LUCKY CRAFT BLOG

Avis à tous les pêcheurs de bars ! Vous aimez pêcher avec des leurres de surface ? Ça tombe bien car moi, j’adore ça. Toutefois, lorsque nos chers amis daignent s’emparer d’un leurre de surface, le fait de pêcher juste sous la pellicule peut parfois changer bien des choses. C’est justement ce que nous allons voir ensemble aujourd’hui.

Nous allons entrer dans une excellente période pour la pêche du bar. Cette saison, force est de constater que les poissons se sont montrés assez récalcitrants vis-à-vis des leurres de surface. Nous avons toutefois réalisé quelques jolies pêches mais trop rares à mon goût. Lorsque les bars boudent les leurres de surface, je n’hésite pas alors à sortir mes armes secrètes : le Wander 80 S et le Wander 95. Ces deux leurres de type lipless (sans bavette) permettent souvent de décider quelques poissons. Non seulement efficaces sur les bars, ces deux leurres vous permettront aussi de pêcher les bars mouchetés ainsi que les bonites à dos rayé, les chinchards et les maquereaux. Comme vous pouvez le constater, ces deux leurres ont plus d’un tour dans leur sac.

Pour ce qui est du choix des coloris, je vous recommande de ne pas faire dans la fantaisie mais de rechercher plutôt ceux qui sont de même couleur que le poisson fourrage qui se trouve sur votre secteur (anchois, sardines, sprats, etc…). Les coloris bleutés fonctionnent souvent très bien lorsque les eaux sont claires. C’est d’ailleurs pour cette raison que je vous recommande tout naturellement le Chartreuse Shad, surtout si les mulets sont bien présents sur votre secteur.

Si vous n’avez pas encore quelques Wanders, sachez que c’est le moment. L’eau est encore assez chaude et sachez que le meilleur reste à venir. Tenez-vous prêt !

Christophe Lhamas

Le LV 200 n’est pas un leurre dur qui fonctionne uniquement en eau douce. J’en ai d’ailleurs récemment encore eu la preuve en l’utilisant en estuaire, pour traquer le loup. En voici la preuve !

Le LV 200 est un superbe leurre dur de type vibration. Il ne possède pas de palette et coule lentement ce qui permet de prospecter différentes couches d’eau. Récemment, un ami avait réussi une superbe partie de pêche au loup au leurre de surface, en estuaire. Le soir même, dès son retour, il m’a invité à l’accompagner le lendemain. Vous imaginiez bien que je ne me suis pas fait prier. Comme il avait réussi à leurrer 20 loups la veille (qu’il a soigneusement remis à l’eau), nous étions tous deux ultra motivés de voir ces loups se jeter sur nos leurres. Comme on dit si bien, « les jours se suivent mais ne se ressemblent pas ». C’est en tout cas ce qui nous est arrivé car au bout de deux bonnes heures de pêche, nous n’avons pas enregistré la moindre attaque. Il avait réussi à faire monter deux loups en surface mais ces deux compères sont venus voir le leurre sans jamais s’en emparer. J’ai donc décidé de changer de technique, surtout lorsque j’ai vu qu’il y avait un peu de poissons au sondeur. J’ai alors opté pour un LV 200 (Lucky Craft), un leurre sans bavette de type vibration qui a l’avantage de couler assez rapidement. De ce fait, cela m’a permis de prospecter les couches d’eau plus profondes. Le choix fut le bon puisque rapidement, j’ai enregistré une attaque très franche qui s’est soldée par la capture d’un joli loup. Il suffisait de laisser couler le leurre jusqu’au fond (profondeur de 8m) puis de donner ensuite des coups de scions assez secs pour pêcher un peu comme en jigging. Lorsque le leurre redescend, il convient de toujours l’accompagner jusqu’au fond en gardant la bannière tendue et en le laissant descendre de manière naturelle. C’est souvent lors de sa redescente qu’on enregistre une attaque. En tout cas, une fois encore, le LV 200 (Lucky Craft) s’est révélé être le leurre du jour. Je vous recommande donc de l’utiliser, que ce soit pour pêcher en eau douce ou en estuaire, ce leurre ne vous décevra pas !

Kong Pheng Ly.

