LUCKY CRAFT BLOG

Avec l’ouverture de la truite qui approche à grand pas, vous êtes souvent nombreux à ne pas toujours savoir quoi apporter au bord de l’eau. Pour éviter de trop vous charger et histoire d’aller à l’essentiel, je vous propose aujourd’hui de vous présenter mes trois leurres fétiches pour attaquer la saison avec tous les atouts en poche.

Chaque année, je suis pris -comme beaucoup d’entre vous je pense- par ce besoin frénétique d’ouvrir mes boites de leurres et de préparer dans ma tête ce moment magique que constitue l’ouverture de la truite. Changer les hameçons fatigués, compléter les séries de leurres, et bien sûr en ajouter de nouveaux ! Si bien que souvent on arrive au bord de l’eau avec une sacoche trop lourde, et remplie de leurres dont on ne se servira pas. J’ai donc essayé d’aller à l’essentiel et de me constituer une boite remplie de 3 leurres, déclinés en trois couleurs, et donc de partir à la pêche avec moins de 10 leurres sur moi. Non seulement c’est un bonheur de voyager « léger », mais cela constitue un réel avantage si vous choisissez une rivière encombrée au bord de laquelle il est difficile de se frayer un chemin. Soit-dit en passant, ce type de rivière peu accessible est un excellent choix pour le jour de l’ouverture car elles sont en général bien moins fréquentées !

Voici donc mon top 3 des indispensables pour la truite :

1.) Le lucky craft Area’s

On ne le présente plus, mais son efficacité ne se tarit pas avec les années. L’attrait de la palette combinée à un lest imitatif font de ce leurre un véritable aimant à truites ! Il peut s’utiliser aussi bien en pêche amont et donc rapide pour jouer sur l’agressivité du poisson qu’en pêche aval pour peigner les courants plus lentement. Il se révèle même capable de faire du sur-place dans le courant au ras d’une souche pour décider un poisson calé. Si j’utilise en priorité le modèle 1 /8 oz, le modèle 3/16 est indispensable dès que le courant s’intensifie ou que je veux prospecter lentement les fosses les plus profondes, là où se cachent les plus belles fario.

2.) Le Pointer 48 SP Lucky Craft

Avec son centre de gravité très bas, ce leurre oscille et montre ses flancs de manière très attractive quelque soit l’animation proposée. C’est mon poisson-nageur préféré depuis mes débuts et je lui dois énormément de prises un peu partout en France. En clair, impossible de m’en passer. Je l’utilise pour prospecter toutes les zones à courant modéré, voire soutenu. Linéaire, twichts, jerks, rien ne lui fait peur. Dans les rivières petites à moyennes, sa précision au lancer vous procurera de nombreuses touches, bien souvent au premier coup de manivelle !

3.) L’Humpback Minnow 50 SP

Ce leurre complète idéalement les 2 précédents par sa capacité à ne pas décrocher et à rester pêchant même dans les courants les plus soutenus. Il m’a sauvé bien des parties de pêche ! Partout où les autres poissons-nageurs décrochent ou vibrent trop rapidement et effraient les truites, l’Humpback Minnow est la solution. Il se lance très bien grâce à sa petite bavette et son comportement en courant fort est irréprochable.

Voici donc une boite de pêche ultra performante constituée de seulement trois références ! Déclinées en trois coloris chacune, cela fait moins de 10 leurres ! Et même si tout comme moi vous resterez un collectionneur avide de chaque nouveauté de Lucky Craft, essayez une fois de voyager léger, vous ne serez pas déçus !

Bonne ouverture à tous !

Raphaël Becker

S’il existe un leurre qui aura marqué ma saison de pêche en mer cette année, c’est bien le Shell Spin 35 g. Ce leurre est la combinaison d’un corps solide prolongé par une palette en forme de saule. Je connaissais son utilisation en linéaire mais c’est réellement cette saison que j’ai pu entrevoir toutes ses capacités. Il m’a rapporté du poisson tout au long de l’année et dans des conditions très différentes.

La première chose que l’on remarque lorsqu’on prend le Shell Spin en main, c’est sa densité. Ce leurre se lance comme une balle quel que soit la force du vent.

