LUCKY CRAFT BLOG

Il y a de cela quelques jours, je vous avez déjà parlé du B’Freeze Pointer 78SP qui m’avais permis de prendre quelques perches et un brochet. Ce petit leurre ne paye pas de mine, mais pourtant, je peux vous assurer que j’en suis vraiment pleinement satisfait.

J’ai la chance d’habiter à proximité de Rennes et ce ne sont pas les bons coins de pêche qui manquent. Lorsque j’ai un petit moment, j’essaye de me rendre le plus souvent possible à la pêche, lorsque mon activité professionnelle me le permet. Récemment, alors que j’étais en pause déjeuner, j’ai réussi à leurrer un brochet de 59 cm. Certes, ce n’est pas un monstre, mais c’est toujours un coup de ligne sympathique. Après une courte séance photo, je l’ai remis à l’eau. Le B’Freeze Pointer 78SP est un petit leurre vraiment parfait pour ce genre de pêche éclair. Pour ce qui concerne son animation, il n’y a rien de bien compliqué. Il suffit de le récupérer en linéaire et de donner quelques coups de scion de temps à autre pour lui imprimer une petite accélération, permettant ainsi de simuler une proie en train de prendre la fuite. Pour pêcher convenablement avec ce petit leurre, je vous recommande bien évidemment d’utiliser du matériel Light. Une canne courte d’1,80 m équipé d’un petit moulinet fera parfaitement l’affaire. Je vous encourage en tout cas à tester ce leurre surtout si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le faire. C’est vraiment un petit poisson-nageur très intéressant qui devrait retenir très rapidement votre attention au fil de vos sorties !

Thibault

Avec les jours qui rallongent sensiblement au fur et à mesure des semaines qui passent à une vitesse folles, je ne sais pas si vous êtes comme moi mais ma canne et mes quelques leurres ne quittent plus le coffre de ma voiture. Dés que j’ai fini le boulot, je me dirige vers un plan d’eau ou vers un petit étang histoire d’aller faire nager quelques poissons-nageurs !

Depuis l’ouverture de la pêche de la truite, je dois dire que je me suis essentiellement concentré pour le moment sur cette espèce. En effet, quoi de plus agréable que de pêcher dame truite au leurre ? Depuis peu, j’ai décidé d’utiliser le même matériel très « light » pour aller faire le coup du soir, notamment dans un petit étang qui se trouve à côté de chez moi. Lorsque j’ai plus de temps, j’avoue avoir un petit faible pour pêcher les brochets, les perches et les sandres dans la Vilaine avec des leurres de taille plus conséquente. Mais actuellement, lorsque j’ai une heure maxi devant moi, l’idée est d’essayer de déjouer la méfiance des petites perches. C’est donc avec les leurres que j’utilise souvent pour pêcher les truites que je me suis rendu au bord de l’eau. J’avais soigneusement monté un B’Freeze 48 LB (coloris Ghost Vairon). Ce leurre ne nage pas vraiment très profond mais il a vraiment l’avantage de se propulser facilement et il est aussi très efficace. Une simple récupération linéaire suffit pour déclencher une touche. En une heure, j’ai réussi à leurrer 3 perches (entre 20 et 29 pour la plus grosse) ainsi que 2 petits brochets qui n’étaient pas maillés. Je les ai décroché délicatement et je les ai remis avec le plus grand soin à l’eau dans l’espoir qu’ils puissent bien grossir.

Je dois dire qu’il n’y a pas que la taille qui compte à la pêche, le principal étant de prendre du plaisir à pratiquer sa passion et surtout réussir à déclencher quelques touches. Avoir quelques attaques après une bonne journée de boulot vous permet de terminer votre journée en beauté. En tout cas, je crois que mon petit B’Freeze 48 LB n’est pas prêt de quitter ma boîte qui se trouve dans mon coffre ! Je compte y retourner rapidement mais cette fois-ci, ce sera dans un autre étang, histoire de découvrir un autre endroit !

