Les coloris sont plus importants qu’on aurait tendance à le croire…

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 9:56 pm April 7, 2016

On parle souvent du leurre utilisé mais parfois, on omet de parler du coloris. Pourtant, je reste convaincu que dans certaines conditions, le coloris prime même sur le leurre. C’est ce que j’ai encore pu remarquer lors d’une sortie dans le Verdon pour traquer les truites au poisson-nageur.

C’est à la fin du mois du mars que je me suis rendu sur le Verdon dans l’espoir de pouvoir leurrer quelques truites au leurre et plus particulièrement, au poisson-nageur. Le week-end qui suivait l’ouverture, j’avais réalisé une jolie pêche avec le B’Freeze 48 LB SP, coloris Ghost vairon mais j’avais pris beaucoup de truites non maillées. Pour essayer de séduire les plus grosses, j’ai alors décidé de pêcher cette fois-ci avec des leurres de plus grosses tailles, c’est-à-dire de 60 mm minimum. J’ai donc utilisé des Flashminnows 65 et 80, des B’Freezes 65,78 et les Bevys Shad 75 pour les zones les plus profondes…. Finalement, les deux leurres qui ont le mieux fonctionné ont été le le Slender Pointer 67 MR coloris Pearl Vairon et le B’Freeze Ghost Vairon. Le Slender Pointer bénéficie d’un profil très effilé et mince ce qui en a fait un leurre parfait pour les rivières à haut débit. Pour être en règle, j’ai enlevé le triple ventral et cela n’a en rien affecté sa nage et son efficacité. Les petits B’Freeze ont eux aussi tenu toutes leurs promesses. Mais ce que j’ai surtout remarqué pour la pêche des truites en eaux claires, c’est que le coloris passe avant les vibrations. Pour preuve, sur le même spot, j’ai passé le même type de leurre et seul le coloris m’a permis de faire la différence. Je vous recommande donc très vivement les leurres de coloris Ghost Vairon et Pearl Vairon que l’on trouve au sein de la large gamme Lucky Craft. Jouer la carte du mimétisme n’est jamais une grosse prise de risque !

Kong Pheng Ly.

Jouez la carte de la complémentarité

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 12:49 pm March 23, 2016

Comme toujours, à la pêche, le plus important est de s’adapter aux conditions rencontrées. Il ne faut jamais partir avec des certitudes en têtes car la pêche peut changer ou se montrer complètement différente à celle que l’on s’attendait. C’est ce qui s’est passé pour moi lors de l’ouverture qui s’est montrée très compliquée. Heureusement, pour tirer mon épingle du jeu, j’ai du jouer sur la complémentarité des leurres. Voyons tout cela ensemble d’un peu plus près !

Comme l’an passé, le jour de l’ouverture de la pêche de la truite, j’ai rejoint un groupe d’amis à Valleraugue, petite commune des Cévennes gardoise, située au pied du mont Aigoual. Cette petite commune est traversée par la rivière l’Hérault qui y prend sa source. Comme toujours, j’étais motivé plus de jamais pour affronter les truites sur leur territoire. Dans un premier temps, j’ai été très surpris par le manque d’eau et par le fait que l’eau était encore vraiment très froide. La neige était encore présente au sommet des montagnes et les crues de cet hiver n’ont pas arrangé les choses. Compte tenu que la rivière est très encaissée, il faisait encore très sombre lorsque nous avons débuté notre partie de pêche. J’ai alors commencé ma pêche en utilisant un micro spinner Area’s en 5 g de manière à pouvoir prospecter rapidement les premiers postes et pour me faire une idée sur l’activité des poissons. Mes amis ont pris quelques mètres d’avance sur moi en remontant la rivière, je me suis alors contenté de pêcher derrière eux. En contre bas, je commence par repérer une petite veine d’eau que personne n’avait pêchée. J’y lance alors mon leurre à deux reprises à contre-courant en veillant à effectuer une récupération assez lente. C’est alors que j’ai ressenti une petite attaque qui s’est soldée par la prise d’une petite truite fario. J’étais alors le premier à ouvrir le bal ! Encore plus confiant qu’au départ, j’ai continué avec mon petit spinner (l’Area’s). Une petite demi heure plus tard, une 2e truite fario s’est emparé de mon Area’s. Dommage, toute deux n’étaient pas maillées. Je l’ai ai décroché avec grande précaution pour leur rendre ensuite délicatement leur liberté. AU fur et à mesure que le soleil pointait le bout de son nez, la lumière s’intensifiait sur la rivière et je n’avais plus la moindre touche. J’ai alors décidé de changer de leurre pour finalement opter pour un de mes leurres fétiches : l’Humpback Minnow 50 SP (coloris Ghost Ayu). J’ai alors aussi décidé de changer de stratégie en ne pêchant que les veines d’eau rapides créent par des obstacles. Je me postais alors en amont et je lançais mon leurre dans la veine d’eau rapide puis, pick-up ouvert, je laissais filer le leurre dans le courant. Je pêchais alors de l’aval vers l’amont. Après plusieurs tentatives infructueuses, j’ai ensuite monté un B’Freeze 48 DD (coloris Ghost Vairon) qui permet de pêcher un peu plus creux. En revanche, les résultats ne se sont pas fait attendre. En effet, j’ai ressenti une belle attaque et le poisson s’est ferré tout seul. En fin d’après-midi, j’ai décidé de repêcher avec l’Humpback Minnow (Coloris Brook Trout). Il s’agit d’un coloris un peu plus agressif que ceux que j’avais utilisé tout au long de cette journée. Ce coloris n’a pas laissé les truites indifférentes notamment les truites arc-en-ciel.

