GN Carla 2014 Pêche du bord : une finale de rêve !

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 11:34 pm February 5, 2015

C’est la ville de Toulouse qui accueillait le 02 novembre la finale du circuit GN Carla Pêche du bord. Après ma victoire à Amiens, ma 2ème place à Nantes et ma 5ème à Jarnac, j’abordais cette finale en position de leader, Tom étant lui 7ème. Autant donc dire de suite que nous avions la pression !

Les 20 premiers du classement général étaient qualifiés, celui-ci se faisant après addition de cette finale et du score cumulé des trois meilleures dates de la saison pour chaque compétiteur. Autant dire que la pression était forte car ce système rend possible de gros changements au classement général.

Autre difficulté pour Tom et moi : la méconnaissance du parcours. En effet, nous ne connaissions pas le parcours et le peu d’informations que nous avions réussi à glaner ne nous permettaient pas d’être vraiment sereins concernant la stratégie à adopter. Les black-bass étaient bien présents sur le point de rendez-vous et sur le canal du Midi mais c’est généralement trop risqué. Comme ce poisson a la fâcheuse tendance à avoir l’humeur trop changeante, mieux vaut de pas tout miser sur ce carnassier, bien au contraire… Les chevesnes sur la Garonne comptent aussi parmi les espèces qu’il ne fallait pas négliger. Les brochets et les perches étaient aussi présents. Malheureusement, tout au long de la soirée avant l’épreuve, nous n’avons pas réussi à avoir d’autres informations. Je peux vous dire que la nuit a été courte car nous n’arrivions pas à trouver le sommeil.

C’est parti pour la dernière ligne droite !

A 7 heures du matin, nous étions au rendez-vous. Nous avions tout deux hâte que le concours débute et pourtant… Nous n’avions pas défini de stratégie très claire ! A l’issue du briefing, le tirage des commissaires a eu lieu. C’est finalement Mathieu Vilaldach qui m’a accompagné pour cette unique manche de 6 H en solo. A moins de 30 minutes du départ, j’ai finalement pris l’option de partir pêcher dans le canal du Midi. La Garonne est loin et trop incertaine. L’eau du canal du Midi est stagnante et teintée ce qui ne m’attirait pas vraiment. En revanche, sur le canal latéral, l’eau était claire et une petite bande d’herbiers située à environ 1 m du bord m’attirait déjà beaucoup plus. Certes, ce n’était peut-être pas la bonne option pour jouer la victoire mais compte tenu du mon classement général, je ne pouvais pas non plus prendre trop de risques. Je suis parti avec deux cannes : la Funk Star (Justace) pour toutes les pêches légères et la ESG II (Lucky Craft), plus polyvalente, capable de rechercher le brochet.

A 7H45, nous avons pris la route vers le secteur en compagnie de Mathieu, le commissaire. Arrivé sur place, j’ai repéré un pont assez large sous lequel je voulais commencer. La première bonne surprise fut que presque personne n’avait pris cette option de partir pêcher le canal latéral. J’ai alors aperçu quelques petits chevesnes en maraude au-dessus des herbiers sous lesquels je souhaitais commencer.

J’ai commencé avec un Alive Shad légèrement découpé de manière à pêcher avec un plus petit leurre. Grâce à la canne Funk Star, j’ai réussi à détecter une toute petite touche. Alors que je pensais qu’il s’agissait d’une petite perche, ma surprise fut vraiment grande une fois le poisson au bout. En effet, il s’agissait d’un chevesne de 42,5 cm. La manche commençait donc bien avec un joli poisson sur la feuille de marque.

J’ai continué ma prospection alors que j’ai aperçu un groupe de 3 chevesnes postés en surface derrière un buisson. J’ai alors immédiatement monté une imitation d’insecte et lors du premier lancer, un poisson s’est retourné et s’est emparé du leurre du bout des lèvres. Le combat était difficile car je ne savais pas si le poisson avait le leurre bien en gueule. J’ai tout de même réussi à mettre ce joli chevesne à l’épuisette qui m’a permis de prendre une très belle option pour cette finale qui avait débuté seulement 30 minutes auparavant.

Malheureusement, ce combat un peu long a fini par faire fuir tous les poissons. Tout en continuant à rechercher un éventuel chevesne, je me suis mis en « option perche » pour tenter d’assurer le coup. Ce ne fut pas la bonne option. En effet, après une jolie touche et un combat assez lourd, j’ai réussi à attraper une brème. Dommage, elle ne comptait pas !