Cela permet notamment d’effectuer plusieurs lancers derrière la dérive lorsque l’on a passé une belle détection de poissons fourrage. Avec n’importe quel autre leurre, il aurait fallu rallumer le moteur et remonter au vent. Le Shell Spin permet ici de pêcher plus longuement la même détection en limitant les déplacements au moteur, ce qui est un gage de discrétion et de succès.

L’animation la plus connue est le linéaire. Attention à toujours garder la bannière tendue à la descente car la touche intervient souvent à ce moment là. De plus, cela donne des informations sur la hauteur d’eau à laquelle se tiennent les poissons. En attendant plus ou moins longtemps avant d’entamer la récupération, il est ainsi possible de prospecter méticuleusement toute la couche d’eau.

La deuxième animation la plus pratiquée est une animation en traction ou en « dents de scie ». On règle la hauteur d’évolution puis on effectue de grandes tractions suivies de relâchés. Cette animation fonctionne parfaitement en pleine eau mais c’est au ras du fond qu’elle fonctionne le mieux.

Enfin la verticale. C’est ma grande découverte de cette année ! La seule condition pour que cela fonctionne c’est la vitesse de dérive. La combinaison du vent et du courant doit vous faire dériver suffisamment vite pour mettre en action la palette du Shell Spin. A partir de ce moment, il est alors possible de faire évoluer votre leurre au ras du fond ou au cœur des boules de poissons fourrages. Les résultats sont impressionnants !!

Dernière petite astuce : lorsque vous évoluez en verticale ou en traction, effectuez de temps à autre une remontée très brutale et rapide de votre Shell Spin vers la surface, juste avant de rouvrir votre pick-up et de laisser redescendre votre leurre vers le fond. Essayez ce leurre, vous ne serez pas déçus !!

Raphaël Becker

L’Alive Shad 3” est un leurre coulé à la main qui me permet d’obtenir des résultats réguliers sur les espèces que je vise principalement lors de pêches fines : la perche, le chevesne et le sandre. La taille 3’ est idéale en automne car elle correspond bien à la taille du poisson fourrage à cette époque de l’année. Voici donc les principaux montages qui me permettent d’exploiter au mieux ses capacités et ce sur toute la couche d’eau.

Le montage weightless : simplement monté sur un hameçon simple à longue hampe, l’Alive Shad développe une nage erratique qui fonctionne très bien sur les chasses de perches en surface. Cependant c’est sur les chevesnes postés sous les frondaisons que je l’utilise principalement. Pour augmenter la distance de lancer et avoir plus de contrôle lorsqu’il y a du vent, il est tout à fait possible de l’alourdir légèrement avec un petit insert tungstène inséré dans le ventre du leurre.

Sur tête plombée légère entre 1 et 3 g : l’animation est rapide entre deux eaux. Ce montage fonctionne parfaitement lorsque les perches sont actives et permet de prospecter rapidement de grandes surfaces.

Sur tête plombée entre 4 et 6 g : parfait pour gratter le fond lorsque les perches et sandres sont apathiques. L’animation doit ici être la plus lente et minimaliste possible. Ce montage donne également de très bons résultats en verticale, en barque ou en float tube.

Le montage drop shot : L’Alive Shad a été conçu pour cela, c’est là qu’il exprime tout son talent ! Les micros vibrations du leurre associées à une prospection lente vous permettront de tirer votre épingle du jeu, même les jours où perches et sandres ne veulent rien savoir !

Pour exploiter au mieux ces différents montages, j’utilise avec succès ma canne Justace Funk Star et la tresse Iron Athlete PE 8 LB. Cet ensemble vous permettra d’atteindre de grandes distances de lancer et de ressentir la moindre touche.

Je vous souhaite à toutes et tous un excellent automne !

Raphaël Becker

L’automne est une saison prolifique pour la pêche en mer. Sur la cote bretonne que je fréquente régulièrement, c’est l’occasion de se frotter à des poissons différents : pélamides et autres maquereaux espagnols. Ces poissons constituent des adversaires de choix car ils offrent des combats impressionnants, tout en rapidité, et surtout ils ne se rendent jamais. Attention aux nombreuses décroches ou casses au bateau, parce qu’on n’a pas anticipé le dernier et puissant rush d’un poisson qu’on pensait vaincu et prêt à renter dans l’épuisette !