Je dois dire que pour ma part, j’ai terminé cette ouverture avec 5 poissons maillés et que la pêche n’a pas été facile. Les choses auraient pu être pires si je n’avais pas alterné les leurres suivant la configuration de la rivière et la luminosité. C’est en tout cas ce que je retiendrai de cette ouverture où il a vraiment fallu jongler entre les différents leurres Lucky Craft. L’avantage, c’est que les modèles utilisés sont parfaitement complémentaires. J’en ai eu la preuve !

Kong Pheng Ly.

Tout ce qu’il faut savoir sur… L’Humpback Minnow 50 SP

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 6:22 pm February 24, 2016

Avec l’ouverture de la truite qui approche à grand pas maintenant, je voulais revenir sur un tout petit leurre qui a pourtant tout d’un très grand : l’Humpback Minnow 50 SP. J’utilise très régulièrement ce modèle pour pêcher les truites. Si ce leurre traverse les années sans jamais prendre la moindre ride, vous imaginez bien que cela n’est pas sans raison…

Ce « bébé nageur » mesure 50 mm et pèse seulement 3.2 g. Il évolue à environ 30 cm sous la surface et s’anime vraiment très facilement. De type suspending, il remonte lentement vers la surface lorsqu’on marque une pause. Ce modèle possède une forme particulière qui permet de l’identifier rapidement. Il possède effectivement un dos légèrement bombé avec un ventre tout plat ce qui lui permet de bien se désaxer dans le courant tout en restant bien stable.

J’utilise l’Humpback Minnow non seulement pour pêcher les truites mais aussi pour traquer les petits carnassiers comme les perches et les chevesnes. Très facile à lancer en utilisant du matériel « ultra light », ce poisson-nageur est vraiment très attractif. Il a aussi l’avantage de s’animer très facilement. Pour preuve, je ne me casse pas trop la tête à compliquer les animations. J’effectue une simple récupération linéaire à vitesse régulière. Cela suffit pour déclencher les attaques de dame truite. J’utilise ce leurre pour pêcher les rivières peu profondes, notamment lorsque la profondeur est inférieure à 1 m. Pour ce qui est ensuite du choix des coloris, je dois dire que je cherche les modèles qui se rapprochent beaucoup des proies naturelles comme le vairon ou encore le goujon. L’Humpback Minnow tient vraiment très bien dans les veines de courant et sa nage très serrée ne met jamais bien longtemps avant de susciter toute la convoitise de nos chères truites.

N’hésitez donc surtout pas à apporter avec vous quelques Humpback Minnow 50 SP qui vous rendront de fiers services, j’en suis certain !

Kong Pheng Ly.

Sandre au Staysee 80 SP

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 2:14 am January 29, 2016

Lors d’une sortie sur le Rhône, le Staysee 80 SP de chez Lucky Craft m’a, une fois encore, démontré toute son efficacité sur les sandres. Ce poisson-nageur doté de sa longue bavette n’a pas laissé bien longtemps les sandres insensibles à son charme !

