LUCKY CRAFT BLOG

Toutes les périodes de l’année sont bonnes pour nouer un CB 100 au bout de sa ligne. Pour faire simple, j’utilise surtout ce leurre dur (crankbait) lorsque je veux essayer de localiser rapidement les poissons. Une petite présentation s’impose !

Ce petit crankbait est vraiment le leurre idéal lorsque je cherche à localiser les poissons sur une rivière, un lac que je ne connais pas ou encore lorsqu’un ami m’invite pour pêcher sur un de ses coins de pêche ou encore pour les journées où il faut prospecter de nouveaux postes. Le CB 100 de chez Lucky Craft me permet de ratisser pas mal de terrain et de cibler toutes les espèces de carnassiers. Je l’utilise généralement avec un moulinet doté d’un ratio de 5 pour 1, c’est-à-dire plutôt lent. Compte tenu que c’est un leurre qui ne s’accroche jamais et qui ne coûte pas très cher, je n’hésite jamais à prendre des risques et à le faire passer au-dessus des branches en prenant soin de heurter un tronc immergé ou en le faisant évoluer le plus près possible des bordures. La photo illustre très bien une utilisation classique du CB 100. Cette photo a été prise alors que je pêchais à partir d’un bateau. Ce jour là, j’étais en train de prospecter de nouveaux postes et j’ai réussi à attraper plusieurs black-bass lors de mon premier passage sur ce poste notamment grâce à un CB 100 coloris American Shad.
Je vous encourage donc à tester à votre tour ce petit crankbait qui a vraiment tout d’un grand lorsqu’il est sous l’eau !

David Mailland

Caractéristique technique du leurre du CB100 – LUCKY CRAFT
Taille : 6 cm
Poids : 11 g
Hameçons : 2 hameçons triples (n° 6 sous le corps et n° 8 à l’extrémité du leurre)
Type : flottant à l’arrêt
Profondeur de nage : entre 0,70 et 1 m suivant les animations

Si vous recherchez de véritables petites friandises pour aller titiller les bars, n’hésitez pas à tester les Victory Tail. Ces leurres très souples qui se terminent par une petite queue en V sont capables de réaliser de grandes choses !

Disponibles en trois tailles (3’’, 5’’ et 8’’), les Victory Tail sont des leurres souples qui se terminent par une petite queue en V qui se met à vibrer à la moindre sollicitions de la canne ou dans le moindre courant. Disponibles dans de nombreux coloris, vous trouverez toujours le modèle qu’il vous faut pour traquer les bars, les lieus jaunes ainsi que les cabillauds. Ces leurres qui bénéficient d’une texture très souple et ils peuvent s’utiliser de différentes manières.

Pêche à la volée : pour pratiquer ce type de pêche, notamment lorsqu’il y a peu d’eau, optez pour les modèles en 3’’ en les montants sur des petites têtes plombées dont le poids est inférieur à 15 g. Comme toujours, pour des raisons évidentes de discrétion, optez pour un long bas de ligne en fluorocarbone (de 0,80 à 3 m). Plus les eaux sont claires et plus vous devrez utiliser un long bas de ligne. A noter que ces leurres souples possèdent une petite fente située sous leur ventre permettant aussi de pouvoir les monter facilement en texan. Un véritable atour donc notamment lorsqu’il s’agit de rechercher les bars au milieu des laminaires. Les 5’’ sont aussi parfaits pour les pêches à la volée mais lorsqu’il y a un peu plus d’eau. Parfaits pour la pêche en dérive sur les plateaux rocheux, ces leurres ne mettront pas bien longtemps à décider les bars et autres prédateurs marins.

Pêche en traction : Cette technique consiste à faire évoluer son leurre à proximité du fond. Il est alors recommandé d’utiliser des Victory Tail en 5’’ et 8’’. Tout dépend en fait de la taille des poissons fourrage qui se trouvent sur votre secteur. C’est en effet celle-ci qui conditionne le choix de la taille du leurre à utiliser. Comme toujours, faites de longues tirées amples en veillant toujours à bien faire évoluer votre leurre à proximité du fond. La pêche en traction est très efficace et permet souvent d’attraper de gros poissons.