L’automne est une saison prolifique pour la pêche en mer. Sur la cote bretonne que je fréquente régulièrement, c’est l’occasion de se frotter à des poissons différents : pélamides et autres maquereaux espagnols. Ces poissons constituent des adversaires de choix car ils offrent des combats impressionnants, tout en rapidité, et surtout ils ne se rendent jamais. Attention aux nombreuses décroches ou casses au bateau, parce qu’on n’a pas anticipé le dernier et puissant rush d’un poisson qu’on pensait vaincu et prêt à renter dans l’épuisette !

S’il y a bien un leurre qui se démarque pour rechercher ces poissons, c’est bien le Blue Shot de chez Lucky Craft. D’une taille de 95 mm, il se décline en deux modèles de 25 et 30 g. Très efficace sur le bar (mais ce n’est pas ce qui nous intéresse ici), ce leurre est d’une taille conforme au poisson fourrage le plus fréquemment présent sur mes zones de pêche. J’utilise le plus souvent le modèle 30 g, qui est une véritable fusée même vent de face, et permet des animations plus rapides. La distance de lancer est ici un paramètre primordial puisque nous visons des poissons très rapides et qui se déplacent vite.

Voici une revue d’effectif des animations possibles avec ce leurre :

– La récupération linéaire : le leurre opte pour une nage en S assez large. C’est une nage que j’apprécie particulièrement sur les bars qui refusent les leurres de surface. Le Blue Shot étant silencieux, il vous permettra de tromper la méfiance de poissons éduqués. Ce n’est pas mon animation préférée pour les pélamides, mais cela peut néanmoins fonctionner, surtout en récupération assez rapide.

– Une récupération linéaire agrémentée de twitchs et de jerks : en récupération rapide, animez votre leurres en faisant des twitchs et des jerks assez violents. C’est une animation agressive, le leurre virevolte près de la surface et imite parfaitement un poisson en fuite et/ou blessé. Cela fonctionne parfaitement sur les poissons en chasse.

– Une alternance de longues pauses et d’accélérations rapides : de loin mon animation préférée pour rechercher pélamides et maquereaux espagnols. Après avoir lancé, je laisse mon leurre descendre dans la couche d’eau. Le Blue Shot possède la capacité de descendre presque à plat avec un très fort rolling. Le leurre montre ses flancs et les reflets attirent les carnassiers de très loin. Je provoque ensuite une remontée rapide du leurre entrecoupée de twitchs. Cette fuite vers la surface provoque des attaques puissantes qui vous feront monter l’adrénaline ! La distance de lancer impressionnante du Blue Shot permet de répéter plusieurs fois ces phases de descente/remontée rapide lors du même lancer.

Le Blue Shot possède selon moi toutes les qualités d’un leurre moderne : facile à utiliser par un débutant, il offre au pêcheur expérimenté de multiples possibilités d’exprimer son talent et sa fantaisie. A vous de jouer !

Raphaël Becker

L’automne est déjà arrivé et on constate d’ailleurs une nette baisse des températures. Et pourtant, cela n’a pas empêché les barracudas de se rapprocher et de nous livrer de jolis combats en les titillant avec nos leurres. Croyez-moi, les Flashminnow 95 MR ont plutôt eu la cote !

Les barracudas sont des poissons très amusants à pêcher et leurs dents acérées ont la fâcheuse tendance de mettre à mal nos lignes et nos leurres. Récemment, j’ai pu encore réaliser quelques jolis coups de ligne à proximité de chez moi en méditerranée notamment en utilisant un leurre dur que j’affectionne tout particulièrement : le Flashminnow 95 MR et plus précisément, le NC Shell White. Il faut dire que je réserve ce coloris pour les pêches de nuit car il reste vraiment très visible. Très efficace, ce poisson-nageur se lance très facilement et pour finir, il a aussi l’avantage de s’animer très facilement. Pour preuve, un effectuant une simple récupération linéaire ponctué de légers twitchs, ce modèle ne manquera pas de retenir toute l’attention des barracudas. En tout cas, c’est vraiment en procédant de la sorte que j’ai réussi à tirer mon épingle du jeu.

Si vous comptez faire quelques sorties en méditerranée le soir, je vous recommande vivement à votre tour le Flashminnow 95 MR en coloris NC Shell White. Si les barracudas sont dans les parages, fort à parier qu’ils ne manqueront pas de tomber sous son charme.

Fabien Duran

« La fin de l’été approche, les plages sont plus calmes et les loups commencent à sortir de leurs cachettes. J’ai profité de ce moment pour tester de nombreux leurres. Voici les deux modèles qui se sont démarqués des autres.