On parle souvent du Staysee pour la pêche du bar en mer mais beaucoup moins de ce poisson-nageur en eau douce. Et pourtant… Récemment, j’ai été pêché en bateau sur le Rhône, à proximité d’Avignon en espérant attraper quelques sandres. Malgré sa petite taille (80 mm) et son faible poids (8,70 g), le Staysee est un leurre qui se lance très facilement. Sa longue bavette lui permet d’avoir une profondeur de nage comprise entre 2 m et 2,5 m. Ce leurre a aussi l’avantage de s’animer facilement. Une simple récupération canne basse fait généralement l’affaire. Au cours de ma partie de pêche, j’ai remarqué des échos de carnassiers qui se tenaient entre deux eaux. J’ai alors aussitôt monté un Staysse 80 SP pour aller rechercher ces poissons. Au troisième lancer, j’ai enregistré la première touche qui s’est soldée par la capture d’un sandre. Une fois la photo faite, je l’ai délicatement remis à l’eau. Au cours de cette sortie, j’ai attrapé 3 sandres (entre 45 et 55 cm) ainsi qu’une perche. Lorsque je pêche avec le Staysee, une fois que le poisson-nageur touche l’eau, je moulinet rapidement pour qu’il atteindre sa profondeur de nage. Je ralentis ensuite la récupération tout en marquant de longues pauses. Je peux vous assurer que les pauses sont très importantes et elles peuvent aller jusqu’à 45 secondes. C’est justement en procédant de la sorte en marquant des pauses assez régulières que j’ai réussi à déclencher des attaques. Pour ce qui concerne les coloris, j’avoue utiliser très souvent le Chartreuse Shad. C’est un coloris vraiment passe partout qui vous permettra d’avoir des résultats assez réguliers.

N’hésitez donc pas à tester ce leurre à votre tour car croyez-moi, lorsque les carnassiers se trouvent plus en profondeur, ce modèle vous réservera de belles surprises !

Kong-Pheng Ly.

La série LV – Mes leurres de l’année !

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 11:55 am December 28, 2015

Pas toujours facile de sélectionner un leurre plutôt qu’un autre. Pourtant, il est très intéressant de prendre un peu de recul et d’analyser les leurres qui se sont montrés les plus efficaces et surtout lors plus réguliers au cours de cette saison 2015. Pour moi, sans hésitez, je décerne la palme à la série des LV de chez Lucky Craft !

En déplacement toute la semaine, mon activité professionnelle me prend beaucoup de temps. Cela ne m’empêche toutefois pas de me déplacer en ayant toujours une canne à bord de mon véhicule. Il faut dire que je roule beaucoup (environ 6000 km par mois). Autant dire que j’en vois du pays et des coins de pêche différents à travers le sud de la France. Dès que j’ai un peu de temps, j’en profite pour faire évoluer quelques leurres et plus particulièrement des modèles qui me permettent de battre un maximum de terrain. Parmi les modèles que j’utilise alors le plus fréquemment, il y a bien évidemment les spinnerbaits, les jerkbaits, les vibrations avec ou sans bavette de manière à toujours rechercher les poissons en activité. Parmi ces différentes familles de leurres, je dois vous confier avoir une préférence pour les lipless LV. Cette année, c’est bien simple, ils m’ont permis d’attraper différentes espèces de carnassiers que ce soit des brochets, des silures et même des loups en estuaire. Ces leurres ont vraiment plusieurs avantages qui plaident en leur faveur. Ils se propulsent déjà très facilement et compte tenu qu’ils sont de type coulant, ils permettent de prospecter une couche d’eau plus vaste. De plus, les LV sont des leurres qui s’animent vraiment très facilement. Ils se récupèrent en faisant une simple récupération linéaire ponctués de quelques twitchs de temps à autre. Il est aussi possible de les utiliser en dandine assez lente sur les postes un peu plus profonds en bateau. Pêcher avec les LV, c’est aussi avoir des touches foudroyantes ! J’ai récemment parlé du LV 200 et je reparle aujourd’hui tout naturellement des leurres qui se sont une fois de plus tout particulièrement distingués au cours de la saison 2015 ! Il n’y a pas de raison pour que ce ne soit pas la même chose pour 2016.