Thibault

Cette première date de la saison a lieu dans un réservoir de pêche à la mouche dans la Creuse qui n’a jamais été pêché au leurre. Aussi, je m’attends à ce que les touches soient nombreuses et les poissons assez actifs. M’étant pas mal entrainé en réservoir truite ces derniers temps, c’est confiant que j’aborde cette date. Parmi les leurres qui sont ressortis et qui auront une place de choix dans mes boîtes il y aura : L’Area’s, des cuillères ondulantes, des Cra-Pea et des Wander en taille 60 et 45 mm.

La première manche débute et j’ai beau passer tous mes classiques sur les poissons que je vois devant moi (ondulante, tournante, Area’s, leurres souples…), malgré deux ou trois touches timides, je n’arrive pas à concrétiser… Et pourtant il se fait du poisson autour de moi. Il est temps de vite se remettre en question ! Je mets alors un Wander 45 au bout de ma ligne et réussis à déclencher une truite de 54 cm sur des animations très rapides ! Ca y est, je rentre dans les points ! Je poursuis donc avec ce leurre mais les poissons qui marsouinent sont trop loin. Pour les atteindre, je passe alors sur un Wander mais en taille 60. Au premier lancer, je me fais attaquer de manière spectaculaire en surface à peine le leurre tombé dans l’eau. S’en suivra un combat de titan et finalement je capturerais le « big fish » de la fournée, un magnifique poisson de 74 cm ! Cinq minutes plus tard, je décrocherais un autre poisson, mais déjà la manche se termine…

Pour la deuxième manche, je tombe sur un secteur qui vient d’être pêché par les autres concurrents ce qui risque de ne pas rendre la pêche facile… Très peu de poissons sont sortis et c’est finalement avec mon Wander 60 que 5 minutes avant la fin de la manche, je pique un poisson de plus de 55 cm.

Au final, la pêche a été très surprenante, très peu de poissons au leurre souple et beaucoup de poissons sur des animations extrêmement rapides et notamment au leurre de surface. Avec du recul, c’est logique ! Ces poissons avaient l’habitude d’être pêché avec des streamers et autres mouches plutôt discrètes. Il fallait surprendre les truites avec des choses qu’elles n’avaient jamais vues : top water, jerkbait animé très rapidement…

Je me suis classé à la 6ème place ce qui est satisfaisant et me met d’entrée dans la course pour le top 3 final ! La saison est encore longue. Affaire à suivre.

Tom

Avec la grande diversité de leurres que l’on trouve sur le marché, faire son choix n’est pas chose facile. Pour ma part, je vais tout miser sur le FlashPointer 115 MR (Lucky Craft). Ce poisson-nageur m’a souvent apporté de bonnes surprises !

« L’ouverture du carnassier en 2e catégorie n’est pas la journée la plus simple dans l’année. Il y a beaucoup de monde sur l’eau ou au bord de l’eau et il n’est pas toujours facile de trouver la zone de tenue des carnassiers. C’est pour cette raison que j’opte pour le FlashPointer 115 MR qui me permet de prospecter rapidement les postes et de pouvoir battre ainsi un maximum de terrain. Comme ce poisson-nageur est équipé de trois hameçons triples et que la règlementation en France en eau douce interdit l’utilisation de trois triples, j’enlève celui du milieu que je remplace par une petite palette de cuiller. Lorsque la luminosité est assez sombre, j’opte pour une palette longue dorée ou lorsque les eaux sont piquées. Lorsque la luminosité est plus intense, je préfère plutôt utiliser une longue palette argentée. Le FlashPointer 115 MR est un leurre de prospection par excellence qui intéresse surtout les poissons qui sont en activité ou qui permet de décider les carnassiers qui se tiennent à proximité de la bordure. Pour ce qui concerne l’animation, rien de bien compliqué. Une récupération linéaire en faisant des jerks est généralement celle qui fonctionne la mieux. En jerkant ce poisson-nageur, celui-ci va émettre des reflets importants qui ne mettront pas bien longtemps à décider les carnassiers à en faire qu’une bouchée. Ensuite, pour ce qui est du choix des coloris, je vous recommande tout particulièrement le coloris Aurora Gold Nothern Perch ou encore le coloris MS American Shad.