Un peu avant midi, je n’avais pas vu la moindre perche. Je me suis mis à douter et un autre compétiteur, situé en face de moi (Julien Buisson) s’est mis à en épuiser une. J’ai alors observé le coloris du leurre qu’il utilisait. Julien pêchait avec un coloris excitatif alors que j’utilisais un coloris naturel depuis plus d’une heure. J’ai immédiatement pris l’option de changer de couleur de leurre. Les touches ne se sont pas fait attendre très longtemps. J’ai en effet, réussi à leurrer deux perches (une non maillée) et une seconde de 20 cm qui pouvait être comptabilisée.

J’ai continué avec la même stratégie en essayant de prospecter de manière très systématique. Je faisais un lancer tous les 50 cm environ quand tout à coup, alors que je faisais passer mon leurre souple au-dessus de l’herbier, un brochet est sorti de cet herbier pour venir s’emparer de mon leurre. Une sacrée montée d’adrénaline !! Le combat fut rude et le brochet m’a fait une superbe chandelle. Ce sont dans ces moments-là que les secondes vous semblent des éternités. Je m’attendais à ce que le brochet me casse le fil ou le coupe mais la Funk Star et mon Fluoro Iron Athlete 4LB ont tenu le choc. Ce brochet mesurait 67,9 cm. Il me restait alors plus que 3H30 pour essayer d’attraper deux autres perches et boucler ainsi mon quota.

J’ai alors continué ma traque en attrapant tout d’abord une perche de 25 cm mais les nombreuses ronces m’ont empêché de l’épuiser correctement. J’ai alors décidé de dropper le poisson en tentant de l’attraper au vol mais le filet de mon épuisette s’est replié sur lui-même. Le poisson a rebondi et a touché le sol. Celui-là ne pouvait donc être comptabilisé.

Ensuite j’ai réussi à attraper deux dernières perches ce qui me permettait de réaliser le quota.

Il me restait donc deux heures et j’ai décidé de rechercher le brochet. C’est alors que j’ai croisé Tom qui avait aussi réalisé son quota. Nous étions vraiment très heureux et étions très impatients de connaitre le résultat final.

Lors de la proclamation des résultats, j’étais vraiment très heureux. Alors que j’étais 4e l’an passé, j’ai finalement réussi à remporter mon premier titre de champion de France qui m’ouvre les portes de l’équipe de France pour 2015. Ensuite, autre satisfaction : être sur le podium en compagnie de deux amis.

Je remercie Le GN Carla (et en particulier Michel Polydor et Alexandre Portheault pour leur investissement), tous les compétiteurs du circuit, les organisateurs et mon commissaire Mathieu qui m’a supporté toute cette journée pendant laquelle le stress était présent !

Je tiens à remercier également mes sponsors : Lucky Craft et Franck S pour leur soutien depuis deux ans.

A l’année prochaine !

Raphael Becker.

Championnat de France de pêche du bord à Nantes

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 9:59 pm September 15, 2014

La troisième date du championnat de France de pêche du bord s’est déroulée à Nantes ce 24 août 2014. Après ma première place à Amiens et ma cinquième à Jarnac, j’étais motivé comme jamais pour maintenir ma première place au classement général. Laissez-moi revenir sur une compétition pleine de rebondissements !

Tous les échos annonçaient une pêche difficile et nos craintes se sont avérées fondées. La compétition se déroulait sur la rivière Erdre, dont la physionomie des secteurs a de quoi nous ravir : des ponts, des bateaux amarrés, quais, etc. Tous ces éléments laissaient présager une bonne session de pêche mais en cette fin d’été, l’eau était eutrophisée et l’activité risquait fort d’être au plus bas.

La manche débute à 8 heures. Je prospecte l’entrée d’un tunnel avec mon binôme Jérémy Seguin. Rapidement, je prends une première tape sur mon Alive Shad 3” monté sur tête plombée de 2,5 g. Après avoir ferré le poisson, je crois tenir ma première perche mais c’est un bébé sandre qui arrive à l’épuisette. J’en toucherai encore deux autres avant de sortir un poisson inattendu au leurre : un poisson chat ! Nous devons alors changer de poste et filons vers un pont qui a déjà été pêché par d’autres concurrents. Je me suis vite rendu compte qu’il faut une animation ultra lente pour provoquer des touches, et c’est ainsi que 10 minutes plus tard je ressens un petit « toc » parfaitement retranscrit par ma Funk Star. Je ferre et cette fois c’est une jolie perche de 26 cm qui arrive en surface. Je me jette à terre pour l’épuiser car aujourd’hui chaque poisson maillé vaudra de l’or au classement ! La fin de la manche ne m’apportera que deux perches non maillées et c’est en courant que nous rejoignons le point de rendez-vous afin de ne pas prendre de pénalité. À mi-parcours, Julien Buisson a 2 perches, et nous sommes 5 pêcheurs à une perche. Il va falloir absolument rentrer du poisson dans l’après-midi pour espérer monter sur le podium.