Kong Pheng Ly

Loup au LV 200

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 11:32 am November 13, 2015

Le LV 200 n’est pas un leurre dur qui fonctionne uniquement en eau douce. J’en ai d’ailleurs récemment encore eu la preuve en l’utilisant en estuaire, pour traquer le loup. En voici la preuve !

Le LV 200 est un superbe leurre dur de type vibration. Il ne possède pas de palette et coule lentement ce qui permet de prospecter différentes couches d’eau. Récemment, un ami avait réussi une superbe partie de pêche au loup au leurre de surface, en estuaire. Le soir même, dès son retour, il m’a invité à l’accompagner le lendemain. Vous imaginiez bien que je ne me suis pas fait prier. Comme il avait réussi à leurrer 20 loups la veille (qu’il a soigneusement remis à l’eau), nous étions tous deux ultra motivés de voir ces loups se jeter sur nos leurres. Comme on dit si bien, « les jours se suivent mais ne se ressemblent pas ». C’est en tout cas ce qui nous est arrivé car au bout de deux bonnes heures de pêche, nous n’avons pas enregistré la moindre attaque. Il avait réussi à faire monter deux loups en surface mais ces deux compères sont venus voir le leurre sans jamais s’en emparer. J’ai donc décidé de changer de technique, surtout lorsque j’ai vu qu’il y avait un peu de poissons au sondeur. J’ai alors opté pour un LV 200 (Lucky Craft), un leurre sans bavette de type vibration qui a l’avantage de couler assez rapidement. De ce fait, cela m’a permis de prospecter les couches d’eau plus profondes. Le choix fut le bon puisque rapidement, j’ai enregistré une attaque très franche qui s’est soldée par la capture d’un joli loup. Il suffisait de laisser couler le leurre jusqu’au fond (profondeur de 8m) puis de donner ensuite des coups de scions assez secs pour pêcher un peu comme en jigging. Lorsque le leurre redescend, il convient de toujours l’accompagner jusqu’au fond en gardant la bannière tendue et en le laissant descendre de manière naturelle. C’est souvent lors de sa redescente qu’on enregistre une attaque. En tout cas, une fois encore, le LV 200 (Lucky Craft) s’est révélé être le leurre du jour. Je vous recommande donc de l’utiliser, que ce soit pour pêcher en eau douce ou en estuaire, ce leurre ne vous décevra pas !

Kong Pheng Ly.

L’irrésistible Humpback Minnow

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 11:58 am June 17, 2015

Pour ma toute première journée pêche de la truite, j’ai testé l’Humpback Minnow et quelques autres leurres de chez Lucky Craft. Comme toujours, les fameux leurres japonais ont été largement à la hauteur de mes attentes.

Cette année, contrairement à mes habitudes, j’ai décidé de pêcher la truite en début de saison. J’ai alors opté pour plusieurs leurres tels les Pointer 45, Humpback Minnow 50, Slender Pointer 67 et Area’s. J’étais donc bien armé pour aller défier dame truite !

Ce jour là, je suis arrivé au bord de l’eau 0 5H 30 du matin après avoir fait une heure de route. Autant dire que la nuit fut courte. J’ai retrouvé sur place des amis et en attendant l’heure légale d’ouverture de la pêche, nous avons discuté entre amis de ce fameux poisson qui je ne connais pas encore très bien car j’ai eu l’occasion de le pêcher seulement à quelques reprises. De plus, je ne connaissais pas le coin et j’ai d’ailleurs appris que la pêche au leurre était assez difficile. En effet, sur le parcours choisi, l’eau est peu profonde et le courant est assez soutenu mais il y a quelques zones un peu plus profondes. Mes amis ont décidé de pêcher aux vairons maniés, quant à moi, j’ai commencé par utiliser le fameux Humpback Minnow. Ce leurre a vraiment l’avantage de bien nager dans la rivière. J’ai alors effectué mon premier lancer en veillant à lancer mon leurre bien en amont. Je l’ai ensuite récupéré assez rapidement en gardant toujours le contact avec le leurre et en le faisant bouger comme s’il s’agissait d’un petit poisson en train d’agoniser. C’est finalement moi qui ai eu le premier mot en attrapant la première truite de la journée. Il s’agissait d’une truite arc-en-ciel. Ensuite, j’ai décidé de pêcher avec un Area’s en 1/8 oz. J’ai opté pour ce petit spinnerbait car j’avais repéré une zone très intéressante à prospectée qui était bordée par des racines. J’ai alors ferré ma deuxième truite de la journée. Cette fois, il s’agissait d’une fario mais malheureusement, après quelques secondes de combat, elle s’est décrochée. Mes amis ont eux aussi attrapé quelques truites mais il s’agissait que de truites arc-en-ciel.

