À la poursuite du saumon indien

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 11:55 pm July 2, 2015

Le golden Mahseer est un poisson appartenant à la famille des cyprinidés et qui a peu à peu colonisé les rivières de l’Himalaya. Sa combativité lui a permis de gagner l’estime des flyfishermen à l’époque de l’empire colonial britannique. À tel point que Rudyard Kipling, fameux écrivain anglais du XXème siècle, prix Nobel de littérature et entre autres auteur du Livre de la Jungle, a dit du Mahseer « qu’à côté de lui le tarpon est un hareng et que celui qui l’attrape peut se targuer d’être un pêcheur ».

Technique

Attraper un beau Mahseer aux leurres artificiels ou à la mouche n’est pas simple. La chaleur et les longues marches émoussent l’endurance et l’esprit du pêcheur. Il est recommandé de faire régulièrement des pauses à l’ombre des arbres plutôt que de s’épuiser à mal pêcher. La pêche en elle-même est relativement simple, elle consiste à trouver les zones de repos, qui se caractérisent par un courant plus faible, voire remontant et une bonne oxygénation. Les beaux poissons sont souvent localisés près de grandes structures immergées. D’autres spots sont également intéressants comme les (rares) zones d’ombres car les Mahseers ont du mal à y faire la différence entre leurs proies et un leurre.

Une fois le spot trouvé, il s’agit d’animer correctement. Si les eaux sont claires, comme c’est souvent le cas, la vitesse de récupération du leurre dépend de la vitesse du courant. Ainsi on ramènera le plus lentement possible dans les eaux profondes (2 mètres) et rapides. Il est possible de jouer avec le courant en laissant dériver le leurre tout en gardant suffisamment de tension sur la ligne pour conserver son action – un ensemble casting est parfait pour cela.

Un leurre qui a vraiment très bien fonctionné : le B’Freeze 100SP. Parfait du point de vue de la taille (ne pas dépasser 10 cm sinon les Mahseers ont du mal à engamer) et de la profondeur de nage. Veillez à en prendre un ou deux en rechange car on en laisse quelques-uns dans les rochers, les coloris flashy, d’ordinaire réservés pour la mer ont bien fonctionné dans les eaux rendues troubles du Saryu.

David Mailland.