Traquer les loups avec le Bevy Pencil !

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 1:16 am July 27, 2015

Même si le Bevy Pencil est un des plus petits leurres de surface issu de la gamme Lucky Craft, celui-ci n’est surtout pas à négliger. En effet, ce leurre est d’une efficacité incontestable, surtout lorsque les loups se nourrissent principalement de petites proies.

Du haut de ses 6 cm pour 3,7 g, le Bevy Pencil est un petit leurre qui se classe pourtant dans la cour des grands. Toutefois, pour utiliser ce leurre à bon escient, il convient d’utiliser une canne adaptée de type ESG II 771 HXF. Le Bevy Pencil peut répondre sans aucun mal à tous les types d’animations pouvant être envisagées avec un leurre de ce type. Que ce soit en faisant une récupération rapide ou lente, il est certain que les courtes pauses sont souvent du meilleur effet. Il est donc vivement conseillé de ne pas lésiner sur cet aspect lors de la récupération. Les résultats seront nettement supérieurs. Le Bevy Pencil est assez à l’aise sur de nombreux terrains. En effet, que ce soit en embouchure, bordure de plage ou encore dans les structures portuaires, ce leurre est très intéressant et efficace, surtout lorsque la profondeur est assez faible. Ce leurre est si efficace que j’ai déjà vu plusieurs loups suivre frénétiquement ce Bevy Pencil. A titre d’exemple, ce ne sont pas moins que quatre loups qui se le sont disputés, à tour de rôle, dont un superbe poisson, avant que le plus petit d’entre eux, en photo, (sûrement le plus vif à cet instant), ne puisse s’en emparer violemment. Petit certes, ce petit leurre est une vraie friandise. Je ne vous cache pas que je compte encore beaucoup l’utiliser au cours de cette saison. J’espère que vous en ferez de même, surtout si vous comptez venir traquer les loups en méditerranée à lors de la période estivale !

Fabien Duran

Une capture pour la moins inattendue !

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 1:13 am July 23, 2015

Parfois, la pêche peut réserver de drôles de surprises ! C’est en tout cas ce que je souhaitais vous faire partager avec une petite anecdote atypique qui m’est arrivée dernièrement.

Alors que la météo et le beau temps sont enfin de notre côté, les eaux se réchauffent. Si cela n’est pas forcément un bon point pour les bars, c’est excellent pour les mulets ! En règle générale, il est très difficile de prendre ces poissons aux leurres durs, mais j’ai tout de même voulu tenter ma chance. En pêchant dans 3 m d’eau, les mulets sautaient sans arrêt autour du bateau ! Sans attendre mon reste, j’ai attrapé une canne montée avec un Flash Minnow 130, ce qui n’était pas l’idéal vu les conditions météorologiques. Très rapidement, j’ai ressenti une tape dans mon leurre.

Malheureusement, l’attaque ne s’est pas concrétisée. J’ai donc relancé mon leurre mais cette fois-ci un peu plus loin. Ni une, ni deux, un mulet s’est emparé cette fois-ci de mon leurre. Le poisson n’était pas harponné, il avait bien pris le leurre dans la gueule. Mes clients et moi avons passé un excellent moment. Parfois, il ne faut pas hésiter à innover, on peut être surpris !

Nous nous sommes replacés sur la dérive pour retenter notre chance mais, cette fois-ci, la chance n’était plus de notre côté. Nous garderons tout de même le souvenir de ce petit moment victorieux.

A très bientôt pour de nouvelles aventures !

Romain Pappalardo

La saison du chevesne

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 1:09 am July 22, 2015

Avec les beaux jours qui arrivent et les eaux qui se réchauffent, nos amis les chevesnes se montrent de plus en plus coopératifs et surtout proches de la surface. Ca tombe bien, c’est la zone dans laquelle je préfère les rechercher, les attaques en surface me procurant toujours autant d’adrénaline et de plaisir.

