partout dans le monde, jusque là rien de bien nouveau. Mais à la moindre occasion, j’en profite toujours, histoire de voir si les poissons réagissent de la même façon qu’en France et sur les mêmes leurres.
Alors c’est pourquoi, lorsque Loris, dit « Berna », m’a annoncé son départ vers la Nouvelle Zélande, hop ! J’ai fait une petit sélection et « let’s go » direction les latitudes extrêmes de ce pays fantastique pour la pêche des salmonidés !

Ma sélection a été orientée vers des leurres semi-plongeants et plongeants : en effet, là-bas c’était presque l’hiver… Les leurres incontournables pour la truite : le B’Freeze/Pointer en 78SP et LB, Flash Minnow 95MR.

Photos 1 et 2 : voyez un peu les belles prises !
Ces leurres sont véritablement des incontournables, qui collent bien avec toutes sortes de proies vivant dans les rivières à truites. Les résultats auraient certainement étés meilleurs à une autre saison, mais bon on s’en contentera !
Pour les coloris nous avons fait comme on le sentait et un peu au hasard. Enfin presque, car les poissons fourrage ne sont pas légion, mis à part les truitelles, tacons, smolt, une espèce de chabot endémique, et un semblant de vairon voire plutôt une loche.

Photo n°3 : le nom vernaculaire de ce poisson est Common Bully (gobiomorphus cotidionus)

Photo n°4 : cela s’appelle Dwarf golaxias (golaxias divergens)
En fait, ce dernier est assez atypique comme poisson fourrage mais dans la gamme Lucky Craft, on est sûrs de pouvoir trouver un coloris s’y rapprochant !
Encore une fois, ces leurres prennent du poisson partout du moment qu’ils arrivent au bout de notre canne et qu’on y croit un peu !!

Je tiens à remercier LORIS pour m’avoir donné l’exclusivité de ces magnifiques clichés.
Alors en conclusion, même sous d’autres latitudes, emmenez-les sans hésiter une seconde !!

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