Après une bonne petite pause déjeuner, nous sommes tous partis sur un autre secteur. Cette fois, la pêche s’est montrée plus difficile car à nous tous, nous avons seulement réussi à prendre une truite. Je dois tout de même vous confier que j’ai décroché le plus beau poisson de la journée en plein après-midi en pêchant avec un Area’s 1/16 oz à contre-courant. Mon frein était trop serré et l’erreur fut fatale.

En tout cas, que ce soit l’Humpback Minnow ou encore l’Area’s, ces deux leurres m’ont démontré que l’on pouvait compter sur ces modèles. Je vous recommande donc de les utiliser, si ce n’est pas encore fait…

Kong-Pheng Ly.

Nouveau record, nouveau défi !

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 11:55 am June 16, 2015

Malgré une journée qui avait mal commencé, j’ai battu mon record avec un brochet de 1,26 m ! Dans cet article je vous explique comment.

Après une ouverture chaotique en 2nde catégorie au lac de St Cassien où je n’ai capturé qu’un mini sandre et un mini brochet, les seuls poissons de la journée alors que nous étions 3 sur le bateau, le weekend d’après je me suis placé en 8ème place avec mon coéquipier Bruno Vandenaweel pour la 1ère manche du Défi Sud 2015 au Gardon de Montfrin avec une perchette de 20 cm. Il faut dire que cette manche était particulièrement difficile car seulement 8 équipages sur 32 se sont classés.

Quelques jours plus tôt pour ce jeudi de l’Ascension, David et moi avions prévu de nous rendre au lac du Salagou mais aux dernières nouvelles, un concours avec 100 bateaux aurait lieu là-bas donc changement de programme. David m’a proposé le lac d’Esparron, nous n’avions jamais pêché sur cette étendue d’eau réputée pour ses brochets et ses difficultés à les leurrer.

On se fixe le RDV entre 6 H 30 et 7 H afin d’y être vers 9 H, mais petit problème de réveil ce matin-là. Je sursaute de mon sommeil à 7 H passée de quelques minutes et appelle aussitôt le copain pour le prévenir de mon contretemps. De bon matin il a explosé mes tympans mais c’est de ma faute… Désolé de t’avoir mis en forme ! En arrivant chez lui, je m’excuse à nouveau et lui dis que pour me faire pardonner je lui ferais une chinoiserie dans la journée !

Nous voilà partis et après 2 H de route dans la bonne humeur, nous sommes guidés par Bruno (mon coéquipier) qui connait les lieux mais nous fait faire un détour de 30 minutes. Bruno est Hollandais, mais je crois qu’il est plutôt Belge car pour lui tous les chemins mènent à Esparron ! La matinée commence mal et pour certains il vaut mieux rester couché.

Enfin nous découvrons ce magnifique lac aux eaux turquoises des gorges du Verdon. Une fois sur l’eau je dois avouer que c’est déstabilisant de pêcher ce lac où le fond à un dénivelé très important. Tous les quarts d’heure je change mes montages, têtes plombées (poids, forme…), types de shads, palettes, lipless, etc… Je n’arrive pas à trouver l’association qui me donnera confiance, d’autant plus que les sondeurs nous marquent des échos que dans 20 à 25 m. Nous suivons nos intuitions et prospectons ces profondeurs depuis les 30 m. Je fini par trouver le leurre qui m’inspire confiance et commence vraiment à pêcher, un soft swimbait de 70 g de couleur bleu/mauve, son poids le fait couler assez rapidement mais pas trop et sa densité à planer lors des animations que je lui inflige m’a tout simplement plu. L’heure de manger sonne dans nos estomacs et ni David ni moi-même n’avons perçu la moindre touche ni l’ombre d’un suivi d’un carnassier. Après un bon repas fait maison et une chaleur accablante la sieste nous guette, mais hors de question de nous laisser tenter alors nous remontons dans le bateau et quittons la berge tranquillement.