Je vous souhaite à toutes et tous le meilleur pour cette nouvelle saison qui arrive en espérant que vous prendre toujours autant de plaisir à pratiquer votre passion que vous aurez encore plus de touches ! »

Jérôme Giraud.

Les caractéristiques du Flashpointer 115 MR
Longueur : 115 mm
Poids : 16,5 g
Profondeur de nage : de 1,5 m à 1,80 m
Type : Slow sinking
Taille des triples : n° 6 VMC

C’est avec grand plaisir que j’ai eu récemment l’occasion de me rendre au bord de l’eau pour aller traquer dame truite. Mon compagnon du jour, l’Humpback Minnow a fait le job !

Par un bel après-midi d’avril, j’ai décidé d’aller pêcher un affluent du Couesnon. Au moment de l’ouverture, cette rivière avait un débit trop important rendant la pêche extrêmement difficile. Si vous êtes comme moi, un afficionado de la pêche au leurre dur, vous ne devez pas être sans connaitre l’Humpback Minnow 50 SP. Ce petit leurre de 50 mm s’anime vraiment très facilement et il a aussi vraiment l’avantage d’être vraiment très efficace. Pour ne rien vous cacher, il m’a fallu attendre uniquement le 2e lancer pour attraper ma première truite fario. Coup de chance ? Peut-être… mais il n’empêche que j’ai une confiance aveugle en ce leurre. Il possède une nage très serrée et, de par sa petite taille, il imite à merveille une petite proie qui entre dans le régime alimentaire des truites. Les coloris qui imitent la robe d’un goujon ou d’un vairon sont vraiment très efficace. Je fais toujours en sorte de me rapprocher du coloris de celui du ou des poissons qui entrent dans le régime alimentaire de dame truite. Ce leurre me permet tout aussi bien de pêcher dans les zones soumises au courant que dans les endroits plus calmes. Au cours de cette sortie, j’ai réussi à leurrer 5 truites en un peu plus de 2 heures de pêche. Vous comprenez maintenant pourquoi l’Humpback Minnow ne quitte jamais ma boîte à leurre !

Thibault Leperchois.

On parle souvent du leurre utilisé mais parfois, on omet de parler du coloris. Pourtant, je reste convaincu que dans certaines conditions, le coloris prime même sur le leurre. C’est ce que j’ai encore pu remarquer lors d’une sortie dans le Verdon pour traquer les truites au poisson-nageur.

C’est à la fin du mois du mars que je me suis rendu sur le Verdon dans l’espoir de pouvoir leurrer quelques truites au leurre et plus particulièrement, au poisson-nageur. Le week-end qui suivait l’ouverture, j’avais réalisé une jolie pêche avec le B’Freeze 48 LB SP, coloris Ghost vairon mais j’avais pris beaucoup de truites non maillées. Pour essayer de séduire les plus grosses, j’ai alors décidé de pêcher cette fois-ci avec des leurres de plus grosses tailles, c’est-à-dire de 60 mm minimum. J’ai donc utilisé des Flashminnows 65 et 80, des B’Freezes 65,78 et les Bevys Shad 75 pour les zones les plus profondes…. Finalement, les deux leurres qui ont le mieux fonctionné ont été le le Slender Pointer 67 MR coloris Pearl Vairon et le B’Freeze Ghost Vairon. Le Slender Pointer bénéficie d’un profil très effilé et mince ce qui en a fait un leurre parfait pour les rivières à haut débit. Pour être en règle, j’ai enlevé le triple ventral et cela n’a en rien affecté sa nage et son efficacité. Les petits B’Freeze ont eux aussi tenu toutes leurs promesses. Mais ce que j’ai surtout remarqué pour la pêche des truites en eaux claires, c’est que le coloris passe avant les vibrations. Pour preuve, sur le même spot, j’ai passé le même type de leurre et seul le coloris m’a permis de faire la différence. Je vous recommande donc très vivement les leurres de coloris Ghost Vairon et Pearl Vairon que l’on trouve au sein de la large gamme Lucky Craft. Jouer la carte du mimétisme n’est jamais une grosse prise de risque !