La recherche du chevesne est vraiment une pêche estivale par excellence. Quel plaisir de pouvoir pêcher les pieds dans l’eau ou en float tube sur des secteurs nouveaux. Voici donc quelques conseils pour rechercher ces poissons qui peuvent dépasser régulièrement les 50 cm et offrent donc de très belles sensation sur du matériel léger comme ma Funk Star.

Sortez des sentiers battus !

Si comme moi vous avez la chance de disposer d’un peu plus de temps en été, profitez-en pour trouver des secteurs moins connus. Le chevesne est un poisson très intelligent et qui s’éduque rapidement. C’est pourquoi je m’efforce l’été de trouver des zones moins pêchées sur lesquelles les poissons vont être moins méfiants. Toutes les occasions sont bonnes : une baignade, une descente de rivière en kayak ou en float tube sont autant de possibilités de découvrir des zones éloignées et peu faciles d’accès où les poissons sont moins sollicités. Les rivières sauvages à profil variés ont ma préférence. Une eau claire, une alternance de zones profondes bordées d’arbres et de zones moins profondes sur lesquelles le courant s’accélère est un profil idéal. Il est alors possible de tomber sur un « chub-land » qui vous permettra de réaliser des scores magnifiques et d’enchaîner les touches. C’est tout le bonheur que je vous souhaite !

Soignez vos approches !

Même sur un secteur peu pêché, l’approche est toujours primordiale lorsqu’on recherche le chevesne. Si vous tombez sur de fortes concentrations, il faut procéder avec méthode pour exploiter le poste au maximum. Du bord, un poste s’attaque toujours de l’aval vers l’amont. Attaquez en premier les poissons situés en aval et proches de vous. Il sera alors possible de piquer un poisson sans effrayer les autres et ainsi les solliciter plus tard. Dernier conseil mais il est d’importance, évitez les habits de couleur trop vive, cela peut vous gâcher une sortie, et n’oubliez pas vos lunettes polarisantes, c’est indispensable !

Le matériel

Pour un maximum de sensations, je recherche systématiquement le chevesne à l’aide de ma canne Justace Funk Star. Légère et extrêmement sensible, elle offre d’excellente sensation en combat. Ses qualités de lanceuse me permettent d’aller chercher la berge opposée avec une grande précision et son action de pointe d’animer de petits leurres de surface avec précision. Mon moulinet est garni de tresse Iron Athlete 8 LB et mon bas de ligne est constitué d’environ 1m50 de fluorocarbone Iron Athlete 4 LB. Le bas de ligne est volontairement long de manière à jouer au maximum la carte de la discrétion.

Mes leurres préférés

Cette pêche est avant tout pour moi une pêche plaisir. Pas question ici de peigner l’eau pendant des heures, tout se passe à vue et chaque lancer est réfléchi pour attaquer un poisson ciblé. J’oriente donc mon choix vers des leurres de surface et de sub-surface de manière à voir toutes les attaques.

Les leurres de surface

C‘est ma pêche favorite. Voir un poisson crever la surface pour se saisir d’un leurre est toujours un grand moment ! Si les poissons y répondent favorablement je peux faire l’ensemble de ma partie de pêche avec le même leurre. Voici mes 3 préférés et complémentaires, du plus provoquant au plus discret, à animer en Walking The Dog. En changer régulièrement pour trouver la sonorité et la taille du jour est souvent la clé du succès.

Sammy 65 : Celui qui fait le plus de bruit. Beaucoup plus régulier pour moi sur la perche, Il provoque certains jours sur les chevesnes des attaques d’une rare violence. Je l’essaie toujours en premier. Si après quelques poissons tentés aucun n’a réagi alors changez.

Le NW Pencil 52 : Plus petit, Il possède plusieurs petites billes et sa sonorité en est plus aigue. Sa taille réduite vous permettra de décider des poissons peu actifs.