Alors que David bidouille ces cannes, je vois au sondeur qu’il y a déjà 20 m sous nos pieds, le side allumé j’aperçois comme un tas de rochers à quelques mètres du bateau dans plus de 25 m de fond, je m’assois à l’arrière le temps que David se décide et lance mon swimbait vers cette direction. Mon leurre touche le fond et je donne un coup sec et ample pour le dégager de toutes herbes qui auraient pu s’y coller et le ramène de 3 tours de manivelles et le laisse redescendre. Je refais de même et le laisse redescendre. Un léger toc se fait ressentir à la descente, mon temps de réaction n’a pas été des plus rapides mais dans le doute je ferre et ressent une lourdeur que je remonte de quelques mètres : c’est un peu trop lourd pour être des herbiers alors je ferre une 2ème fois et dis à David « Poisson »… et c’est vrai ! David qui peine à me croire face à un rush se jette sur l’épuisette, le poisson me fait un super combat : coup de tête, rush sur rush mais fini par faire surface, WaouWaouuu ! Il est métré ce brochet, il a un bide énorme ! Dans un 1er temps je l’estime à un 1,10 m mais David voit plus, il rentre une 1ère fois dans l’épuisette mais celle-ci se déboite et le poisson repart de plus belle et sonde. J’arrive à le remonter, David à remboiter l’épuisette : on l’épuise, il nous fait une chandelle et parvient à ressortir et regagne du fond, tourne autour du bateau, me donne du fil à retordre, mais la 3ème fois aura été la bonne, il se rendra de lui-même complètement épuisé. David le maintien dans l’eau le temps que je fasse de la place pour dérouler le mètre que je déroule à 1,20 m, David le pose dessus mais la queue de ce poisson dépasse encore alors j’ajuste le mètre à 1,26 m. Je remesure à 2 reprises et toujours 1,26 m. Je pousse des cris de joies, j’embrasse David et lui dit : voilà ma chinoiserie dont je te parlais !

Dans l’euphorie, on prend quelques clichés de ce superbe poisson sans trop tarder pour le relâcher au plus vite car il faisait très chaud à ce moment-là. Nous n’avions même pas pris la peine de bien le contempler.

Par ce magnifique poisson, notre mésaventure du matin se fait pardonner et oublier. Et grâce à lui, pour le reste de la journée, nous parviendrons à trouver l’animation, le colorie qui fait la différence mais aussi la profondeur car j’étais parvenu à refaire 1 brochet et 2 pour David.

Un remerciement à David d’avoir été malgré tout, patient ce matin-là mais aussi pour avoir immortalisé mon nouveau record.

A+ !!!

Koko

Retour sur une journée mémorable d’été !

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 5:51 pm January 12, 2015

Histoire de changer un peu de cette grisaille hivernale, j’ai décidé aujourd’hui de vous faire partager une superbe journée que j’ai pu vivre cet été. Un brin de soleil et de chaleur n’a jamais de mal !

A l’occasion de la venue d’un copain de pêche, un ami et moi avons décidé de l’emmener découvrir la Camargue et toutes ses richesses halieutiques.

C’est à travers ces terres marécageuses parsemées de petits canaux où les taureaux vivent en toute liberté et tranquillité que nous lui avons proposé de partager avec nous cette journée pédestre.