Après avoir déjeuné en vitesse, la deuxième manche commence à 11h30 et nous filons vers un pont qui a pratiquement donné tous les poissons du matin. Après 5 minutes de pêche, je ferre une perche que j’épuise avec toutes les précautions du monde. Elle donnera ensuite 21,5 cm à la mesure. À ce moment du concours, ce poisson me fait monter sur le podium et il me reste du temps pour jouer la gagne.

Malheureusement pour moi et pour beaucoup de compétiteurs, la suite sera une longue traversée du désert, animée seulement d’une perche non maillée. En face de moi, mon coéquipier Tom Bontempelli finira à force d’abnégation par sortir un sandre maillé qui lui permettra de finir à la quatrième place, au pied du podium.
La fin de la manche sonne à 14h30. Malgré une journée éprouvante, je réalise une très bonne opération comptable en finissant deuxième de ce concours. Au classement général à la mi-saison, je conserve ma première place tandis que mon coéquipier Tom Bontempelli s’empare de la troisième place du podium. Un joli tir groupé pour le Team Lucky Craft !

Raphaël Becker

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Valeurs sûres et découvertes : un mois de juillet agréable dans le sud du Finistère

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 9:33 pm September 5, 2014

C’est avec un grand plaisir que je me suis rendu au début du mois de juillet dans le sud du Finistère, un rendez-vous annuel avec l’ami Labrax que je n’avais aucune envie de manquer ! De manière générale, les conditions climatiques ont été très clémentes et m’ont permis d’effectuer de nombreuses sorties avec de très bons résultats. Laissez-moi vous présenter des produits qui ont largement fait leurs preuves lors de cette session !

J’ai d’abord décidé de pêcher avec deux leurres très efficaces que je connais bien et qui n’ont toujours pas trahi ma confiance : le Trick Worm de Zoom et l’Opti Shad 4” d’Optimum Baits. J’ai utilisé le Trick Worm sur des têtes plombées de 3 à 14 g et ce leurre a dépassé mes espérances. C’est un véritable aimant à bars lorsque ces derniers chassent dans les bancs de lançons. Il est inutile de le surplomber pour profiter de sa nage planante à la descente. Les poissons l’engament sans méfiance sur des animations très minimalistes. L’Opti Shad 4” m’a lui aussi permis d’attraper de très jolis spécimens. Je l’utilise sur des têtes plus lourdes, entre 12 et 20 g, lorsque les poissons sont calés sur le fond et qu’il faut gratter, par exemple sur des plateaux rocheux entre 12 et 20 m de profondeur. À ce jeu-là, l’important est de trouver la tête plombée exacte pour maintenir son leurre le plus proche du fond. Ensuite, L’Opti Shad 4” s’occupe du reste !

Cet été, deux très belles découvertes ont également intégré une place de choix dans ma boîte de leurres : l’ESG Shell Spin et l’Each One. Le Shell Spin est un leurre atypique, à mi-chemin entre une lame et un leurre vibration, et il est muni d’une palette en feuille de saule au niveau de la queue. Puisqu’il pèse 35 g, il se lance incroyablement loin et permet de prospecter de très grandes étendues d’eau. Je l’utilise en récupération linéaire dans des fonds d’une profondeur de moins de 10 m, mais c’est dans des profondeurs de 15 m et plus qu’il m’a réellement montré toutes ses qualités. Si vous ne savez pas à quelle profondeur se trouvent les poissons, c’est le leurre qu’il vous faut ! Grâce à son poids et à l’effet de sa palette, il plane et est attractif pendant toute la phase de descente, attirant les poissons de très loin. Lancez-le et maintenez la tension pendant toute la descente car la touche peut intervenir à n’importe quel moment. Une fois arrivé au fond, mon animation préférée est de faire de grandes tractions pour l’animer en dents-de-scie à grande amplitude. Arrivé sous le bateau, restez attentif car de nombreuses touches surviennent durant la phase de remontée !