Comme à l’accoutumée en cette fin de période estivale, on peut noter une nette augmentation des prises, en ce qui concerne le loup notamment. Ceci est semble-t-il certainement lié au départ de bon nombre de vacanciers, et à l’absence de promeneurs le long des plages et des quais. Tout est donc beaucoup plus calme et l’absence d’agitation à leurs abords a tendance à faire sortir les loups de leurs cachettes.

Quelques chasses ont ainsi fait leur apparition, très tardivement, certes, mais elles ont eu le mérite de s’être déclenchées. Ceci m’a permis de tester tout un arsenal de leurres. Toutes les formes, tailles, poids, couleurs y sont passées, parfois pendant des heures entières. Le résultat a été sans appel : deux leurres se sont démarqués des autres.

Les leurres souples Alive Shad de Roboworm, en taille 3 ou 4 ont donné d’excellents résultats, avec des prises fréquentes, principalement dans les coloris « Lightning Shad ». L’animation est toujours la même : ramené régulier et relativement lent, avec une progression du leurre en dents de scie, sans geste brusque pour autant.

En ce qui concerne les leurres durs, le Flashminnow 95 MR en coloris Pearl White s’est également avéré des plus fructueux. Une simple animation linéaire a récemment permis à un ami de tirer son épingle du jeu en sortant un joli loup d’environ 60 cm, alors que ce dernier chassait un joli banc de fourrage. Il s’agit d’un leurre que j’utilisais peu, mais manifestement à tort. Il est fort à parier que je lui ferai goûter de l’eau salée à nouveau d’ici très peu de temps.

Côté canne, et jusqu’à ce jour, l’ESG II 771 HXF de Lucky Craft rempli parfaitement la fonction qui lui a été assignée. La puissance de lancer est réelle : les 2,6 g en plage minimum et les 23 g en plage maximum sont respectés. C’est un vrai plaisir que de pêcher léger avec une canne très polyvalente. Je ne saurai que vous la conseiller.

Je vous tiendrai au courant de la tendance dès mes prochaines sorties, qui j’en suis sûr, me réserveront à nouveau d’agréables surprises. »

Fabien DURAN

Avis à tous les férus de pêche du bar et du lieu jaune en mer ! La fin de saison approche à grand pas et le mois d’octobre est souvent synonyme de belles pêches. C’est le moment de sortir de vos boîtes l’Ocean Swimbait (Roboworm). Ce leurre est effectivement capable de faire de vraies prouesses !

C’est bien connu, la fin de saison est souvent la meilleure période pour aller traquer les bars et les lieus jaunes. Que vous soyez amateur de leurres de surface, de poissons-nageurs peu plongeants ou plongeants ou encore un afficionado de la pêche au leurre souple, rassurez-vous, il y en a actuellement pour tout le monde. Aujourd’hui, nous voulions vous présenter ou représenter l’Ocean Swimbait qui est disponible en 5’’ (10 cm) et en 6’’ (12 cm). Il s’agit d’un leurre souple très robuste qui se termine par une caudale épaisse qui a la particularité et l’avantage de brasser un bon volume d’eau lorsqu’il est animé. Disponible en plusieurs coloris, ce leurre se monte facilement sur une tête plombée en forme de tête de poisson, plus ou moins lourde suivant la profondeur d’eau et la technique que vous souhaitez pratiquer. Si vous souhaitez pêcher à la volée, le modèle de 10 cm fera merveille pour leurrer les bars en activité dans la couche d’eau. En revanche, si vous repérez au sondeur des poissons calés sur le fond ou très légèrement décollés, dans ce cas, nous vous recommandons plutôt l’Ocean Swimbait en 6’’ (12 cm) en l’utilisant soit en verticale soit en traction.

Pour les bars, nous vous recommandons plutôt d’utiliser des coloris bleutés ou un peu verdâtre. En revanche, si vous ciblez plutôt les lieus jaunes sur les épaves, il ne faudra alors opter pour des coloris beaucoup plus flashs. Laissez vous allez ! Des coloris roses ou vert fluos par exemple ne manqueront pas de vous surprendre.