Le Bevy Pencil 60 : Le plus régulier pour moi depuis des années. C’est un incontournable qui ne quitte jamais ma boite. Si je n’emmène qu’un leurre de surface, c’est celui-là. Sa nage et sa sonorité sont beaucoup plus discrètes qu’un Sammy 65 et il possède la capacité à déclencher des poissons déjà sollicités par d’autres leurres.

Les leurres de sub-surface

Certains jours et même s’ils sont actifs, les chevesnes ne viendront pas crever la surface et se contenteront de suivre votre leurre de près. Sans renier l’approche de pêche à vue, il est alors possible de les déclencher en passant juste sous la pellicule. Le leurre qui excelle pour cela est le Wander. Pour le chevesne, je l’utilise en deux tailles : 45 et 60. J’ai déjà traité des différentes animations que vous pouvez lui imprimer dans un précédent article. C’est un leurre avec lequel vous pouvez jouer pour déclencher l’attaque d’un poisson suiveur. Il m’a sauvé de nombreuses parties !

Je vous souhaite à tous et toutes un bel été rempli de touches à vue !

Raphaël Becker

C’est dur » comme les leurres !

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 12:51 am July 15, 2015

Le début de saison a été difficile… Heureusement, j’avais mon Flash Minnow Lucky Craft ! Je vous parle des atouts de ce leurre et je vous donne quelques conseils sur le choix des coloris.

La saison a été longue à démarrer, avec des poissons présents en nombre mais dans des couches d’eau où il était difficile de les toucher aux leurres durs. Puis, lorsque la température de l’eau a commencé à monter, les poissons se sont rapidement raréfiés. Ce constat a été le même pour l’immense majorité de mes contacts dans le milieu de la pêche.

Toutefois, lorsqu’un poisson est pris à bord de mon bateau, le Lalule, c’est encore et toujours avec le même et irremplaçable Flash Minnow 110 SP de Lucky Craft. Le leurre sort du lot grâce à sa capacité d’adaptation et sa facilité d’utilisation, sa qualité de nage et sa propension à attirer les poissons.
Je pourrais mettre en avant les dernières nouveautés, tels que les Flash Pointer 115, qui ont donné de bons résultats en fin de saison dernière.

Sur tous les postes que nous essayons cette année, même son compère le Flash Minnow 95MR, son modèle réduit, ne détrônera pas son grand frère, ni un autre de cette grande famille.

Il sera notre sauve bredouille et le leurre qui aura pris. Cela s’est vérifié sur plusieurs bateaux tout au long de ce début de saison pour « le beau poisson ». Mais pourquoi ? Et bien je dirais tout d’abord grâce à sa facilité à atteindre de bonnes distances de lancer sans forcer. Ensuite, la qualité de sa nage, même en linéaire, les multiples possibilités d’animations à lesquelles il répond sans broncher ni se retourner et qui lui donnent vie. Tout ce dont vous avez besoin pour doubler vos chances ! Ce leurre est et restera un incontournable et un des meilleurs leurres durs semi-plongeant qui existent.

Concernant les coloris, je conseillerais de coller au plus près des proies. Il existe des best-sellers, comme l’Aurora Black, le Ghost Minnow, la Chartreuse Shad et le Pearl White, pour ne citer que les plus connus. À chaque régions, à chaque spot de pêche son coloris. Les coloris de leurres changent en fonction des différents fonds, qu’ils soient rocheux, sableux, etc., ainsi qu’en fonction de l’eau : plus elle sera claire, plus on emploie des coloris naturels, et il en va aussi pour la luminosité ambiante.
Il existe des choix de coloris atypiques pour des conditions extrêmes. Je vous en propose une, essayez et vous serez surpris : dans une eau très claire par grand soleil, optez pour un leurre blanc !

Christophe Lhamas

Un week-end en Bretagne couronné de succès !

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 12:33 am July 14, 2015

J’ai passé un week-end en Bretagne pour une session de pêche avec Mathieu Lebouter, guide de pêche dans le Finistère. Un week-end que je ne suis pas prête d’oublier !