Kong Pheng Ly.

Comme toujours, à la pêche, le plus important est de s’adapter aux conditions rencontrées. Il ne faut jamais partir avec des certitudes en têtes car la pêche peut changer ou se montrer complètement différente à celle que l’on s’attendait. C’est ce qui s’est passé pour moi lors de l’ouverture qui s’est montrée très compliquée. Heureusement, pour tirer mon épingle du jeu, j’ai du jouer sur la complémentarité des leurres. Voyons tout cela ensemble d’un peu plus près !

Comme l’an passé, le jour de l’ouverture de la pêche de la truite, j’ai rejoint un groupe d’amis à Valleraugue, petite commune des Cévennes gardoise, située au pied du mont Aigoual. Cette petite commune est traversée par la rivière l’Hérault qui y prend sa source. Comme toujours, j’étais motivé plus de jamais pour affronter les truites sur leur territoire. Dans un premier temps, j’ai été très surpris par le manque d’eau et par le fait que l’eau était encore vraiment très froide. La neige était encore présente au sommet des montagnes et les crues de cet hiver n’ont pas arrangé les choses. Compte tenu que la rivière est très encaissée, il faisait encore très sombre lorsque nous avons débuté notre partie de pêche. J’ai alors commencé ma pêche en utilisant un micro spinner Area’s en 5 g de manière à pouvoir prospecter rapidement les premiers postes et pour me faire une idée sur l’activité des poissons. Mes amis ont pris quelques mètres d’avance sur moi en remontant la rivière, je me suis alors contenté de pêcher derrière eux. En contre bas, je commence par repérer une petite veine d’eau que personne n’avait pêchée. J’y lance alors mon leurre à deux reprises à contre-courant en veillant à effectuer une récupération assez lente. C’est alors que j’ai ressenti une petite attaque qui s’est soldée par la prise d’une petite truite fario. J’étais alors le premier à ouvrir le bal ! Encore plus confiant qu’au départ, j’ai continué avec mon petit spinner (l’Area’s). Une petite demi heure plus tard, une 2e truite fario s’est emparé de mon Area’s. Dommage, toute deux n’étaient pas maillées. Je l’ai ai décroché avec grande précaution pour leur rendre ensuite délicatement leur liberté. AU fur et à mesure que le soleil pointait le bout de son nez, la lumière s’intensifiait sur la rivière et je n’avais plus la moindre touche. J’ai alors décidé de changer de leurre pour finalement opter pour un de mes leurres fétiches : l’Humpback Minnow 50 SP (coloris Ghost Ayu). J’ai alors aussi décidé de changer de stratégie en ne pêchant que les veines d’eau rapides créent par des obstacles. Je me postais alors en amont et je lançais mon leurre dans la veine d’eau rapide puis, pick-up ouvert, je laissais filer le leurre dans le courant. Je pêchais alors de l’aval vers l’amont. Après plusieurs tentatives infructueuses, j’ai ensuite monté un B’Freeze 48 DD (coloris Ghost Vairon) qui permet de pêcher un peu plus creux. En revanche, les résultats ne se sont pas fait attendre. En effet, j’ai ressenti une belle attaque et le poisson s’est ferré tout seul. En fin d’après-midi, j’ai décidé de repêcher avec l’Humpback Minnow (Coloris Brook Trout). Il s’agit d’un coloris un peu plus agressif que ceux que j’avais utilisé tout au long de cette journée. Ce coloris n’a pas laissé les truites indifférentes notamment les truites arc-en-ciel.