Ma deuxième trouvaille de l’été est l’Each One. Ce leurre de surface mesure 101 mm pour un poids de 17 g, ce qui permet de le lancer loin et d’attaquer les têtes de roche avec un maximum de précision et de discrétion. Ce leurre est un popper mais il est tout aussi efficace en « walking the dog » ou en « long slide », l’idéal étant de varier ces différentes animations au cours du même lancer pour tromper la vigilance des bars. L’Each One étant relativement petit, je l’utilise prioritairement lorsque les conditions sont calmes et qu’il faut rester discret. C’est le complément idéal pour les pêches de surface du Sammy 128, que je préfère utiliser quand la mer est plus formée.

Je vous souhaite à tous autant de réussite avec ces merveilleux leurres !

Raphaël Becker

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Coupe de France pêche du bord en Duo, Mantes la Jolie 2014

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 8:11 pm September 2, 2014

La coupe de France de pêche du bord en Duo est une compétition qui se déroule par équipe de deux pêcheurs. Pour cette première date de la saison, je vais devoir me débrouiller seul, mon coéquipier Tom Bontempelli ayant bien mieux à faire puisqu’au même moment il doit défendre les couleurs de la France au championnat du monde en Bulgarie. Peu importe, après notre troisième place de l’année 2013 dans cette compétition, nous visons la première et je vais tenter de faire le maximum pour ramener des points à notre équipe !

Le secteur du matin comporte 3 petits lacs et un morceau de Seine. Le secteur 2 est uniquement constitué des berges de Seine. Je pêcherai seul mais bonne surprise, mon commissaire est Yannick Carnot, un excellent pêcheur de Streetfishing® que j’ai déjà croisé sur plusieurs compétitions. Nouveauté pour cette date, les organisateurs imposent un secteur bien précis sur lequel chaque binôme doit être présent au début de la manche, ceci pour espacer les participants. Pour ma part, je tombe sur un petit secteur du lac de Gassicourt. J’arrive sur la zone un bon quart d’heure avant le début de la manche et là, bonne pioche, ça sent le poisson ! C’est une belle avancée de terre avec un haut fond en face et deux tombants à droite et à gauche avec en prime quelques herbiers et de petits blancs en surface. Le poste m’inspire et je vais effectivement m’y attarder presque toute la manche.

8h30 : J’ai monté sur mon ESG II un montage drop shot avec un Alive Shad 3” monté sur un hameçon texan. L’objectif : pêcher très lentement aussi bien les profonds que le haut fond au cœur des herbiers et cela sans trop arracher d’herbe ce qui effraie toujours un peu les poissons sur zone. Ma bonne intuition se confirme dès le premier lancer, petit toc parfaitement retranscrit par l’ESG II, ferrage immédiat et c’est une première perche maillée qui rejoint l’épuisette, ça commence bien !

Les poissons ne sont pas déchainés mais je vais en rentrer régulièrement. Au bout de 2 heures de pêche, j’ai quatre perches maillées à mon actif. Plus que deux pour toucher les 1000 points du quota, je suis plus motivé que jamais ! Je commence à bouger pour trouver un autre poste mais rapidement je me ravise et revient sur ma zone de départ. Ce choix sera le bon puisque je clôturerai mon quota de 6 perches un quart d’heure avant la fin de la manche. Je suis satisfait car je sais qu’avec un quota je serai bien placé au classement général. Cependant, mes perches sont tout de même assez petites et je vais devoir trouver un poisson plus gros pour jouer la gagne.

12h30. Début de la seconde manche qui se déroule en Seine. La pêche va s’avérer très dure pour tous les binômes. Je vais passer mon après-midi à chercher en vain des brochets, des sandres ou encore des chevesnes pour améliorer mon quota. Au final, très peu de poissons seront touchés et ma pêche du matin me permet d’atteindre une très belle deuxième place qui nous permet, à Tom et moi, d’envisager une belle fin de saison dans cette compétition.

Raphaël Becker.

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L’Opti Shad 4”, un leurre à bar !

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 12:30 pm May 22, 2014

Lors de mes dernières vacances, je me suis rendu dans le département du Finistère. Inutile de vous dire que je ne me suis pas fait prier pour aller titiller nos cher Labrax !

C’est un peu la fleur au fusil que je me suis rendu dans le département du Finistère car je n’ai pas pu me procurer trop d’informations sur la pêche du moment. Les premières sorties allaient donc pouvoir m’éclairer un peu plus sur le niveau d’activité des poissons.