S’il y a bien un leurre qui se démarque pour rechercher ces poissons, c’est bien le Blue Shot de chez Lucky Craft. D’une taille de 95 mm, il se décline en deux modèles de 25 et 30 g. Très efficace sur le bar (mais ce n’est pas ce qui nous intéresse ici), ce leurre est d’une taille conforme au poisson fourrage le plus fréquemment présent sur mes zones de pêche. J’utilise le plus souvent le modèle 30 g, qui est une véritable fusée même vent de face, et permet des animations plus rapides. La distance de lancer est ici un paramètre primordial puisque nous visons des poissons très rapides et qui se déplacent vite.

Voici une revue d’effectif des animations possibles avec ce leurre :

– La récupération linéaire : le leurre opte pour une nage en S assez large. C’est une nage que j’apprécie particulièrement sur les bars qui refusent les leurres de surface. Le Blue Shot étant silencieux, il vous permettra de tromper la méfiance de poissons éduqués. Ce n’est pas mon animation préférée pour les pélamides, mais cela peut néanmoins fonctionner, surtout en récupération assez rapide.

– Une récupération linéaire agrémentée de twitchs et de jerks : en récupération rapide, animez votre leurres en faisant des twitchs et des jerks assez violents. C’est une animation agressive, le leurre virevolte près de la surface et imite parfaitement un poisson en fuite et/ou blessé. Cela fonctionne parfaitement sur les poissons en chasse.

– Une alternance de longues pauses et d’accélérations rapides : de loin mon animation préférée pour rechercher pélamides et maquereaux espagnols. Après avoir lancé, je laisse mon leurre descendre dans la couche d’eau. Le Blue Shot possède la capacité de descendre presque à plat avec un très fort rolling. Le leurre montre ses flancs et les reflets attirent les carnassiers de très loin. Je provoque ensuite une remontée rapide du leurre entrecoupée de twitchs. Cette fuite vers la surface provoque des attaques puissantes qui vous feront monter l’adrénaline ! La distance de lancer impressionnante du Blue Shot permet de répéter plusieurs fois ces phases de descente/remontée rapide lors du même lancer.

Le Blue Shot possède selon moi toutes les qualités d’un leurre moderne : facile à utiliser par un débutant, il offre au pêcheur expérimenté de multiples possibilités d’exprimer son talent et sa fantaisie. A vous de jouer !

Raphaël Becker

Cette saison, les leurres de type réaction fonctionnent très bien sur les zones sur lesquelles j’ai pour habitude de pêcher. Voici donc une présentation d’un leurre qui m’a réussit particulièrement ces dernières semaines : le Medium Cra-Pea.

La série des Cra-Pea de chez Lucky Craft a été créée au départ pour la pêche de la truite en réservoir au Japon. Malheureusement ce type de plan d’eau est plutôt rare en France, mais ces poissons-nageurs démontrent également de grandes qualités dans nos eaux en 2e catégorie.

La famille comprend 4 modèles qui vous permettront d’ajuster votre profondeur de pêche : le Bottom Cra-Pea, le Deep Cra-Pea, le Medium Cra-Pea et le Shallow Cra-Pea. Le Medium Cra-Pea est celui dont je me sers le plus souvent. D’une longueur de 34 mm, il ne pèse seulement que 2,8 g ce qui en fait une bouchée de petite taille totalement adaptée aux pêches d’automne. Le Medium Cra-Pea possède une nage serrée et frénétique avec un wobling marqué, ce qui ne manquera pas de faire craquer les perches et les chevesnes. Attention tout de même, malgré sa petite taille, c’est un leurre qui a déjà fait craquer de nombreux brochets ! Une seule grosse bille lui confère une sonorité sourde mais d’intensité moyenne ce qui permet d’éveiller des poissons apathiques sans rebuter les poissons éduqués.

Avec une profondeur de nage variant selon l’inclinaison de la canne entre 50 cm et 1 m de profondeur, ce poisson-nageur est fait pour ratisser rapidement de grandes zones. Cette action est parfaite pour prospecter les bordures à la recherche des chevesnes et perches mais aussi pour prospecter de petites rivières peu profondes. Le mot d’ordre est la rapidité d’action, en l’absence de touches ou de poissons suiveurs, inutile d’insister trop longuement au même endroit.

Je vous souhaite à tous le maximum de réussite avec ce magnifique leurre !