Je dois dire que pour ma part, j’ai terminé cette ouverture avec 5 poissons maillés et que la pêche n’a pas été facile. Les choses auraient pu être pires si je n’avais pas alterné les leurres suivant la configuration de la rivière et la luminosité. C’est en tout cas ce que je retiendrai de cette ouverture où il a vraiment fallu jongler entre les différents leurres Lucky Craft. L’avantage, c’est que les modèles utilisés sont parfaitement complémentaires. J’en ai eu la preuve !

Kong Pheng Ly.

Cela fait déjà une semaine que la pêche de la truite est ouverte. Comme beaucoup, j’ai eu la chance de participer à l’ouverture mais j’ai préféré attendre le 2e jour pour éviter l’affluence du jour J. Mon compagnon du jour : l’Area’s. Celui-ci s’est – une fois encore – montré à la hauteur de mes espérances.

Je pratique ma passion en Bretagne et je dois dire que nous sommes plutôt bien lotis ici en matière de cours d’eau, d’étangs et de rivières. Je commence toujours le début de saison par pêcher les truites puis les petits leurres laissent ensuite place aux plus gros pour aller traquer les perches, les sandres et les brochets dans le département de l’Ille et Vilaine. A l’occasion de l’ouverture de la truite (le dimanche), j’ai décidé d’aller pêcher sur un affluent du Couesnon. En effet, compte tenu que l’eau du Couesnon était à mon sens trop teintée, j’ai préféré me diriger vers l’un de ses affluents que je connais très bien. La petite rivière n’est pas bien large puisque celle-ci n’excède pas les 5 m de large. Autant dire qu’il faut toujours soigner son approche et pêcher fin pour essayer d’attirer toute la convoitise de dame truite. Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai décidé de pêcher avec l’Area’s 1/8 OZ (3,2 g). Ce mini spinnerbait est tout à fait surprenant car malgré sa petite taille, on ressent très bien ses vibrations jusque dans le blank de la canne. J’utilise essentiellement ce leurre pour pêcher les sorties de courant et les bordures un peu plus creuses, là où se cachent généralement les truites, surtout s’il y a quelques obstacles. J’ai réalisé des lancers en amont puis en aval suivant les postes. Au cours de cette sortie, j’ai réussi à leurrer trois truites. L’Area’s est un spinner qui se lance très bien et qui a vraiment l’avantage de pouvoir s’utiliser aussi bien par les débutants comme par les plus confirmés. En revanche, il est très important d’utiliser une canne très légère, adaptée pour propulser précisément un si petit leurre. Je vous encourage à le tester à votre tour. En tout cas, je compte retourner très prochainement traquer les truites et vous savez déjà quel sera le leurre que j’utiliserai !

Thibault Leperchois.

Classé dans la famille des poissons-nageurs de type jerkbaits, le B’Freeze 100 SP (Lucky Craft) est un leurre tout terrain. Si je voulais reparler de ce petit poisson-nageur aujourd’hui, c’est pour la simple et bonne raison que c’est le modèle qui m’a permis de prendre le plus de brochets. Focus sur un poisson-nageur facile à utiliser qui a vraiment l’avantage d’être très performant.