Coloris : Pour ce qui est ensuite du choix du coloris, ne négligez surtout pas les coloris naturels. Généralement, les modèles bleutés ou verdâtres sont souvent les plus efficaces et sont ceux qui vous permettront d’avoir les résultats les plus réguliers. Lorsque les poissons sont actifs et que vous pratiquez les pêches rapides à la volée en pleine eau, ne négligez surtout pas les coloris un peu plus fantaisistes tels les modèles rose par exemple. Curieusement, ce coloris fonctionne très bien sur les bars et les lieus.

N’hésitez surtout pas à les tester en cette fin de saison, d’autant que les beaux poissons se sont rapprochés des côtes. C’est donc le moment d’aller les titiller !

Lorsque je pratique en Street Fishing, il n’est pas rare que j’utilise une canne spinning en duo avec une canne casting. Pourquoi ? C’est justement ce que je vais vous expliquer au cours de cet article.

Pour la pêche en Street Fishing, j’utilise la canne spinning Funk Star (Justace) et la canne casting TLC Collection Power Pointer (Lucky Craft) pour pêcher avec des leurres durs ou la 701 MHXF TLC Pitching (Lucky Craft). Il n’est pas rare que je rencontre des pêcheurs au bord de l’eau qui me questionnent sur l’utilisation d’une canne casting à savoir si ce type de canne s’utilise facilement ? Bref, de nombreuses questions sur lesquelles je vais y répondre aujourd’hui.

Les cannes spinning
Les modèles spinning étaient, il y a encore peu de temps, les plus utilisées en France. Pour ma part, je les utilise pour des pêches bien spécifiques notamment lorsqu’il s’agit de pêcher les truites en rivière avec mon leurre fétiche, le micro spinner Area’s, le Pointer 48, l’Humpback Pointer 50 et bien d’autres encore. J’opte aussi pour une canne spinning pour pratiquer la pêche en verticale avec des modèles qui bénéficient d’une grande résonance comme par exemple avec la TLC Collection Reaction Tub qui m’a permis de faire de très belles pêches de sandres. Cette même canne m’a aussi permis de tromper la vigilance de belles perches en pêchant avec des lames IV V Spin de 10 g. Son blank ultra sensible permet de ressentir la moindre touche.

Les cannes casting
Les cannes casting sont venues tout droit des Etats Unis il y a de cela quelques années. Ces cannes ont actuellement le vent en poupe. J’utilise principalement ces cannes pour toutes les pêches rapides notamment lorsqu’il s’agit d’utiliser de gros leurres. J’ai eu l’occasion de tester la gamme TLC Collection et quatre modèles ont tout partiuclièrement retenus toute mon attention.

– La canne monobrin Magnum graphite 611 MLXF Power Pointer de chez Lucky Craft d’une puissance comprise entre 7 et 40 g est vraiment parfaite pour pêcher avec des leurres de type Pointer, Blade Cross, Slender Pointer, etc. Son action convient à merveille pour animer les leurres en djerking ou en twitching.

– La Pitching est revanche plutôt adpatée pour pêcher avec des leurres souples comme les Fat Albert de chez Zoom ou encore avec un Super Hog pour pêcher les black-bass. Sa grande réserve de puissance permet d’extirper facilement les gros spécimens des endroits les plus encombrés.

– La Big Bait Spécial est une vraie bête de course permettant de propulser très faiclement les gros leurres durs. Il s’agit d’une canne dotée d’une très grande puissance avec laquelle vous pourrez pêcher tout aussi bien les brochets comme les silures.

– La Canne B.D.S est un excellent modèle qui fera merveille pour les pêches au spinner ou encore avec des lipless. Cette canne est vraiment parfaite pour les pêches qui consistent à utiliser des leurres qui émettent de fortes vibrations.

Voila, vous savez tout désormais. A vous de faire votre choix suivant les techniques que vous pratiquez le plus fréquemment. Le plus important étant de bien adapter le type de canne suivant le type de leurre utilisé.
Je vous souhaite, à toutes et tous de vivre de bons moments au bord de l’eau et sur l’eau en cette période automnale.

Jérôme Giraud.

Après de nombreuses tentatives, j’ai trouvé le leurre idéal pour attirer les black-bass à coup sûr : le Kelly J ! Voici les animations et les astuces qui m’ont permis de profiter de belles parties de pêche.

Cet été, les grosses chaleurs n’ont pas rendu la pêche facile. En effet, les black-bass étaient facilement visibles à la surface et pourtant ils ne mordaient pas ! C’est après quelques soirées ou je suis rentré chez moi bredouille que j’ai décidé de mettre au point une stratégie qui attirerait ces beaux poissons.