Le Finistère est une région riche en poissons et j’ai eu l’occasion de le vérifier pendant deux jours. C’est effectivement en compagnie de Mathieu que j’ai pêché des bars, des maquereaux, des chinchards, des vieilles, des lieux et quelques requins émissoles. Je dois d’ailleurs vous avouer que c’était une première pour moi d’aller titiller les requins émissoles. Le jeu en vaut vraiment la chandelle !

Pendant le week-end j’ai pu tester différents leurres de chez Lucky Craft. Inutile de vous dire que le Varid 70 s’est une nouvelle fois montré à la hauteur notamment grâce à sa superbe oscillation au cours de la descente.

Les classiques comme le Flash Minnow et le Pointer 78 SP ont eu du succès auprès des bars. C’est marrant, ces leurres sont vraiment des poisson-nageurs intemporels qui permettent toujours de se tirer d’affaire. Si je devais avoir un coup de cœur en matière de leurre, je vous citerai le Live Pointer 110 MR. Ce poisson-nageur a vraiment donné d’excellents résultats notamment sur les poissons actifs. Il a un rolling d’enfer et le petite teaser (petite plume) située sur la partie arrière du leurre ne laisse jamais bien longtemps les prédateurs marins indifférents.

En matière de canne, j’ai essentiellement pêché avec la ESGII 871 HXF qui a une bonne réserve de puissance et une bonne sensibilité permettant ainsi de détecter très facilement toutes les petites touches. Ses deux élements facilitent le transport. Lorsqu’il fallait pêcher plus léger avec des petis Alive Shad de 3′ (principalement des chinchards), j’ai alors opté pour la Funk Star de marque Justace.

J’ai profité de ce week-end pour découvrir la pêche des requins émissoles. Bien que cette espèce ne se pêche pas au leurre, je dois avouer que j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir cette technique. Comme souvent ce sont les débutants qui ont le plus de chance, le plus gros atteignait 1,2 m, pas si mal que ça !!!! En tout cas, si vous avez prévu d’aller au bord de la mer prochainement, sachez que dans le Finistère, les poissons sont là !

Emmanuelle LEGOY

Le Pointer 65 SP fait des siennes aux Antilles

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 12:30 am July 13, 2015

Pêcher durant mes vacances est devenu petit à petit une véritable obsession que j’aime partager avec vous à chaque retour. Cette fois-ci, nous nous sommes dirigés vers les Antilles, une destination de rêve avec ses cocotiers, ses palmiers, ses eaux turquoise et son ciel bleu qui nous ont bien changé de la grisaille française.

Après quelques contacts afin de trouver un guide qui correspond au mieux à mes attentes, c’est finalement Michael que j’ai choisi, et avec du recul, je ne regrette pas de lui avoir fait confiance car il connaissait très bien les spots qu’il pêche régulièrement. Le premier contact par mail s’était bien passé et ayant tous les deux un penchant pour les petits leurres, nous nous sommes mis d’accord sur les leurres Lucky Craft. Nous avons choisi le Pointer 65 SP décliné en plusieurs coloris.

Une fois arrivé en Martinique, j’ai contacté Michael afin de boire un verre et discuter un peu de la pêche. La pêche se fera donc sur une demi-journée. Nous nous installons sur la pointe du bout dans la commune des Trois-Îlets, au pied des palétuviers sur la côte Ouest côté Caraïbes, un véritable spot de choix étant donné la proximité avec la mangrove. À peine à bord, je monte ma canne et d’office Michael me conseille de monter un Pointer 65 SP mais je n’en fait qu’à ma tête et monte tout de même un leurre souple de 9 cm. C’est une grosse erreur de ma part : j’ai enregistré de nombreuses touches mais à chaque ferrage, j’ai perdu un bout de mon leurre. À cette vitesse-là, je me voyais déjà y passer toute ma boîte. J’ai finis par monter mon Pointer 65 SP et dès le premier lancer, un barracuda de 40 cm n’en a fait qu’une bouchée. Après un beau combat, j’ai pris ce poisson en photos puis je l’ai remis délicatement à l’eau. Sur une canne Medium/Heavy, je peux vous assurer que c’est du sport.