Pour ce qui est des poissons, seuls les black-bass et les brochets sont présents mais nous avons décidé de jeter notre dévolu sur les black-bass. Pour ma part, j’avais pris soin d’apporter deux cannes. La première pour pêcher en texan et au jig et la seconde, plus polyvalente, pour les pêches au spinnerbait, crankbait et avec des leurres de surface. J’avais hésité à prendre une 3e canne pour les pêches plus légères mais comme le vent du Nord soufflait assez fort, j’ai renoncé. J’ai alors monté un Glass Killer Jig de 10g (Lucky Craft) avec la Speed Craw (Zoom). J’ai commencé à prospecter les bordures puis ensuite pleine eau. Au bout de la première heure, mes avaient déjà tous deux un poisson et pêchaient avec des leurres plus vibratoires. J’ai alors rapidement compris que les leurres pour pêcher à gratter comme les jigs ne sont pas ceux qui étaient au goût du jour. J’ai alors changé de canne pour finalement pêcher avec un Pointer 100SP. Mes tentatives sont restées vaines. Mes deux amis avaient attrapé chacun un autre poisson en pêchant au spinnerbait. Dans ce cas, je me suis alors dis : pourquoi ne pas monter un leurre de surface muni d’une hélice ? J’ai alors décidé de pêcher avec le Kelly J (Lucky Craft). Avec le vent de face, je n’ai pas réussi à lancer le leurre très loin. J’ai toutefois décidé de prospecter de grandes étendues d’eau en récupérant mon leurre assez rapidement, histoire aussi d’avoir toujours ma ligne bien tendue. Au bout de plusieurs lancers, alors que je ne quittais jamais mon leurre des yeux, j’ai fini par apercevoir au loin une grosse éclaboussure en surface. Une fois ferré, il s’agissait d’un joli black-bass qui m’a d’ailleurs fait quelques jolies chandelles. Une fois ramené au bord, ce black-bass faisait un peu moins de 50 cm. J’ai continué à pêcher avec le Kelly J, ce leurre de surface doté d’une hélice qui m’a d’ailleurs permis d’attraper un autre poisson : un brochet. Alors que c’était le calme plat pour les amis, j’ai réussi à leurre un autre black-bass d’un peu plus de 40 cm.

Malheureusement, le vent s’est mis à souffler de plus en plus fort et nous avons été contraint à arrêter de pêcher. Cela restera un excellent souvenir car même si les conditions étaient difficiles, nous avons tous réussi à attraper mais chacun à sa façon. Preuve que dans la pêche du carnassier, il n’y a jamais une seule et unique vérité. Rien n’est jamais écrit et c’est d’ailleurs ce qui fait tout le charme de notre passion !

Kong Pheng Ly.

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Slender Pointer 67MR – A tester au plus vite !!

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 10:15 pm December 4, 2014

En cette période automnale, les eaux grouillent de petits poissons fourrages dont la taille n’excède pas les 5 cm. Ces petits poissons invulnérables nés de cette année vivent en banc et sont les proies parfaites des carnassiers. Il est donc important d’utiliser des leurres qui s’en rapprochent le plus !

Suite à plusieurs échecs en pêchant avec des leurres plus gros, j’ai donc décidé de ressortir de mes boîtes mes leurres à truite. L’an passé, à la même période, j’ai testé le Humpback Minnow de chez Lucky Craft et les essais réalisés ont été à la hauteur de mes attentes.

Cette année, dans le but de faire d’autres essais et de trouver d’autres leurres à même de pouvoir faire la différence, j’ai décidé de tester le Slender Pointer 67MR. Pour ne rien vous cacher, ce leurre était bien caché au fond de ma boîte et c’est en faisant du rangement que je suis tombé dessus par hasard. Le Slender Pointer 67MR est un petit jerkbait de forme plutôt allongé. Très fin, il a aussi la particularité de se lancer à bonne distance. Compte tenu qu’il est armé de trois triples, je retire toujours celui qui se trouve au milieu ce qui n’altère d’ailleurs pas son action de nage. Je me suis récemment rendu dans plusieurs endroits dont la profondeur ne dépasse pas les 3 m. J’ai utilisé la canne spinning Lucky Craft LCF 661 MXF truite munie d’un moulin en taille 1500, garni d’une tresse en 8/°° et d’une pointe en fluorocarbone d’une longueur d’ 1m en 20/°°. La seconde canne était un modèle casting (LCF 631 MLXF Speed Running- Lucky Craft).

Sur des chasses qui explosent en surface, j’ai ainsi pu remarquer que lancer son leurre dans la chasse en faisant ensuite une pause plus ou moins longue permettait de déclencher des attaques. Lorsque rien ne se passe, j’ai réalisé une récupération en linéaire assez rapide ou de façon assez frénétique de manière que le leurre simule parfaitement une proie effrayée. Lorsque les poissons sont en activité, il est assez facile de déclencher une touche. En revanche, lorsqu’ils ne veulent rien savoir, les choses sont beaucoup plus compliquées. Il ne faut pas hésiter à insister en faisant plusieurs passages avec le leurre en variant les animations. Il est vraiment important de trouver la présentation qui permettra de les faire craquer. Le Slender Pointer 67MR est un leurre dont on parle finalement assez peu mais pourtant, il m’a vraiment permis de faire la différence récemment. Essayez le donc à votre tour !

Kong Pheng Ly

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