Raphaël Becker

Caractéristiques techniques du leurre
Longueur : 3,8 cm
Poids : 2,8 g
Type : flottant
Profondeur de nage : entre 0,5 et 1 m
Taille de l’hameçon triple : n° 10

Avec les beaux jours qui arrivent et les eaux qui se réchauffent, nos amis les chevesnes se montrent de plus en plus coopératifs et surtout proches de la surface. Ca tombe bien, c’est la zone dans laquelle je préfère les rechercher, les attaques en surface me procurant toujours autant d’adrénaline et de plaisir.

La recherche du chevesne est vraiment une pêche estivale par excellence. Quel plaisir de pouvoir pêcher les pieds dans l’eau ou en float tube sur des secteurs nouveaux. Voici donc quelques conseils pour rechercher ces poissons qui peuvent dépasser régulièrement les 50 cm et offrent donc de très belles sensation sur du matériel léger comme ma Funk Star.

Sortez des sentiers battus !

Si comme moi vous avez la chance de disposer d’un peu plus de temps en été, profitez-en pour trouver des secteurs moins connus. Le chevesne est un poisson très intelligent et qui s’éduque rapidement. C’est pourquoi je m’efforce l’été de trouver des zones moins pêchées sur lesquelles les poissons vont être moins méfiants. Toutes les occasions sont bonnes : une baignade, une descente de rivière en kayak ou en float tube sont autant de possibilités de découvrir des zones éloignées et peu faciles d’accès où les poissons sont moins sollicités. Les rivières sauvages à profil variés ont ma préférence. Une eau claire, une alternance de zones profondes bordées d’arbres et de zones moins profondes sur lesquelles le courant s’accélère est un profil idéal. Il est alors possible de tomber sur un « chub-land » qui vous permettra de réaliser des scores magnifiques et d’enchaîner les touches. C’est tout le bonheur que je vous souhaite !

Soignez vos approches !

Même sur un secteur peu pêché, l’approche est toujours primordiale lorsqu’on recherche le chevesne. Si vous tombez sur de fortes concentrations, il faut procéder avec méthode pour exploiter le poste au maximum. Du bord, un poste s’attaque toujours de l’aval vers l’amont. Attaquez en premier les poissons situés en aval et proches de vous. Il sera alors possible de piquer un poisson sans effrayer les autres et ainsi les solliciter plus tard. Dernier conseil mais il est d’importance, évitez les habits de couleur trop vive, cela peut vous gâcher une sortie, et n’oubliez pas vos lunettes polarisantes, c’est indispensable !

Le matériel

Pour un maximum de sensations, je recherche systématiquement le chevesne à l’aide de ma canne Justace Funk Star. Légère et extrêmement sensible, elle offre d’excellente sensation en combat. Ses qualités de lanceuse me permettent d’aller chercher la berge opposée avec une grande précision et son action de pointe d’animer de petits leurres de surface avec précision. Mon moulinet est garni de tresse Iron Athlete 8 LB et mon bas de ligne est constitué d’environ 1m50 de fluorocarbone Iron Athlete 4 LB. Le bas de ligne est volontairement long de manière à jouer au maximum la carte de la discrétion.

Mes leurres préférés

Cette pêche est avant tout pour moi une pêche plaisir. Pas question ici de peigner l’eau pendant des heures, tout se passe à vue et chaque lancer est réfléchi pour attaquer un poisson ciblé. J’oriente donc mon choix vers des leurres de surface et de sub-surface de manière à voir toutes les attaques.

Les leurres de surface

C‘est ma pêche favorite. Voir un poisson crever la surface pour se saisir d’un leurre est toujours un grand moment ! Si les poissons y répondent favorablement je peux faire l’ensemble de ma partie de pêche avec le même leurre. Voici mes 3 préférés et complémentaires, du plus provoquant au plus discret, à animer en Walking The Dog. En changer régulièrement pour trouver la sonorité et la taille du jour est souvent la clé du succès.

Sammy 65 : Celui qui fait le plus de bruit. Beaucoup plus régulier pour moi sur la perche, Il provoque certains jours sur les chevesnes des attaques d’une rare violence. Je l’essaie toujours en premier. Si après quelques poissons tentés aucun n’a réagi alors changez.