C’est en utilisant le Kelly J de Lucky Craft que j’ai enfin commencé à prendre des black-bass. Ce leurre, qui ressemble à s’y méprendre à un vrai poisson, est très efficace sur des poissons difficiles. Le coloris MS Black m’a apporté entière satisfaction.

En ce qui concerne les animations, j’en ai utilisé deux que j’alternais en fonction des postes sur lesquels je pêchais.

La première animation est très simple, il s’agit du lancer-ramener. Pour cette technique, il est conseillé de tester plusieurs vitesses de récupération. En effet, le Kelly J peut produire énormément de vibrations et il faut donc jouer avec et découvrir quelle fréquence va énerver les bass. Personnellement, je préfère une récupération plutôt lente ou le leurre fend la surface de l’eau et les hélices projettent très peu d’eau. Ce type d’animation est idéal pour pêcher en bordure. Pour pouvoir l’animer de la plus belle des façons j’ai utilisé ma canne Power Pointer de la série TLC.

La deuxième animation que j’ai utilisé consistait à lancer le leurre, faire une pause puis donner un twitch, faire une autre pause et ainsi de suite. En variant les temps de pause, je pouvais voir le poisson s’approcher du leurre, puis s’arrêter à quelques dizaines de centimètres. À ce moment-là, je faisais une longue pause, puis je repartais en linéaire. Avec cette technique, l’attaque est souvent spectaculaire : il n’est pas rare de voir le leurre et le poisson sortir de l’eau.

Ce leurre, très peu utilisé en France, m’a permis de profiter de superbes parties de pêche. Son cousin, le Kelly JR, fonctionne aussi très bien, notamment sur les perches et sur quelques brochets vers l’automne.

Jérôme Giraud

J’ai profité de mes vacances d’été pour aller taquiner un poisson très peu présent en région parisienne, le bass. À cette occasion, la gamme de leurres souples Zoom m’a été d’un grand secours et notamment le Trick Worm. Voici les montages que je recommande pour pêcher avec ce leurre !

Pour pêcher avec un leurre Trick Worm, l’un des meilleurs montages est le wacky. Ce montage consiste, à l’aide d’un hameçon simple, à piquer le leurre par son milieu, ce qui permettra d’obtenir une nage très libre et naturelle. Pour l’animation, il suffit de laisser couler le leurre et d’effectuer de petites tirées pour lui donner vie. L’hameçon utilisé peut être plombé ou non, en fonction du poste. Ce type de montage est particulièrement efficace pour pêcher le black bass à vue.

Le montage sur un hameçon texan est également très efficace, que ce soit avec ou sans plomb balle en tête, en fonction du type de pêche. Personnellement, je l’utilise monté sur un hameçon sans plomb pour un effet planant et naturel. Comme la pointe de l’hameçon est repiquée dans le leurre, ce montage est idéal pour pourvoir skipper le leurre sous les frondaisons, zone de prédilection pour les gros black-bass.

Ce leurre m’a permis de réaliser quelques jolis coups de ligne cet été et de faire vraiment la différence.

Tom Bontempelli

Toujours à la recherche de compétitions amicales de pêche aux leurres en ville, cette année je me suis inscrit au Street Fishing de Chateauroux. C’est sur un parcours de 6 km sur les bords de l’Indre où j’ai eu l’occasion de tester plusieurs leurres sur différents types de poissons.

C’est après avoir participé au célèbre Street Fishing de Limoges que j’ai décidé de me rendre à celui de Chateauroux en espérant réussir à leurrer quelques carnassiers. Sur le bord de la rivière de l’Indre, il faut savoir que le parcours est divisé en deux parties. La première partie se situe dans le magnifique parc de Belle-Île en Mer. La seconde partie quant à elle se trouve dans les rues de la ville. Ces zones sont peuplées de différentes espèces de poissons. Les perches et les brochets sont les carnassiers dominants mais on y trouve aussi des chevesnes, des black-bass ainsi que des sandres et des silures.

Les cannes

Afin de m’adapter à ces différentes espèces, j’ai sélectionné avec attention les différentes cannes que j’allais utiliser. J’ai utilisé la Funk Star pour la pêche à gratter, à l’insecte et au micro-leurre. J’ai aussi utilisé la TLC Collection Light Drop Shot, une canne « universelle » et polyvalente permettant de réaliser une multitude de combinaisons et de techniques. Cette canne peut accepter des leurres allant jusqu’à 15 g. De plus, elle est très agréable à manier et bénéficie d’une puissance extraordinaire capable de dompter les poissons les plus tenaces.

