Après avoir passé quelques jours à rechercher les gros poissons, nous sommes revenus à des sorties plus conventionnelles. Cela n’empêche que cela peut réserver de bien belles surprises !
Cette histoire s’est déroulée un jour où tout était très calme. Nous avions 40 m de fond sous le bateau et un courant faible (dérive inférieure à 1 nœud). Les eaux étaient claires, bref, le grand désert ! Dans de telles conditions, il est important de ruser pour essayer de leurrer quelques poissons. J’ai alors décidé de monter une petite tête plombée, histoire d’avoir un leurre un peu plus planant. Le Super Shad est un leurre très souple et lorsqu’il y a peu de courant, sa nage est vraiment très attractive. De plus, l’attractant naturel Nitro Pro permet au poisson de garder le leurre un peu plus longtemps en gueule ce qui permet de bénéficier d’un lapse de temps un peu plus long pour le ferrage. J’ai remarqué aussi que les poissons attaquent plus franchement avec ce type de leurre. Tout d’un coup, j’ai ressenti une belle touche et j’ai ferré. Le combat n’était certes pas bien violent mais j’ai eu la bonne et heureuse surprise de remonter un Saint-Pierre de 2,5 k au bateau. Ce poisson a été pris au Super Shad 5” coloris Sardine. Un tel poisson fait vraiment plaisir car même si sa défense est proche de celle d’un sac en plastique qu’on remonterait du fond, ce fut l’occasion d’attraper un autre poisson qu’un bar. Une bien belle surprise qui est venue pimenter cette belle journée en mer ! Voila bien la preuve qu’on n’attrape pas uniquement que des bars au leurre souple !
Sébastien Gas
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Le Street Fishing d’Angers était la 3e date en solo du circuit 2013. La pêche a toujours été très difficile et il a fallu encore énormément s’appliquer pour espérer figurer aux avants postes !
Le parcours à Angers est superbe mais la pêche est vraiment très délicate. Cette année encore, il fallait s’armer de patience avant d’avoir la première attaque. Cette compétition était en deux manches sur une journée. La première, le matin, ne s’est plutôt pas si mal déroulé que ça. En effet, après avoir attrapé quelques perches non maillées, j’ai réussi à leurrer un sandre qui faisait juste la bonne taille pour pouvoir être comptabilisé. Il s’agissait pour moi du premier sandre en compétition officielle. Malgré cette pêche très difficile, lors de la pause, je me suis retrouvé en tête du classement provisoire à l’issue de la première manche. C’est dire si la pêche était très difficile !
Lors de la seconde manche, mon objectif était simple : essayer d’attraper au moins une perche maillée pour conserver la tête du classement. Malheureusement, j’ai eu beau essayer toutes les stratégies possibles et imaginables, je n’y suis jamais arrivé. Parmi les nombreuses petites perches qui sont venues titiller mon leurre, pas une d’entre elles ne faisaient la taille réglementaire (20 cm) pour être comptabilisées. Un vrai cauchemar ! Soudain, en ramenant mon leurre, j’ai enregistré une grosse touche. La canne se plie en deux et là, je peux vous garantir que j’ai eu une grosse montrée d’adrénaline. Malheureusement, après un combat plutôt musclé, c’est finalement une belle tanche qui est venue rejoindre les mailles de mon épuisette. Malheureusement, ce poisson ne comptait pas. J’ai eu beau insisté sur tous les postes mais rien à faire. Pourtant, en face de moi, Dimitri Kopiec a réussi à en sortir deux maillées en 30 minutes seulement. Preuve qu’il y en a bien quelques-unes… Malheureusement pour moi, je n’avais pas emmenée mon Area qui fut le leurre de l’après-midi. Croyez-moi, je retiendrai bien la leçon pour la fois prochaine ! Un autre compétiteur (Jérémy Seguin) a réussi à faire fort en attrapant lui aussi deux perches maillées.
A l’issue des deux manches, j’ai réussi à me classer sur la 3e marche du podium. Même si la pêche s’est montrés ultra difficile, j’ai tout de même passé une très bonne journée avec les copains. Un seul petit hic : Jérémy occupe désormais la première place au classement provisoire du circuit Street Fishing. Quelques petits points nous séparent l’un de l’autre mais je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Prochaine étape : Montereaux.
A bientôt.
Tom Bontempelli.
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Le début du mois de juillet a été marqué par de très fortes températures dans toute la France, y compris en Bretagne où je me trouvais. Ces conditions ont rendu la pêche difficile : pas de vent, une dérive quasi nulle et une eau translucide. Et pourtant…
Lors de la période estivale, la pêche n’est pas toujours très facile. Les poissons sont souvent très tatillons et ils se nourrissent peu. De plus, ils dédaignent les grosses proies et les montages un peu grossiers. Avec un tel programme, il est donc important de sortir des armes secrètes. Pour tromper la méfiance des poissons, une seule solution : tout miser sur la finesse !