Le NW Pencil 52 : Plus petit, Il possède plusieurs petites billes et sa sonorité en est plus aigue. Sa taille réduite vous permettra de décider des poissons peu actifs.

Le Bevy Pencil 60 : Le plus régulier pour moi depuis des années. C’est un incontournable qui ne quitte jamais ma boite. Si je n’emmène qu’un leurre de surface, c’est celui-là. Sa nage et sa sonorité sont beaucoup plus discrètes qu’un Sammy 65 et il possède la capacité à déclencher des poissons déjà sollicités par d’autres leurres.

Les leurres de sub-surface

Certains jours et même s’ils sont actifs, les chevesnes ne viendront pas crever la surface et se contenteront de suivre votre leurre de près. Sans renier l’approche de pêche à vue, il est alors possible de les déclencher en passant juste sous la pellicule. Le leurre qui excelle pour cela est le Wander. Pour le chevesne, je l’utilise en deux tailles : 45 et 60. J’ai déjà traité des différentes animations que vous pouvez lui imprimer dans un précédent article. C’est un leurre avec lequel vous pouvez jouer pour déclencher l’attaque d’un poisson suiveur. Il m’a sauvé de nombreuses parties !

Je vous souhaite à tous et toutes un bel été rempli de touches à vue !

Raphaël Becker

Plus que deux petites semaines à patienter avant de pouvoir enfin taquiner à nouveau nos chers carnassiers. Je vous avoue que pour ma part, la période de fermeture a été longue et je trépigne déjà d’impatience. J’essaie donc de mettre à profit ces derniers jours d’attente pour être fin prêt et maximiser mes chances de réussite le jour J.

Avant toute chose, vous pouvez être fin prêt et avoir tous les leurres possibles et imaginables, le plus important selon moi est de bien choisir sa zone de pêche et les carnassiers que vous allez cibler. Je vous recommande donc de marcher au bord de l’eau pour aller faire du repérage.

Pour bien choisir son secteur, il faut connaitre les différentes profondeurs d’eau, la turbidité, la température et les débits en rivière. N’hésitez pas à y aller plusieurs fois plutôt que de partir à l’aveuglette. En prenant bien le temps d’observer, vous allez vous faire une idée plus précise du parcours que vous allez pêcher. Vous pourrez aussi très certainement glaner çà et là différentes informations qui pourront vous être très utilises. Cela peut aussi vous renseigner également sur la présence éventuelle d’alevins ou de poissons blancs sur la zone.

En rivière
Les perches sont en général peu actives à l’ouverture sur mes secteurs. Je vais donc en tenir compte même si chaque année la pêche réalisée vient contredire mes idées reçues et certitudes. Une chose est sûre, c’est qu’à la pêche, il vaut mieux éviter d’avoir des certitudes… Si les niveaux sont bas et que l’eau est plutôt claire, je vais très certainement axer ma pêche sur celle des brochets et des chevesnes. Ces deux espèces restent très actives lorsque les eaux sont encore froides. En revanche, si celle-ci est teintée et haute, je vais alors tout miser sur la pêche du sandre et du silure en utilisant les Opti Shad 4”. Pour ce qui concerne les sandres, merci de toujours bien garder à l’esprit que la fraye peut être tardive. Si vous tombez sur des secteurs sont les sandres sont encore charbonniers, je vous demande alors de les laisser se reproduire en paix. Vos pêches futures en dépendent !

En étang ou en lac
Lorsque mon choix se porte sur un plan d’eau, je mise presque tout sur la pêche du brochet. Comme ils ont fini de frayer depuis longtemps, ils restent très actifs. Je vous conseille alors vivement de penser aux leurres réaction comme le LV RTO 250 qui vous permettra de prospecter de battre rapidement un maximum de terrain. Le Pointer 100SP fera aussi parti de mes leurres incontournables pour l’ouverture. C’est incontestablement une valeur sûre !

Le matériel
Il s’agit là aussi d’un point très important qu’il ne faudra pas négliger. Hors de question de me rendre compte le matin de l’ouverture qu’il manque des références indispensables dans mes boites ou encore que la tresse de mon moulinet fétiche est passablement usée. Il vous reste du temps d’ici l’ouverture, profitez-en pour que tout soit parfait. Pensez également à l’ensemble du petit matériel comme par exemple vos agrafes, les plombs drop, etc…

Lorsque je pratique à partir du bord, j’aime ne pas trop me surcharger. J’emmène toujours avec moi deux cannes : la Funk Star qui est vraiment très efficace sur les pêches « ultra light » et la Shaky Head pour les pêches un peu plus musclées. Ces deux cannes me permettent ainsi de pratiquer des pêches différentes. La Shaky Head est, en effet, plus adaptée pour toutes les pêches dites à gratter.