Si vous pêchez sur les épaves dans des profondeurs d’eau plus importantes, vous pourrez aussi utiliser la technique dite de « l’ascenseur ». Une fois votre leurre au fond de l’eau, remontez-le assez rapidement de plusieurs mètres. Vous verrez, il est fréquent que de gros lieux jaunes suivent votre leurre et s’emparent subitement en faisant une touche très marquée.

Comme vous pouvez le constater, vous pouvez bénéficier d’un large panel d’animations. Soyez curieux et n’hésitez surtout pas à les varier. L’Ocean Swimbait se chargera ensuite du reste !

Même si le Bevy Pencil est un des plus petits leurres de surface issu de la gamme Lucky Craft, celui-ci n’est surtout pas à négliger. En effet, ce leurre est d’une efficacité incontestable, surtout lorsque les loups se nourrissent principalement de petites proies.

Du haut de ses 6 cm pour 3,7 g, le Bevy Pencil est un petit leurre qui se classe pourtant dans la cour des grands. Toutefois, pour utiliser ce leurre à bon escient, il convient d’utiliser une canne adaptée de type ESG II 771 HXF. Le Bevy Pencil peut répondre sans aucun mal à tous les types d’animations pouvant être envisagées avec un leurre de ce type. Que ce soit en faisant une récupération rapide ou lente, il est certain que les courtes pauses sont souvent du meilleur effet. Il est donc vivement conseillé de ne pas lésiner sur cet aspect lors de la récupération. Les résultats seront nettement supérieurs. Le Bevy Pencil est assez à l’aise sur de nombreux terrains. En effet, que ce soit en embouchure, bordure de plage ou encore dans les structures portuaires, ce leurre est très intéressant et efficace, surtout lorsque la profondeur est assez faible. Ce leurre est si efficace que j’ai déjà vu plusieurs loups suivre frénétiquement ce Bevy Pencil. A titre d’exemple, ce ne sont pas moins que quatre loups qui se le sont disputés, à tour de rôle, dont un superbe poisson, avant que le plus petit d’entre eux, en photo, (sûrement le plus vif à cet instant), ne puisse s’en emparer violemment. Petit certes, ce petit leurre est une vraie friandise. Je ne vous cache pas que je compte encore beaucoup l’utiliser au cours de cette saison. J’espère que vous en ferez de même, surtout si vous comptez venir traquer les loups en méditerranée à lors de la période estivale !

Fabien Duran

Parfois, la pêche peut réserver de drôles de surprises ! C’est en tout cas ce que je souhaitais vous faire partager avec une petite anecdote atypique qui m’est arrivée dernièrement.

Alors que la météo et le beau temps sont enfin de notre côté, les eaux se réchauffent. Si cela n’est pas forcément un bon point pour les bars, c’est excellent pour les mulets ! En règle générale, il est très difficile de prendre ces poissons aux leurres durs, mais j’ai tout de même voulu tenter ma chance. En pêchant dans 3 m d’eau, les mulets sautaient sans arrêt autour du bateau ! Sans attendre mon reste, j’ai attrapé une canne montée avec un Flash Minnow 130, ce qui n’était pas l’idéal vu les conditions météorologiques. Très rapidement, j’ai ressenti une tape dans mon leurre.

Malheureusement, l’attaque ne s’est pas concrétisée. J’ai donc relancé mon leurre mais cette fois-ci un peu plus loin. Ni une, ni deux, un mulet s’est emparé cette fois-ci de mon leurre. Le poisson n’était pas harponné, il avait bien pris le leurre dans la gueule. Mes clients et moi avons passé un excellent moment. Parfois, il ne faut pas hésiter à innover, on peut être surpris !

Nous nous sommes replacés sur la dérive pour retenter notre chance mais, cette fois-ci, la chance n’était plus de notre côté. Nous garderons tout de même le souvenir de ce petit moment victorieux.

A très bientôt pour de nouvelles aventures !

Romain Pappalardo

Le début de saison a été difficile… Heureusement, j’avais mon Flash Minnow Lucky Craft ! Je vous parle des atouts de ce leurre et je vous donne quelques conseils sur le choix des coloris.

La saison a été longue à démarrer, avec des poissons présents en nombre mais dans des couches d’eau où il était difficile de les toucher aux leurres durs. Puis, lorsque la température de l’eau a commencé à monter, les poissons se sont rapidement raréfiés. Ce constat a été le même pour l’immense majorité de mes contacts dans le milieu de la pêche.