Après quelques lancers supplémentaires une grosse masse argentée s’est emparé de mon leurre et a finalement cassé ma ligne. Ce n’était pas très grave car j’avais prévu quelques Pointer 65 SP de rechange.

Sans perdre de temps, j’ai monté un autre Pointer 65 SP et j’ai opté pour une tête de ligne en fluorocarbone de plus gros diamètre. Je dois vous avouer que je n’ai pas attendu trop longtemps avant d’enregistrer une autre touche. En effet, deux lancers plus tard, un autre barracuda est monté dans la couche d’eau et le combat a duré 10 bonnes minutes. Un vrai régal. Michael a estimé ce barracuda à 80 cm mais, au moment de le monter, il nous a échappé. Là encore, il s’est fait la malle avec mon leurre.

Ensuite, j’ai essayé de pêcher au Flashminnow 130MR. Je n’ai pas eu la moindre touche et bizarrement avec le Sammy non plus. Je pense qu’il était important de privilégier des leurres de petites tailles car les poissons se nourrissent principalement de petites proies. Finalement, j’ai vite accroche mon dernier Pointer 65 SP qui me restait. J’ai alors lancé mon leurre juste au-dessus d’une masse argenté que j’avais repéré au pied des palétuviers. La touche ne s’est pas faite attendre et je me suis même fait surprendre. Le poisson m’a fait un rush de 15 m et je n’ai rien pu faire ; Il s’agissait très certainement d’un barracuda ou d’un baby tarpon.

La suite de la journée a tout de même été très agréable car j’ai pêché une quinzaine de poissons de récifs. Le leurre du jour aura été pour moi le Pointer 65 SP, une vraie révélation pour ce leurre plus habitué à prendre normalement du bar. Je peux vous assurer que cette partie de pêche restera gravée dans ma mémoire !

Romain Pappalardo

En été, fais ce qu’il te plait !

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 12:26 am July 8, 2015

Au cours des longues soirées d’été, rien ne vaut une petite partie de pêche éclaire, histoire d’aller titiller dame truite. C’est justement ce dont je vais vous parler aujourd’hui.

Pour le moment, je dois vous avouer que la pêche des carnassiers et en particulier celle du brochet est assez compliquée sur mon secteur (Basse Normandie). En effet, mis à part quelques sifflets de temps en temps, les choses ne sont vraiment pas faciles. Mais, comme il en fait plus pour me décourager, je compte bien y retourner. Lorsque mon emploi du temps me le permet, j’avoue que je prends plaisir à aller à la pêche en fin d’après-midi et pendant l’heure du diner, histoire de lancer quelques leurres dans le but d’attraper quelques truites et perches dans une petite rivière de seconde catégorie située à proximité de chez moi. Ce qui me plait par-dessus-tout, c’est de les pêcher avec du matériel « light ». Rien de plus excitant en effet que de tenir une jolie truite au bout de sa ligne sur une canne très sensible. Je pêche donc avec ma fameuse Funk Star (Justace) et je recherche plus particulièrement les radiers, c’est-à-dire les zones peu profondes. Je récupère assez rapidement l’Area’s pour qu’il ne s’accroche pas au fond de l’eau. Une fois encore, ce leurre fait vraiment le job ! Très facile à utiliser, ce leurre est vraiment très efficace sur les truites et les perches. J’utilise aussi le Bevy Shad de 6 cm qui se prêt aussi parfaitement pour pêcher dans ces conditions. J’espère que la météo va se maintenir et que je pourrai continuer à me rendre à la pêche dés que possible car je vous assure qu’il n’y a rien de plus agréable que prendre un bon bol d’air après une bonne journée de travail !