Les leurres

En ce qui concerne les leurres, comme les eaux étaient peuplées majoritairement de perches, j’ai tout de suite choisi l’Opti Shad 2 avec le coloris Sweet Tooth (OBC-20S547) monté sur une tête plombée de 3 g. Contrairement aux autres compétiteurs qui ont utilisé la cuiller, j’ai choisi de monter un Jerk Flash Minnow 130 coloris Northen Yellow Perch sur lequel j’ai enlevé 1 des 3 hameçons que j’ai remplacé par une petite palette dorée, ce qui lui donne une attractivité supplémentaire non négligeable pour la pêche du brochet.

Étant confiant dans mon équipement, c’était sur ma pêche que je devais me concentrer ! C’est donc ce que je me suis appliquée à faire… si bien qu’au bout de quelques minutes, je rentre une perche de 25 cm, et dans la foulée, une autre de 20 cm.

Le nombre de compétiteurs étant très élevé il y avait du monde sur tout le secteur. J’ai décidé de descendre en aval et j’ai remonté toute la rivière en pêchant au jerk ce qui m’a valu de décrocher un brochet qui devait être tout juste maillé. Une heure plus tard, c’est un joli brochet de 61,2 cm qui est venu vient s’inscrire sur ma feuille de marque !

Les deux dernières heures resteront infructueuses compte tenu de la pression de pêche exercée tout au long de la journée. Cependant grâce à ces 3 poissons, je suis arrivé à la 6ème place de la compétition. À quelques points prêts, j’aurais pu atteindre la 3ème place. C’est bien dommage, mais je reviendrais l’année prochaine pour revivre cette belle expérience !

Jérôme Giraud

Lorsque les eaux se réchauffent et notamment lors de la période estivale, c’est vraiment le moment de ressortir en masse les leurres de surface. C’est d’ailleurs ce que je n’hésite pas à faire en utilisant quelques valeurs sûres comme notamment le fameux Sammy 100.

Avec ces températures caniculaires du mois de juillet, pas toujours facile de trouver la motivation d’aller lancer quelques leurres. Et pourtant… Lors les eaux se réchauffent sensiblement, les carnassiers ne sont parfois pas loin de bord et chassent même dans très peu d’eau voire même en surface. Il serait donc bien dommage de ne pas les titiller !

Comme souvent en été, c’est en vous rendant de bonne heure le matin ou en fin de journée que vous aurez le plus de chances de réussir à leurrer quelques poissons. Très tôt le matin, les perches chassent souvent en banc et je peux vous garantir que le Sammy 100 (Lucky Craft) est souvent le leurre de la situation. Ce leurre est très efficace et il a aussi l’avantage de s’animer très facilement. Pour cela, il suffit de donner quelques coups de scion assez secs et de manière régulière pour que le le leurre nage en « walking the dog ». Comme toujours, n’hésitez pas à entrecouper votre animation en marquant des petites pauses. C’est d’ailleurs au moment où vous allez reprendre votre récupération que l’attaque peut intervenir. Récemment, c’est en pêchant avec le Sammy 100 (coloris Pearl vairon) que j’ai réussi à attraper quelques perches de bonne heure le matin. Une fois que la luminosité devient plus intense, la pêche se complique très rapidement. A mon sens, je pense que le coloris du leurre de surface n’a pas énormément d’importance. Je crois beaucoup plus à la nage régulière du leurre ainsi qu’à sa sonorité. N’hésitez donc pas à lancer quelques leurres de bonne heure le matin ou lors de vos longues soirées d’été. Vous vivrez très certainement des moments très intenses, surtout si vous utilisez des leurres de surface !

Fabian Viscontini

Avec les beaux jours qui arrivent et les eaux qui se réchauffent, nos amis les chevesnes se montrent de plus en plus coopératifs et surtout proches de la surface. Ca tombe bien, c’est la zone dans laquelle je préfère les rechercher, les attaques en surface me procurant toujours autant d’adrénaline et de plaisir.