Lors de ma première sortie, la température de l’eau au port était de 11,5 °C. Lors de mes premiers lancers sur des plateaux rocheux, je n’ai pas enregistré la moindre touche. De nombreuses questions sont donc venues les unes derrières les autres à savoir si les poissons étaient arrivés ou non à la côte.

Avec un peu de persévérance, j’ai tout de même réussi à localiser les poissons sur des fonds de 12 à 18 m. Les bars et les lieus jaunes étaient littéralement calés au fond et ils étaient plutôt en activité. C’est là que les vibrations émises par l’Opti Shad de chez Lucky Craft se sont montrées largement supérieures par rapport aux leurres souples de type finesses. L’Opti Shad 4” s’est donc vraiment bien démarqué des autres leurres souples lors de mes différentes sorties. Ce modèle émet de fortes vibrations qui sont capables de faire bouger les bars de loin. De plus, le profil effilé de son corps oppose peu de résistance à l’eau lors de sa descente. Du coup, il permet de pêcher facilement des zones assez profondes sans pour autant utiliser une tête plombée trop lourde. Il conserve ainsi sa nage naturelle et planante qui intéresse de nombreuses espèces de carnassiers marins comme par exemple les lieus jaunes, les vieilles mais aussi les bars.

L’Opti Shad 4” m’a permis de capturer plusieurs bars de belle taille, dont un magnifique spécimen de 78 cm. Les coloris qui se sont montrés les plus efficaces ont été le Wakasagi et le Ghost Ayu.

L’Opti Shad 4” est pour moi un leurre incontournable capable de leurrer aussi bien les poissons d’eau douce que ceux de mer. Je vous recommande donc de ne pas l’oublier lors de vos prochaines sorties !

Raphaël Becker.

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Surf Pointer 115 MR – Une nouveauté qui cartonne !

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 9:42 pm April 30, 2014

L’arrivée d’une nouveauté dans la gamme Lucky Craft est toujours un évènement, l’assurance de rajouter dans sa boîte un outil aussi efficace qu’agréable à utiliser. Encore une fois, je n’ai pas été déçu en recevant dans ma boite à lettre le tout nouveau Surf Pointer 115 MR. Je me suis donc empressé de tester ce p’tit nouveau. Croyez-moi, je n’ai pas mis bien longtemps à être conquis !

De type coulant, le Surf Pointer 115 MR est vraiment très stable, même lorsque la mer est formée ou que l’on prospecte des courants puissants. Ce leurre est aussi très facile à lancer. Son excellent transfert de masse constitué de trois billes internes facilite vraiment les lancers à bonne distance, même avec un bon vent latéral. Voici donc un gros avantage qui ne manquera pas de retenir l’attention de ceux qui pratiquent du bord comme en bateau. Sa facilité à atteindre de bonnes distances est aussi un bon atout pour prospecter les chasses sans avoir trop à les approcher en bateau. Ce leurre est aussi disponible en 8 coloris minutieusement sélectionnés ce qui permet ainsi aux pêcheurs de pouvoir pallier à l’immense majorité des conditions généralement rencontrées en cours de pêche. Ce leurre est doté d’une petite bavette ce qui lui permet d’évoluer, suivant la manière dont vous allez l’animer, entre 0,8 et 1,5 m sous la surface. Justement, parlons maintenant des animations car ce leurre est plutôt étonnant. Dés les premiers lancers, je me suis rendu compte qu’il sait tout faire. Que ce soit en simple récupération linéaire, en faisant des « twitchs » ou des « jerks », le Surf Pointer 115 MR est à l’aise dans toutes les conditions. Ce leurre a aussi l’avantage de pouvoir s’utiliser par les débutants qui l’animeront au mieux très rapidement. Rien d’étonnant vous me direz, il s’inscrit dans la parfaite lignée des Pointer.

Pourtant, tout n’était pas acquis, et loin de là… En effet, j’avais déjà réalisé de belles sorties en pêchant à gratter avec les Opti Shad 4” dans des fonds de 15 m. Autant dire que pêcher avec des jerks si tôt dans la saison était plutôt risqué. Et bien, le Flash Pointer 115 MR m’a vraiment prouvé qu’il avait tout d’un grand. En effet, il m’a permis d’attraper un joli bar de 77 cm dés sa première sortie. Je me trouvais alors sur une chasse de lançons repérée grâce aux oiseaux présents sur la zone et que j’ai pu la prospecter tout en restant à bonne distance grâce à sa bonne capacité à atteindre de grandes distances. Le coloris du jour était Golden Shiner, un coloris très efficace qui imite parfaitement la robe des lançons. Ce fut donc une entrée en fanfare pour le Surf Pointer 115 MR qui devrait me réserver encore bien des surprises !