Avant de terminer, je vous recommande aussi de toujours avoir une solution de repli. Par exemple, si vous avez prévu de pêcher en rivière et que les trois jours qui précèdent l’ouverture sont très pluvieux rendant la pêche en rivière impraticable, prévoyez une « issue de secours ». Idem, si le matin de l’ouverture, vous vous rendez compte que votre poste fétiche est pris d’assaut par les pêcheurs, n’hésitez pas à vous retrancher dans un endroit plus calme.

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente ouverture.

Raphaël Becker.

Incontournable de la gamme Lucky Craft, le Wander est un de mes leurres fétiches qui associe judicieusement toutes les qualités d’un leurre moderne. Il est accessible aux débutants et permet aux plus chevronnés d’exprimer tout leur talent et leur technique.

Le Wander compte incontestablement parmi les valeurs sûres chez Lucky Craft. Pourtant de nombreux pêcheurs sont déroutés face à ce leurre sans bavette et se demandent comment l’animer. Voici donc un tour d’horizon non exhaustif des animations possibles avec ce leurre. Que ce soit par plaisir ou pour son efficacité, il serait dommage de s’en passer !

Présentation de toutes les façons de l’animer

• Le linéaire lent : le plus simple et pourtant si efficace ! Lancez et ramenez simplement au moulinet. Le Wander se désaxe de manière imperceptible de gauche à droite. A l’œil, cette nage parait peu attractive et pourtant, croyez-moi, les poissons adorent. C’est mon animation préférée avec les tailles 45 et 60, notamment lorsqu’il s’agit de pêcher les chevesnes difficiles.
• Le linéaire rapide : le leurre se désaxe de manière plus prononcée et plus près de la surface. Cette action provoque souvent des attaques réflexes en passant à proximité des structures comme les piles de pont par exemple.
• Le linéaire lent avec quelques petits twitchs : pendant votre récupération linéaire, donnez de petits coups de scion. Chaque impulsion provoque un décrochage du leurre et des mouvements erratiques : idéal pour décider un poisson suiveur, c’est en général la première animation que j’utilise quand je monte un Wander.
• Linéaire et jerks : cette fois-ci les coups de scions sont plus prononcés et de plus grande amplitude. La nage du leurre devient totalement désordonnée. Cette animation se montre efficace dans deux situations : soit lorsque les poissons chassent et sont très agressifs, soit au contraire lorsque les poissons sont apathiques et ne veulent rien savoir. Dans ce dernier cas de figure les jerks peuvent provoquer des attaques réflexes et vous sauver la mise.

Les variantes

• Le walking the dog en surface : En récupération très rapide, il est possible de faire évoluer son Wander en surface en donnant des coups de scions assez secs pour le faire évoluer en zigzag, c’est-à-dire en walking the dog. D’ordinaire réservée aux leurres de surface type comme le Sammy (Lucky Craft), cette animation se révèle très attractive sur les aspes et les bars. Pour la réaliser, commencez par ramener rapidement votre Wander en linéaire, puis imprimez de petits coups de scion de manière régulière. La difficulté consiste à trouver le bon rythme mais avec un peu d’habitude cela ne pose pas de problème. Le Wander 80 et le 95 se prêtent particulièrement à cette animation.
• Le walking the dog sous la surface et entre deux eaux : il est possible de faire évoluer son Wander en walking the dog juste sous la surface voire entre deux eaux. Cette animation s’effectue en faisant une simple récupération linéaire lente ponctuée de twitchs réguliers. La difficulté est de trouver le bon compromis entre la fréquence des twitchs et la vitesse de récupération. Plus complexe à réaliser, cette nage est cependant si efficace qu’elle vaut le coup de s’y attarder. Je vous conseille de vous entrainer en eau claire pour trouver le bon rythme.
• Le « mort manié » : toutes les  animations précédentes vous permettront de peigner les couches supérieures et intermédiaires. Mais il est également possible de pêcher plus en profondeur avec un Wander. Lancez et laissez le Wander couler jusqu’au fond. Imprimez ensuite un coup de scion. Le Wander remonte vers la surface. Laissez-le ensuite retomber vers le fond, en veillant à toujours bien garder votre bannière bien tendue. Cet aspect est primordial car c’est lors de la descente qu’a lieu la majorité des touches. La disposition des lests sur le bas du corps provoque une descente à plat du Wander qui oscille sur lui-même. Cette phase est particulièrement productive sur les brochets, bars et black-bass avec les modèles 80 et 95.