J’ai donc utilisé ma canne Justace Funk Star 742 LF avec des têtes plombées d’un poids compris 3 et 5 g. Pour ce qui est du choix du leurre, mon choix s’est porté sur les Alive Shad 3” coloris Hologram Shad et Ayu. Concernant le bas de ligne, j’ai opté pour du fluorocarbone Iron Athlete en 4 lbs de façon à avoir un montage le plus discret possible. J’ai essentiellement pêché sur des zones où la profondeur était comprise entre 10 et 15 m. Autant dire qu’avec des leurres si légers, le leurre avait une nage très planante. Grâce à la grande sensibilité de ma canne Funk Star, j’ai pu ressentir toutes les petites touches. En pêchant de la sorte, j’ai attrapé des bars, des maquereaux et même des dorades grises. Preuve qu’en affinant les montages, il y a vraiment moyen de déclencher des touches. La canne Funk Star est très légère et vraiment très agréable à prendre en main. Son blank très fin et très sonore permet de détecter la moindre petite touche suspecte. Celle-ci possède toutefois une bonne réserve de puissance ce qui m’a permis de toujours mener les combats en toute sérénité.
Quoi de plus agréable que de prendre du poisson en utilisant du matériel aussi fin ? Vous recherchez de bonnes sensations ? Je vous recommande sans hésiter de pêcher en finesse. On comprend aisément pourquoi elle compte de plus en plus d’adeptes dans ses rangs.
Raphaël Becker
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J’aime détourner des leurres de l’utilisation première pour laquelle ils ont été conçus au départ. Que ce soit de l’eau douce vers la mer ou de la mer vers l’eau douce, certains d’entre eux peuvent très agréablement nous surprendre. En voici la preuve…
Je me retrouve comme d’habitude en Bretagne sud à la recherche de notre ami labrax. Je repère à l’aide des oiseaux présents sur zone et des détections du sondeur une jolie une chasse de bars qui se nourrissent de lançons. Malheureusement, malgré les poissons présents à l’évidence sur zone, je n’enregistre que de rares touches avec mes leurres habituels. Dans de telles conditions, il ne faut surtout pas garder les pieds dans le même sabot et il est donc temps d’innover un peu… Je décide donc d’utiliser un leurre conçu pour la pêche du black-bass mais que j’ai déjà testé avec succès sur le sandre en rivière notamment lors des crues d’hiver : le Trick Worm de chez Zoom. Comme son nom l’indique, le Trick Worm est un leurre souple effilé qui rappel d’ailleurs un peu la forme des lançons. Dès mes premiers essais aux abords du bateau, je me rends compte que le comportement du leurre est très attractif. La partie plate située en-dessous du Trick Worm lui confère une descente lente et erratique tandis que la partie légèrement renflée de la queue ondule sur chaque traction grâce à la souplesse de la matière. L’ensemble produit un effet très vivant et m’inspire très rapidement confiance. Les premiers lancers me donnent raison. Les prises s’enchaînent et me révèlent une autre qualité importante de ce leurre : sa robustesse.
Il est possible d’attraper plusieurs poissons sans avoir à changer de leurre à chaque prise. Le Trick Worm résiste aux dents des aiguillettes et des vieilles qui mettent généralement fin à la vie de nombreux autres leurres souples en une seule et unique touche ! J’ai monté ce leurre sur des têtes plombées d’un poids compris entre 10 et 15 grammes. En matière de canne, j’ai utilisé ma fidèle ESGII 771HXF. Mon moulinet était grani de tresse Iron Athlete en 10 lbs et d’un bas de ligne en fluorocarbone en 8 lbs. Parlons ensuite des coloris qui m’ont permis de faire la différence. Sans hésiter, je dirais que deux se sont vraiment distingués des autres : le coloris Kudzu et le coloris Baby Bass. Une association détonante qui m’a permis de leurrer de nombreux bars tout au long de mon séjour. Essai validé !!!!!
Raphaël Becker
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La pêche du chevesne au leurre est véritablement palpitante ! Je vous propose aujourd’hui de vous faire découvrir une belle rivière située dans l’Hérault où vous pourrez vous en donner à cœur joie !
L’Orb est une superbe petite rivière. Sur sa partie supérieure, elle abrite de très belles truites alors que sur sa partie basse (celle où je me suis rendu), on y trouve plutôt une très belle population de chevesnes. Ces derniers sont ici peu pêchés et ils ne sont donc pas particulièrement méfiants. En revanche, ils ne sont pas forcément très faciles à pêcher car ils sont souvent postés à proximité de la berge opposée, sous les frondaisons ou encore au ras de rochers. La rivière étant parfois assez large, la pêche avec poissons-nageurs et des leurres de surface est très efficace. Ces leurres durs permettent de réaliser de longs lancers et de pêcher précisément. Il faut dire que la majorité des touches ont lieu lors du premier mètre de récupération. Dans de telles conditions, je n’ai pas hésité un seul moment avant d’utiliser ma canne Funk Star 742 LF de marque Justace. Cette canne est vraiment parfaite pour propulser des petits leurres à bonne distance et de manière très précise. Un véritable atout donc lorsqu’il faut rechercher les chevesnes dans leurs moindres retranchements. La Funk Star bénéficie d’une superbe action de pointe qui permet d’animer très facilement les poissons-nageurs là où beaucoup d’autres cannes conçues pourtant pour la pêche en rock fishing peinent à animer un stickbait de manière satisfaisante.
Cette canne était équipée d’un moulinet de taille 1000 et d’un bas de ligne Iron Athlete 4 LB. Lors de ces différentes parties de pêche, certains leurres sont vraiment sortis du lot. Je tiens à dire que leBevy Pencil en coloris Ghost Ayu ainsi que le Bevy Shad 40 SPcoloris Brook Trout m’ont apporté entière satisfaction. De nombreux chevesnes de belles tailles sont venus « gouter » à ces friandises en me faisant de très belles attaques en surface et des combats mémorables, surtout avec une canne comme la Funk Star.
Raphaël Becker
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