Du haut de ses 10 cm, le B’Freeze 100 SP peut tenir tête très facilement à de nombreux leurres. De type suspending, il remonte doucement dans la couche d’eau lorsqu’on marque un arrêt. Sa taille correspond parfaitement à celles des proies les plus couremment consommées par les brochets que l’on trouve sur nos zones de pêche. Pour rechercher les plus gros sujets, je vous recommande toutefois de passer à la taille supérieure en optant pour son grand frère, le B’Freeze 128 SP. Toutefois, grâce au B’Freeze 100 SP, j’ai tout de même réussi à attrapper des brochets de 90 cm jusqu’à 105 cm. Ce poisson-nageur a aussi l’avante de s’utiliser très facilement. Pour preuve, il suffit de le lancer et de le récupérer en linéaire en marquant des pauses de plusieurs secondes de temps à autre. Je vous conseille d’ailleurs de vous accrocher à votre canne car c’est généralement à ce moment précis que le brochet en profite pour s’emparer du leurre. En automne, lorsque les eaux se refroissent sensiblement, je privilégie les récupérations beaucoup plus lentes. Lorsque les brochets sont en revanche plus actifs, il ne faut pas hésiter à le récupérer plus rapidement en faisant d’ailleurs quelques twitchs afin de déclencher les attaques. Je trouve que ce leurre possède un volume et une densité importante pour un leurre de cette taille facilitant d’ailleurs ainsi les lancers. Pour ce qui est ensuite du choix des coloris, mon préféré reste incontestablement le Northern Pike car lorsque les brochets se nourrissent pas ou très peu, on peut jouer alors sur leur aggrésivité naturelle et leur instinct de défense de leur territoire. C’est aussi un bon leurre de prospection qui vous permettra de battre beaucoup de terrain en peu de temps.

Pour conclure, je dirais que peu importe la saison ou encore l’activité des poissons, le B’Freeze 100 SP devrait vous réserver de belles surprises ! Autant dire de suite qu’il ne faut pas hésiter à en avoir quelques-uns dans ses boîtes à leurres.

Tom Bontempelli.

Comme bon nombre d’entre vous, je serai présent très bientôt pour arpenter les berges des petites rivières à la recherche de dame truite. Pour pêcher les ruisseaux et les petites rivières, j’utilise principalement deux leurres que je souhaitais vous présenter aujourd’hui. Avec ces deux modèles, vous pourrez couvrir l’immense majorité des conditions rencontrées en ce début de saison.

Cela fait plusieurs années que je pêche la truite au leurre et pour être tout à fait transparent avec vous, j’utilise les mêmes modèles d’une année sur l’autre. Quand on a trouvé des leurres qui fonctionnent, à quoi bon en changer ? Le premier leurre incontournable est pour moi l’Area’S 1/8 OZ. Ce mini spinnerbait est tout juste incroyable car la palette se met vraiment à tourner dés qu’elle heurte l’eau. C’est vraiment un leurre qui a l’avantage d’être pêchant de suite. Ce modèle est à mon sens idéal pour pêcher les postes dont la profondeur oscille entre 30 cm et 1 m d’eau. Un sacré leurre pour pêcher toutes les sorties de courant et même les radiers.

Mon second leurre est le Bevy Minnow 33 Snacky. Ce bébé nageur de 33 mm a la particularité d’avoir une nage très serrée, souvent très attractive en début de saison. J’opte pour ce leurre en coloris Ghost Vairon. Compte tenu que le corps du leurre (Coloris Ghost Vairon) est assez transparent, celui-ci se teinte en fait suivant le couleur de l’eau. Un excellent petit poisson-nageur pour pêcher les truites en sorties de courant et dans les trous.

Pour utiliser convenablement ces deux petits leurres, je vous recommande d’utiliser une canne ultra légère. Sa longueur doit être d’environ 1,60 m. Equipez votre canne d’un tout petit moulinet muni de Nylon en 14 ou 16/°°.
Si vous recherchez donc deux leurres pour l’ouverture, optez les yeux fermés pour l’Area’S 1/8 oz et pour le Bevy Minnow 33 Snacky. Croyez-en mon expérience, si vous n’enregistrez pas de touche avec ces deux leurres, il ne sera pas nécessaire d’insister avec autre chose. Je vous souhaite à toutes et tous de vivre une excellente ouverture !

Jérôme Giraud