Voilà donc mes animations préférées pour le Wander. Pour finir, gardez à l’esprit qu’il est possible voire fortement recommandé de mixer ces différentes animations au cours d’un même lancer. Ces variations vous offriront le maximum de chances de provoquer la touche. Je vous souhaite le maximum de réussite au bord de l’eau. Mais avec un Wander au bout de votre ligne, je n’ai pas vraiment de craintes…

Raphaël Becker

Alors que l’ouverture de la truite approche à grands pas, voici un petit aperçu des fondamentaux à respecter pour réussir cette partie de pêche tant attendue !!

Soigner son matériel

Rien n’est plus déplaisant que d’arriver au bord de l’eau au matin du jour J et de se rendre compte que sa tresse est usée, que son moulinet tourne mal ou qu’il manque certains leurres indispensables dans sa boite ! Petite revue de paquetage :

– La canne : je vérifie systématiquement tous les anneaux et les nettoie soigneusement. Cela vous évitera tout problème au bord de l’eau et améliore la glisse, ce qui peut être intéressant là où il faut lancer loin. La canne qui m’accompagnera pour cette ouverture sera ma fidèle Justace Funk Star 742 LF

– La tresse : nouvelle saison, nouvelle tresse ! J’équipe pour ma part mes moulinets de tresse Iron Athlete PE 8LB qui est très discrète et qui permet de réaliser facilement des lancers à bonnes distance. Mon bas de ligne sera du fluorocarbone Iron Athlete FC 4LB

– Mes boites : je prends soin de réassortir les modèles manquants. Sept ou huit leurres en trois coloris différents sont une bonne base pour pouvoir s’adapter à l’humeur des poissons.

Choisir son secteur de pêche

Idéalement (car c’est loin d’être toujours possible !), j’essaie de choisir un secteur sur lequel je peux trouver, dans un rayon de 45 minutes en voiture, 2 ou 3 rivières de tailles différentes. A l’ouverture les eaux sont froides et les poissons parfois apathiques. Disposer d’une, voire de deux solutions de repli peut sauver votre journée si votre plan de départ se révèle décevant : zone prise d’assaut par de nombreux pêcheurs, poissons boudeurs, etc… Il est parfois étonnant de constater comment deux rivières distantes d’à peine quelques kilomètres peuvent réagir très différemment !

Soigner son approche et observer

La pêche de la truite est une école de discrétion. Trop de pêcheurs se précipitent dans l’eau pour courir vers le soi-disant meilleur poste et font fuir le magnifique poisson qui était posté en bordure. C’est pour cela que je m’approche toujours de l’eau le plus délicatement possible, et que mon premier lancer vise la bordure devant mes pieds. Cela m’a rapporté de nombreux et jolis poissons !

Varier les signaux et les animations pour trouver la pêche du jour.

La réussite dans la pêche au leurre dépend d’un savant mélange entre les vibrations émises par votre leurre, son coloris, et la vitesse à laquelle vous allez l’animer. La vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain et c’est cela qui rend la pêche si intéressante. Chaque leurre de la gamme Lucky Craft possède des caractéristiques spécifiques : vibrations, sonorité, vitesse optimale de nage. C’est pour cela qu’il est important de posséder plusieurs modèles. Vous n’avez pas de touche et votre Pointer 48 vibre trop vite dans un courant soutenu ? Remplacez-le par un Humpback Minnow. Vous avez connu plusieurs refus sur des leurres très bruiteurs ? Passez sur des leurres plus silencieux. Les poissons dédaignent votre poisson nageur ? Donnez leur une palette en montant un Area’s.

Voici une petite liste des leurres qui m’accompagneront à coup sûr : Area, Pointer 48, Humpback Minnow 50SP, Bevy Minnow 40 SP, Wander 45, micro cra pea, Bevy Crank 45 DR….