Vous savez donc ce qui vous reste à faire…

Raphaël Becker

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Qu’est-ce qui cartonne en automne ?

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 4:03 pm November 20, 2013

En ce début d’automne, saison d’ordinaire très propice à la pêche des carnassiers, l’activité est encore quelque peu au ralenti en Ile de France. En adaptant la technique il est néanmoins possible de s’en sortir. Voyons donc tout cela ensemble !

Nous subissons encore les effets de la météo du début de saison. Les eaux sont restées froides et les rivières en crue tout le printemps. Conséquence directe, la fraie a été tardive. Les alevins sont encore de très petite taille et nous devons donc nous adapter en proposant aux carnassiers des leurres plus petits de manière à retenir toute leur attention.

A ce petit jeu, voilà les leurres qui m’ont apporté les prises les plus nombreuses :

– Micro Cra Pea DR : ce leurre est une petite bombe ! Il rentre en action dès la première tirée, plonge rapidement et se désaxe de manière très attractive sans pour autant que le leurre ne « décroche ». Une arme redoutable à avoir absolument dans sa boite. Lorsque je pêche la truite, je conserve l’hameçon simple d’origine. Cependant, si vous ciblez plutôt la perche, je vous conseille de remplacer ce dernier par un petit triple pour éviter de rater trop de poissons.

– Alive Shad 3” : aimant à perches et à sandre, ce leurre peut tout aussi bien s’utiliser en drop shot qu’en weightless à condition de réaliser des animations très lentes. C’est le sauve-bredouille par excellence !

– Opti Shad 2” : c’est LE leurre pour pêcher à gratter. Lorsqu’il est monté sur une tête plombée de 3 à 6 g, il vous permettra de traquer des poissons peu actifs à proximité du fond et surtout lorsqu’ils sont peu enclins à chasser dans la couche d’eau supérieure. Ce leurre émet de fortes vibrations grâce à sa caudale.

– S-Roller : il s’agit d’une nouveauté au sein de la gamme Lucky Craft. Mis au point pour pêcher la truite en réservoir, ce leurre est aussi redoutable sur les perches. Ce micro leurre s’apparente à une petite ondulante de conception révolutionnaire. Sa nage très particulière m’a permis de déclencher des touches sur des poissons pourtant très éduqués et méfiants. C’est un leurre qui s’anime très lentement en linéaire avec de temps en temps une petite accélération au moulinet ou avec un petit twitch de la canne.

– Spin Board 35 : cette lame à palette est un aimant à perches! Ramenée de manière linéaire au dessus des restes herbiers, ses vibrations feront à coup sûr réagir les poissons présents. Autre atout de ce petit jouet, il se lance très loin et précisément même par vent de travers. Il est également possible de l’animer en dent de scie voir même en verticale grâce à ses trois points d’attache.

– Snacky 33S (Bevy Minnow 33 ~Snacky~) : leurre minuscule, il imite à la perfection la nage d’un alevin de l’année. Une récupération linéaire agrémentée de quelques twitch faisant miroiter ses flancs et la réussite ne sera pas loin !

Concernant les coloris, aucune règle ne se détache sur mes secteurs de pêche. J’ai réussi de belles pêches autant avec des coloris naturels qu’avec d’autres plus incitatifs. N’hésitez pas à en changer souvent pour trouver « la » couleur du jour. Maintenant à vous de jouer !

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Street fishing Duo de Périgueux GN CARLA

Filed under: Fresh Water — Tags: — admin @ 3:53 pm November 18, 2013

C’est avec un grand plaisir que nous nous sommes retrouvés, Tom Bontempelli et moi-même, sur les bords de la rivière Isle, pour disputer la deuxième manche de la coupe de France de street fishing Duo. Retour sur une très belle épreuve !

Malgré le peu de poissons présents à Créteil lors de la première manche, nous avions terminé troisième et nous devions réussir une très belle performance sur celui-ci pour essayer de faire encore mieux.

Cette compétition s’est déroulée sur deux secteurs distincts, Marsac-sur-l’Isle le matin et à Périgueux même l’après-midi. Cette rotation sur deux secteurs différents était selon moi un point positif car cela nous permettait d’augmenter nos chances de réussir.