La recherche du chevesne est vraiment une pêche estivale par excellence. Quel plaisir de pouvoir pêcher les pieds dans l’eau ou en float tube sur des secteurs nouveaux. Voici donc quelques conseils pour rechercher ces poissons qui peuvent dépasser régulièrement les 50 cm et offrent donc de très belles sensation sur du matériel léger comme ma Funk Star.

Sortez des sentiers battus !

Si comme moi vous avez la chance de disposer d’un peu plus de temps en été, profitez-en pour trouver des secteurs moins connus. Le chevesne est un poisson très intelligent et qui s’éduque rapidement. C’est pourquoi je m’efforce l’été de trouver des zones moins pêchées sur lesquelles les poissons vont être moins méfiants. Toutes les occasions sont bonnes : une baignade, une descente de rivière en kayak ou en float tube sont autant de possibilités de découvrir des zones éloignées et peu faciles d’accès où les poissons sont moins sollicités. Les rivières sauvages à profil variés ont ma préférence. Une eau claire, une alternance de zones profondes bordées d’arbres et de zones moins profondes sur lesquelles le courant s’accélère est un profil idéal. Il est alors possible de tomber sur un « chub-land » qui vous permettra de réaliser des scores magnifiques et d’enchaîner les touches. C’est tout le bonheur que je vous souhaite !

Soignez vos approches !

Même sur un secteur peu pêché, l’approche est toujours primordiale lorsqu’on recherche le chevesne. Si vous tombez sur de fortes concentrations, il faut procéder avec méthode pour exploiter le poste au maximum. Du bord, un poste s’attaque toujours de l’aval vers l’amont. Attaquez en premier les poissons situés en aval et proches de vous. Il sera alors possible de piquer un poisson sans effrayer les autres et ainsi les solliciter plus tard. Dernier conseil mais il est d’importance, évitez les habits de couleur trop vive, cela peut vous gâcher une sortie, et n’oubliez pas vos lunettes polarisantes, c’est indispensable !

Le matériel

Pour un maximum de sensations, je recherche systématiquement le chevesne à l’aide de ma canne Justace Funk Star. Légère et extrêmement sensible, elle offre d’excellente sensation en combat. Ses qualités de lanceuse me permettent d’aller chercher la berge opposée avec une grande précision et son action de pointe d’animer de petits leurres de surface avec précision. Mon moulinet est garni de tresse Iron Athlete 8 LB et mon bas de ligne est constitué d’environ 1m50 de fluorocarbone Iron Athlete 4 LB. Le bas de ligne est volontairement long de manière à jouer au maximum la carte de la discrétion.

Mes leurres préférés

Cette pêche est avant tout pour moi une pêche plaisir. Pas question ici de peigner l’eau pendant des heures, tout se passe à vue et chaque lancer est réfléchi pour attaquer un poisson ciblé. J’oriente donc mon choix vers des leurres de surface et de sub-surface de manière à voir toutes les attaques.

Les leurres de surface

C‘est ma pêche favorite. Voir un poisson crever la surface pour se saisir d’un leurre est toujours un grand moment ! Si les poissons y répondent favorablement je peux faire l’ensemble de ma partie de pêche avec le même leurre. Voici mes 3 préférés et complémentaires, du plus provoquant au plus discret, à animer en Walking The Dog. En changer régulièrement pour trouver la sonorité et la taille du jour est souvent la clé du succès.

Sammy 65 : Celui qui fait le plus de bruit. Beaucoup plus régulier pour moi sur la perche, Il provoque certains jours sur les chevesnes des attaques d’une rare violence. Je l’essaie toujours en premier. Si après quelques poissons tentés aucun n’a réagi alors changez.

Le NW Pencil 52 : Plus petit, Il possède plusieurs petites billes et sa sonorité en est plus aigue. Sa taille réduite vous permettra de décider des poissons peu actifs.

Le Bevy Pencil 60 : Le plus régulier pour moi depuis des années. C’est un incontournable qui ne quitte jamais ma boite. Si je n’emmène qu’un leurre de surface, c’est celui-là. Sa nage et sa sonorité sont beaucoup plus discrètes qu’un Sammy 65 et il possède la capacité à déclencher des poissons déjà sollicités par d’autres leurres.

Les leurres de sub-surface

Certains jours et même s’ils sont actifs, les chevesnes ne viendront pas crever la surface et se contenteront de suivre votre leurre de près. Sans renier l’approche de pêche à vue, il est alors possible de les déclencher en passant juste sous la pellicule. Le leurre qui excelle pour cela est le Wander. Pour le chevesne, je l’utilise en deux tailles : 45 et 60. J’ai déjà traité des différentes animations que vous pouvez lui imprimer dans un précédent article. C’est un leurre avec lequel vous pouvez jouer pour déclencher l’attaque d’un poisson suiveur. Il m’a sauvé de nombreuses parties !