Y croire jusqu’au bout !

Les journées d’ouverture ne sont pas toujours faciles. L’eau souvent froide du début de saison ne se prête pas toujours à des pêches miraculeuses. C’est en changeant souvent de leurres et en multipliant les lancers que vous mettrez toutes les chances de votre côté. Faites confiance en votre matériel et dans l’efficacité des vos leurres Lucky Craft, ils vous le rendront !

Je vous souhaite à toutes et tous la plus belle ouverture possible !

Raphaël Becker

Alors que la saison de pêche en seconde catégorie s’est terminée il y a quelques semaines, c’est le moment de préparer au mieux l’ouverture de la truite qui approche. Voici donc la sélection de mes leurres préférés, des valeurs sûres qui ne quittent plus mes boîtes et qui vous apporteront, j’en suis sûr, de bons résultats au cours de vos sorties.

L’Area’s (Lucky Craft)
C’est le leurre indispensable de tout pêcheur de truites. Véritable 4×4, ce leurre permet de pêcher partout. Il a l’avantage de pouvoir s’accommoder à toutes les vitesses de récupération en faisant varier l’inclinaison de la canne. Canne basse, il est possible d’effectuer une récupération rapide. Canne haute, il vaut mieux privilégier les récupérations plus lentes. Très à l’aise sur de petites rivières, ce leurre a aussi l’avantage de se propulser facilement à bonne distance. Il s’agit donc aussi d’un allié très précieux pour pêcher les cours d’eau plus larges ou les lacs. L’Area’s est un leurre qui ne décroche pas, même lorsqu’il évolue dans les courants soutenus. Autant dire de suite qu’il s’agit d’un véritable atout lorsqu’il s’agit de l’utiliser en eau vive. La version un plus lourde (1/16 oz) n’est pas non plus à négliger, surtout lorsqu’il s’agit de prospecter des zones plus profondes, là où se cachent souvent les plus belles truites.

L’Humpback Minnow (Lucky Craft)
Il s’agit d’un petit poisson-nageur que j’affectionne tout particulièrement. Je l’utilise pour prospecter les zones de courants forts qui rebutent de nombreux pêcheurs et qui abritent donc des poissons moins éduqués. Là ou d’autres leurres « décrochent » ou alors vibrent trop fort et font fuir les truites, l’Humpback Minnow démontre tout son savoir-faire !

Le Pointer 48 (Lucky Craft)
Incontournable de la gamme Lucky Craft, le Pointer 48 est idéal pour prospecter les grands radiers où le courant est modéré. Une récupération linéaire agrémentée de quelques twitchs seront généralement du meilleur effet. Lorsqu’il s’agit de prospecter des postes plus profonds, j’utilise la version DD (Depp Diver) de manière à pouvoir peigner plus efficacement ces postes. Si vous comptez pêcher de grandes rivières de plaine, le Pointer 68 ou son grand frère, le Pointer 78 vous permettra de présenter des leurres un peu plus gros qui permettent de faire craquer les spécimens.

Le Bevy Minnow 40 SP (Lucky Craft)
De taille légèrement plus réduite, c’est mon leurre favori pour pêcher les ruisseaux et les petites rivières. Il se lance très précisément et nage dès qu’il touche la surface de l’eau. Il s’agit incontestablement d’une valeur sûre pour débusquer les truites et les faire sortir de leurs caches !

Avec les leurres que je viens de vous présenter, j’utilise une canne spécifique. Il s’agit de la Funk Star 742 LF qui ne me quitte plus. Extrêmement légère et sensible, son action de pointe vous permettra d’animer au mieux vos leurres et de ressentir les touches les plus subtiles. C’est une canne qui offre des sensations sur les petits poissons mais qui m’a prouvé à de maintes reprises qu’elle n’était jamais prise en défaut lorsqu’il s’agit de combattre un plus gros poisson.

Pour ce qui est des coloris des leurres que j’utilise fréquemment pour pêcher les truites farios, il y a les Ghost Minnow et le Pearl Goujon. Je réserve les coloris plus flashy sur les parcours où les truites arc en ciel sont présentes. (black and gold, red et Mat Chart).

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente ouverture !

Raphaël Becker.