Arrivés sur place avec Tom le samedi après-midi, nous avons filé au plus vite dans le centre de Périgueux pour découvrir le parcours. Nous avons alors remarqué que les chevesnes étaient nombreux mais en revanche, ils semblaient très méfiants. En revanche, les brochets semblaient plus rares car je n’ai pas réussi à en leurrer un. Tom, de son côté, a réussi à prendre quelques perches maillées. Un bon point pour nous qui pouvait nous rassurer la veille de cette compétition.

Première manche

Tom et moi avons démarré la première manche en trombe en essayant de prospecter le maximum de postes au plus vite de manière à toujours être les premiers à les prospecter. Rapidement, nous avons aperçu quelques chevesnes qui se trouvaient sous les frondaisons. Premier lancer, un d’eux s’est emparé de mon imitation d’insecte. Dommage, celui-ci s’est mal piqué et s’est décroché sans effrayer ses congénères. Lors du 2e lancer, c’est un autre chevesne qui s’est à son tour jeté sur mon imitation d’insecte. Celui-ci mesurait 49 cm. La manche démarrait donc plutôt bien pour nous deux. Heureusement que Tom est descendu au milieu des ronces pour mettre ce beau poisson à l’épuisette. Sur une épreuve en solo, ce poisson aurait bien eu du mal à arriver à bon port ! Quelques mètres plus loin, j’ai à nouveau enregistré une jolie touche. La zone était assez encombrée rendant le combat assez difficile. Ma canne Funk Star de marque JUSTACE s’est largement montrée à la hauteur et m’a permis de venir à bout d’un autre chevesne de 53 cm. A 8 H 07, nous avions donc deux poissons maillés sur notre feuille de marque. Malgré ce départ fulgurant, les choses se sont calmées par la suite. Les perches semblaient avoir désertées le secteur. Il a d’ailleurs fallu attendre la fin de la manche pour que les choses bougent un peu plus. Tom est effectivement arrivé sur une zone sur laquelle un compétiteur avait réussi à attraper deux perches maillées. Il a réussi à voir une petite chasse de perches et n’a pas mis de temps à en attraper une de 28 cm. J’ai alors monté un micro Cra-Pea DR qui m’a permis de leurrer une jolie zébrée de 26 cm. Ces deux chevesnes et ces deux perches nous ont permis de prendre la tête du classement provisoire. Mais rien n’était encore joué car il fallait confirmer lors de la seconde manche !

Seconde machen

Comme pour la première manche, la seconde manche a littéralement démarré en trombe pour nous deux puisque Tom a réussi à attraper une jolie perche maillée. A mon tour, j’ai réussi à en attraper une autre. Ces deux poissons nous ont permis d’avoir notre quota et il nous restait 2H 45 pour tenter d’améliorer encore notre score. D’un commun accord, nous avons alors décidé de nous concentrer sur la pêche du brochet pour tenter le gros coup. Les becs semblaient absents malgré les superbes spots qui se trouvent sur la rivière l’Isle (herbiers, nénuphars, bois morts, etc…). Les chevesnes aussi nous ont fait quelques misères car nous avons enregistré des refus incroyables. Les poissons mettaient un coup de nez devant le leurre mais ne s’en emparaient pas. A ce petit jeu, nos nerfs étaient à fleur de peau ! Nous avons tout de même réussi à ferrer un joli poisson grâce à un Wander 45entre deux piles de pont. Un superbe poisson que je n’ai malheureusement pas réusis à brider et qui a fini par se décrocher. A ce moment, Tom et moi ne savions pas encore que c’est le poisson qui aurait pu nous faire remporter cette épreuve. En effet, l’équipe Houpin/Verger a terminé sur la plus haute marche du podium avec 18 cm d’avance sur Tom et moi. Nous étions donc à la fois frustrés de terminé 2e mais tout de même satisfaits car nous avons passé d’excellents moments !

Un grand merci aux organisateurs pour cette très belle épreuve. Rendez-vous maintenant à Cergy pour la dernière manche du circuit Street Fishing duo qui se déroulé en octobre à Cergy !

Raphaël Becker

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Une leçon de finesse !