Je vous souhaite à tous et toutes un bel été rempli de touches à vue !

Raphaël Becker

Au cours des longues soirées d’été, rien ne vaut une petite partie de pêche éclaire, histoire d’aller titiller dame truite. C’est justement ce dont je vais vous parler aujourd’hui.

Pour le moment, je dois vous avouer que la pêche des carnassiers et en particulier celle du brochet est assez compliquée sur mon secteur (Basse Normandie). En effet, mis à part quelques sifflets de temps en temps, les choses ne sont vraiment pas faciles. Mais, comme il en fait plus pour me décourager, je compte bien y retourner. Lorsque mon emploi du temps me le permet, j’avoue que je prends plaisir à aller à la pêche en fin d’après-midi et pendant l’heure du diner, histoire de lancer quelques leurres dans le but d’attraper quelques truites et perches dans une petite rivière de seconde catégorie située à proximité de chez moi. Ce qui me plait par-dessus-tout, c’est de les pêcher avec du matériel « light ». Rien de plus excitant en effet que de tenir une jolie truite au bout de sa ligne sur une canne très sensible. Je pêche donc avec ma fameuse Funk Star (Justace) et je recherche plus particulièrement les radiers, c’est-à-dire les zones peu profondes. Je récupère assez rapidement l’Area’s pour qu’il ne s’accroche pas au fond de l’eau. Une fois encore, ce leurre fait vraiment le job ! Très facile à utiliser, ce leurre est vraiment très efficace sur les truites et les perches. J’utilise aussi le Bevy Shad de 6 cm qui se prêt aussi parfaitement pour pêcher dans ces conditions. J’espère que la météo va se maintenir et que je pourrai continuer à me rendre à la pêche dés que possible car je vous assure qu’il n’y a rien de plus agréable que prendre un bon bol d’air après une bonne journée de travail !

A très bientôt pour de nouvelles aventures !

Emmanuelle Legoy.

Le golden Mahseer est un poisson appartenant à la famille des cyprinidés et qui a peu à peu colonisé les rivières de l’Himalaya. Sa combativité lui a permis de gagner l’estime des flyfishermen à l’époque de l’empire colonial britannique. À tel point que Rudyard Kipling, fameux écrivain anglais du XXème siècle, prix Nobel de littérature et entre autres auteur du Livre de la Jungle, a dit du Mahseer « qu’à côté de lui le tarpon est un hareng et que celui qui l’attrape peut se targuer d’être un pêcheur ».

Technique

Attraper un beau Mahseer aux leurres artificiels ou à la mouche n’est pas simple. La chaleur et les longues marches émoussent l’endurance et l’esprit du pêcheur. Il est recommandé de faire régulièrement des pauses à l’ombre des arbres plutôt que de s’épuiser à mal pêcher. La pêche en elle-même est relativement simple, elle consiste à trouver les zones de repos, qui se caractérisent par un courant plus faible, voire remontant et une bonne oxygénation. Les beaux poissons sont souvent localisés près de grandes structures immergées. D’autres spots sont également intéressants comme les (rares) zones d’ombres car les Mahseers ont du mal à y faire la différence entre leurs proies et un leurre.

Une fois le spot trouvé, il s’agit d’animer correctement. Si les eaux sont claires, comme c’est souvent le cas, la vitesse de récupération du leurre dépend de la vitesse du courant. Ainsi on ramènera le plus lentement possible dans les eaux profondes (2 mètres) et rapides. Il est possible de jouer avec le courant en laissant dériver le leurre tout en gardant suffisamment de tension sur la ligne pour conserver son action – un ensemble casting est parfait pour cela.

Un leurre qui a vraiment très bien fonctionné : le B’Freeze 100SP. Parfait du point de vue de la taille (ne pas dépasser 10 cm sinon les Mahseers ont du mal à engamer) et de la profondeur de nage. Veillez à en prendre un ou deux en rechange car on en laisse quelques-uns dans les rochers, les coloris flashy, d’ordinaire réservés pour la mer ont bien fonctionné dans les eaux rendues troubles du Saryu.

David Mailland.