Toutefois, lorsqu’un poisson est pris à bord de mon bateau, le Lalule, c’est encore et toujours avec le même et irremplaçable Flash Minnow 110 SP de Lucky Craft. Le leurre sort du lot grâce à sa capacité d’adaptation et sa facilité d’utilisation, sa qualité de nage et sa propension à attirer les poissons.
Je pourrais mettre en avant les dernières nouveautés, tels que les Flash Pointer 115, qui ont donné de bons résultats en fin de saison dernière.

Sur tous les postes que nous essayons cette année, même son compère le Flash Minnow 95MR, son modèle réduit, ne détrônera pas son grand frère, ni un autre de cette grande famille.

Il sera notre sauve bredouille et le leurre qui aura pris. Cela s’est vérifié sur plusieurs bateaux tout au long de ce début de saison pour « le beau poisson ». Mais pourquoi ? Et bien je dirais tout d’abord grâce à sa facilité à atteindre de bonnes distances de lancer sans forcer. Ensuite, la qualité de sa nage, même en linéaire, les multiples possibilités d’animations à lesquelles il répond sans broncher ni se retourner et qui lui donnent vie. Tout ce dont vous avez besoin pour doubler vos chances ! Ce leurre est et restera un incontournable et un des meilleurs leurres durs semi-plongeant qui existent.

Concernant les coloris, je conseillerais de coller au plus près des proies. Il existe des best-sellers, comme l’Aurora Black, le Ghost Minnow, la Chartreuse Shad et le Pearl White, pour ne citer que les plus connus. À chaque régions, à chaque spot de pêche son coloris. Les coloris de leurres changent en fonction des différents fonds, qu’ils soient rocheux, sableux, etc., ainsi qu’en fonction de l’eau : plus elle sera claire, plus on emploie des coloris naturels, et il en va aussi pour la luminosité ambiante.
Il existe des choix de coloris atypiques pour des conditions extrêmes. Je vous en propose une, essayez et vous serez surpris : dans une eau très claire par grand soleil, optez pour un leurre blanc !

Christophe Lhamas

J’ai passé un week-end en Bretagne pour une session de pêche avec Mathieu Lebouter, guide de pêche dans le Finistère. Un week-end que je ne suis pas prête d’oublier !

Le Finistère est une région riche en poissons et j’ai eu l’occasion de le vérifier pendant deux jours. C’est effectivement en compagnie de Mathieu que j’ai pêché des bars, des maquereaux, des chinchards, des vieilles, des lieux et quelques requins émissoles. Je dois d’ailleurs vous avouer que c’était une première pour moi d’aller titiller les requins émissoles. Le jeu en vaut vraiment la chandelle !

Pendant le week-end j’ai pu tester différents leurres de chez Lucky Craft. Inutile de vous dire que le Varid 70 s’est une nouvelle fois montré à la hauteur notamment grâce à sa superbe oscillation au cours de la descente.

Les classiques comme le Flash Minnow et le Pointer 78 SP ont eu du succès auprès des bars. C’est marrant, ces leurres sont vraiment des poisson-nageurs intemporels qui permettent toujours de se tirer d’affaire. Si je devais avoir un coup de cœur en matière de leurre, je vous citerai le Live Pointer 110 MR. Ce poisson-nageur a vraiment donné d’excellents résultats notamment sur les poissons actifs. Il a un rolling d’enfer et le petite teaser (petite plume) située sur la partie arrière du leurre ne laisse jamais bien longtemps les prédateurs marins indifférents.

En matière de canne, j’ai essentiellement pêché avec la ESGII 871 HXF qui a une bonne réserve de puissance et une bonne sensibilité permettant ainsi de détecter très facilement toutes les petites touches. Ses deux élements facilitent le transport. Lorsqu’il fallait pêcher plus léger avec des petis Alive Shad de 3′ (principalement des chinchards), j’ai alors opté pour la Funk Star de marque Justace.

J’ai profité de ce week-end pour découvrir la pêche des requins émissoles. Bien que cette espèce ne se pêche pas au leurre, je dois avouer que j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir cette technique. Comme souvent ce sont les débutants qui ont le plus de chance, le plus gros atteignait 1,2 m, pas si mal que ça !!!! En tout cas, si vous avez prévu d’aller au bord de la mer prochainement, sachez que dans le Finistère, les poissons sont là !

Emmanuelle LEGOY