A très bientôt pour de nouvelles aventures !

Emmanuelle Legoy.

À la poursuite du saumon indien

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 11:55 pm July 2, 2015

Le golden Mahseer est un poisson appartenant à la famille des cyprinidés et qui a peu à peu colonisé les rivières de l’Himalaya. Sa combativité lui a permis de gagner l’estime des flyfishermen à l’époque de l’empire colonial britannique. À tel point que Rudyard Kipling, fameux écrivain anglais du XXème siècle, prix Nobel de littérature et entre autres auteur du Livre de la Jungle, a dit du Mahseer « qu’à côté de lui le tarpon est un hareng et que celui qui l’attrape peut se targuer d’être un pêcheur ».

Technique

Attraper un beau Mahseer aux leurres artificiels ou à la mouche n’est pas simple. La chaleur et les longues marches émoussent l’endurance et l’esprit du pêcheur. Il est recommandé de faire régulièrement des pauses à l’ombre des arbres plutôt que de s’épuiser à mal pêcher. La pêche en elle-même est relativement simple, elle consiste à trouver les zones de repos, qui se caractérisent par un courant plus faible, voire remontant et une bonne oxygénation. Les beaux poissons sont souvent localisés près de grandes structures immergées. D’autres spots sont également intéressants comme les (rares) zones d’ombres car les Mahseers ont du mal à y faire la différence entre leurs proies et un leurre.

Une fois le spot trouvé, il s’agit d’animer correctement. Si les eaux sont claires, comme c’est souvent le cas, la vitesse de récupération du leurre dépend de la vitesse du courant. Ainsi on ramènera le plus lentement possible dans les eaux profondes (2 mètres) et rapides. Il est possible de jouer avec le courant en laissant dériver le leurre tout en gardant suffisamment de tension sur la ligne pour conserver son action – un ensemble casting est parfait pour cela.

Un leurre qui a vraiment très bien fonctionné : le B’Freeze 100SP. Parfait du point de vue de la taille (ne pas dépasser 10 cm sinon les Mahseers ont du mal à engamer) et de la profondeur de nage. Veillez à en prendre un ou deux en rechange car on en laisse quelques-uns dans les rochers, les coloris flashy, d’ordinaire réservés pour la mer ont bien fonctionné dans les eaux rendues troubles du Saryu.

David Mailland.

Une soirée de pêche avant le grand jour !

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 1:48 pm July 1, 2015

Récit d’une petite soirée de détente et de test de leurres avant de débuter le championnat du monde de pêche aux leurres avec l’équipe de France de Pêche du bord, en Irlande du Nord.

Dans le cadre du 13ème championnat du monde de pêche aux leurres (du 20 au 25 mai), je me suis rendu cette année avec l’équipe de France de Pêche du bord à Craigavon, en Irlande du Nord.

Le soir de notre arrivée, nous avions envie de nous détendre un peu et nous sommes donc allés sur la première rivière que nous avons trouvée, ne pouvant pas nous rendre sur la zone de pêche du championnat. Et nous avons eu de la chance : des gobages partout par dizaine, magnifique ! Afin de voir si les poissons répondent aux leurres, je me suis équipé de l’incontournable spinnerbait Area’s de marque Lucky Craft. Dès le premier lancer, j’ai attrapé un poisson d’une vingtaine de centimètres. En remontant la rivière, nous avons rencontré une cascade de truites de taille modeste, mais avec certains sujets de taille plus que convenable !

Les leurres phare de la soirée ont été l’Area’s, bien évidemment, mais également le Pointer 45SP en coloris Rainbow Trout. J’ai aussi utilisé l’Humpback Minnow, l’indispensable des petites rivières à courant !

Ce fut donc une soirée riche en poissons magnifiques et en sensations ! Cela nous a permis de décompresser un peu avant la compétition, du grand plaisir !

Tom Bontempelli