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 3:27 pm October 8, 2013

Le début du mois de juillet a été marqué par de très fortes températures dans toute la France, y compris en Bretagne où je me trouvais. Ces conditions ont rendu la pêche difficile : pas de vent, une dérive quasi nulle et une eau translucide. Et pourtant…

Lors de la période estivale, la pêche n’est pas toujours très facile. Les poissons sont souvent très tatillons et ils se nourrissent peu. De plus, ils dédaignent les grosses proies et les montages un peu grossiers. Avec un tel programme, il est donc important de sortir des armes secrètes. Pour tromper la méfiance des poissons, une seule solution : tout miser sur la finesse !

J’ai donc utilisé ma canne Justace Funk Star 742 LF avec des têtes plombées d’un poids compris 3 et 5 g. Pour ce qui est du choix du leurre, mon choix s’est porté sur les Alive Shad 3” coloris Hologram Shad et Ayu. Concernant le bas de ligne, j’ai opté pour du fluorocarbone Iron Athlete en 4 lbs de façon à avoir un montage le plus discret possible. J’ai essentiellement pêché sur des zones où la profondeur était comprise entre 10 et 15 m. Autant dire qu’avec des leurres si légers, le leurre avait une nage très planante. Grâce à la grande sensibilité de ma canne Funk Star, j’ai pu ressentir toutes les petites touches. En pêchant de la sorte, j’ai attrapé des bars, des maquereaux et même des dorades grises. Preuve qu’en affinant les montages, il y a vraiment moyen de déclencher des touches. La canne Funk Star est très légère et vraiment très agréable à prendre en main. Son blank très fin et très sonore permet de détecter la moindre petite touche suspecte. Celle-ci possède toutefois une bonne réserve de puissance ce qui m’a permis de toujours mener les combats en toute sérénité.

Quoi de plus agréable que de prendre du poisson en utilisant du matériel aussi fin ? Vous recherchez de bonnes sensations ? Je vous recommande sans hésiter de pêcher en finesse. On comprend aisément pourquoi elle compte de plus en plus d’adeptes dans ses rangs.

Raphaël Becker

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Leurre à bass pour le seabass

Filed under: Salt Water — Tags: — admin @ 5:18 pm October 4, 2013

J’aime détourner des leurres de l’utilisation première pour laquelle ils ont été conçus au départ. Que ce soit de l’eau douce vers la mer ou de la mer vers l’eau douce, certains d’entre eux peuvent très agréablement nous surprendre. En voici la preuve…

Je me retrouve comme d’habitude en Bretagne sud à la recherche de notre ami labrax. Je repère à l’aide des oiseaux présents sur zone et des détections du sondeur une jolie une chasse de bars qui se nourrissent de lançons. Malheureusement, malgré les poissons présents à l’évidence sur zone, je n’enregistre que de rares touches avec mes leurres habituels. Dans de telles conditions, il ne faut surtout pas garder les pieds dans le même sabot et il est donc temps d’innover un peu… Je décide donc d’utiliser un leurre conçu pour la pêche du black-bass mais que j’ai déjà testé avec succès sur le sandre en rivière notamment lors des crues d’hiver : le Trick Worm de chez Zoom. Comme son nom l’indique, le Trick Worm est un leurre souple effilé qui rappel d’ailleurs un peu la forme des lançons. Dès mes premiers essais aux abords du bateau, je me rends compte que le comportement du leurre est très attractif. La partie plate située en-dessous du Trick Worm lui confère une descente lente et erratique tandis que la partie légèrement renflée de la queue ondule sur chaque traction grâce à la souplesse de la matière. L’ensemble produit un effet très vivant et m’inspire très rapidement confiance. Les premiers lancers me donnent raison. Les prises s’enchaînent et me révèlent une autre qualité importante de ce leurre : sa robustesse.

Il est possible d’attraper plusieurs poissons sans avoir à changer de leurre à chaque prise. Le Trick Worm résiste aux dents des aiguillettes et des vieilles qui mettent généralement fin à la vie de nombreux autres leurres souples en une seule et unique touche ! J’ai monté ce leurre sur des têtes plombées d’un poids compris entre 10 et 15 grammes. En matière de canne, j’ai utilisé ma fidèle ESGII 771HXF. Mon moulinet était grani de tresse Iron Athlete en 10 lbs et d’un bas de ligne en fluorocarbone en 8 lbs. Parlons ensuite des coloris qui m’ont permis de faire la différence. Sans hésiter, je dirais que deux se sont vraiment distingués des autres : le coloris Kudzu et le coloris Baby Bass. Une association détonante qui m’a permis de leurrer de nombreux bars tout au long de mon séjour. Essai validé !!!!!

Raphaël Becker

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