Guide de pêche dans le Nord de la France, Romain Pappalardo nous raconte aujourd’hui l’une de ses parties de pêche où le leurre dur lui a permis de faire la différence par rapport au leurre souple. Une fois encore, le Flash Pointer SR a frappé fort !
« Le Flash Pointer SR est incontestablement un leurre qui permet d’attraper de jolis poissons. J’en ai d’ailleurs encore récemment eu la preuve au cours d’une sortie où les bars étaient assez tatillons au leurre souple. Ce jour là, ils étaient pourtant plutôt actifs mais les quelques chasses qui se trouvaient ça et là étaient très éclatées. De ce fait, il n’était pas très facile de vraiment bien localiser les bars car ils étaient très éparpillés. De plus, les quelques lancers réalisés au leurre souple n’étaient pas vraiment très concluants. Rien ne servait donc de trop s’attarder… Alors que je n’attrapais pas grand chose, j’ai décidé de passer au leurre dur. Le choix s’est révélé vraiment payant et assez rapidement, j’ai compris que je tenais la technique du dur. En effet, la pêche n’est pas une science exacte et la technique valable un jour peut être complètement inefficace le lendemain. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il ne faut jamais avoir des certitudes. Il est important de toujours chercher le leurre et le coloris du jour afin de coller à l’envie des poissons. J’ai donc lancé mon Flash Pointer SR en direction d’une chasse. Une fois le leurre au contact de l’eau, j’ai commencé à récupérer ma bannière en faisant un premier twitch en faisant claquer la tresse à la surface de l’eau. Au bout de 4 ou 5 animations, j’ai enregistré une très belle attaque. Après un ferrage assez sec, j’ai travaillé ce poisson tranquillement jusqu’au bateau et jusqu’à ce qu’il rejoigne les mailles de mon épuisette. Ce superbe poisson pesait environ 5 kg. Autant dire de suite que j’étais vraiment très heureux de ce joli coup de ligne. Après quelques photos souvenir, j’ai relâché délicatement ce superbe bar en espérant que mes clients auront peut être le chance de le leurre à leur tour. En tout cas, il est certain que le Flash Pointer SR a vraiment fait le job !
Voila bien la preuve qu’il ne faut pas hésiter à sortir des sentiers battus. N’hésitez donc pas à en faire autant ! »
Romain Pappalardo
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Petit coin de paradis situé dans le Cotentin, Tatihou est une zone à découvrir à tout prix. Je vous propose de vous faire partager une sortie au leurre dur du bord. Ce jour là, les bars étaient de sortie, autant vous dire de suite que je m’en suis donné à cœur joie !
C’est toujours un grand plaisir pour moi que de retourner pêcher autour de Tatihou. Cette fois, j’étais accompagné d’un copain. Nous avons traversé à pieds à marée basse et nous avons commencé à pêcher en faisant le tour de l’île. C’est lors de la marée montant que les choses ont vraiment commencé à bouger. En effet, après la bascule de marée, j’ai commencé à enregistrer les premières attaques en surface sur mon Sammy (Lucky Craft). Ce jour là, je pêchais avec un Sammy 128 coloris Zebra Sardine. Le premier poisson n’était pas très gros et surtout pas maillé puisqu’il mesurait 40 cm. Je l’ai donc remis à l’eau délicatement en espérant avoir la chance d’en attraper un plus gros. Assez rapidement, j’ai eu une 2e attaque et le poisson prit faisait la même taille. J’ai ensuite pêché au Pointer 128 SP coloris White flash. Ce leurre s’est montré vraiment très efficace puisqu’il m’a permis de pêcher 3 autres bars. Autant dire que pour une sortie du bord, ce n’est pas mal du tout !
Lors de cette sortie, j’ai pêché avec une canne Shaky Head Special et j’avais soigneusement placé un bas de ligne en fluorocarbone en 30/°° pour des raisons évidentes de discrétion. Je conserve pleins de souvenir de cette formidable journée passée au milieu d’un cadre vraiment extraordinaire. De nombreux parcs à huîtres se trouvent sur cette zone et c’est d’ailleurs pour cela que les bars sont assez nombreux. Cette journée a été aussi pimentée par la présence d’un phoque qui est resté à proximité de nous pendant une bonne demi-heure. Vous me direz que ce n’est pas forcément top pour la pêche mais peu importe !
Je vous encourage donc à aller découvrir ce coin et pourquoi ne pas faire évoluer quelques leurres. Comme toujours, je vous encourage à conserver un ou deux poissons et à relâcher les autres. Vos pêches futures en dépendent !
Emmanuelle Legoy.
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Que ce soit traquer les carnassiers en eau douce ou en mer au leurre, chaque technique et chaque espèce est toute aussi intéressante à pratiquer. Le principal étant de déclencher des touches ! Il y a quelques semaines, j’ai décidé d’aller pêcher quelques vieilles du bord ! Une expérience toujours très instructive et riche en émotions. La preuve…
Lorsque je me rends au bord de la mer, je mets généralement le cap vers Barfleur, dans le département de la Manche (50). J’aime pêcher les vieilles du bord à partir de la côte rocheuse. Ces superbes poissons vous font de superbes touches et vous livrent des combats toujours très palpitants, surtout si on utilise du matériel léger. Pour éviter de perdre top de leurres dans les enrochements, je pratique la pêche en texan. J’utilise une canne qui se prête à merveille à cette technique : la 701 HXXF Shaky Head Special (Lucky Craft). Très sensible et nerveuse, cette canne me permet de détecter très facilement les touches et surtout d’effectuer des ferrages rapides et précis. Une petite tresse en 12/°° fait parfaitement l’affaire. Pour des raisons de discrétion, je place toujours une tête de ligne en fluorocarbone en 50/°°. Je n’hésite pas à utiliser un gros diamètre pour éviter que le fluorocarbone ne s’use prématurément au contact des nombreux rochers. Un hameçon wide gap, un plomb balle ou chevrotine fait ensuite parfaitement l’affaire. En matière de leurres souples, j’avoue avoir un petit faible pour les Salty Super Tube (Zoom). Ces leurres salés dans la masse sont vraiment très efficaces, surtout le coloris watermelon. Toujours dans le même coloris, les Fluke comptent aussi parmi les valeurs sûres. Les touches sont généralement très franches et n’hésitez surtout pas à ferrer assez sèchement. Faites ensuite une ou deux petites photos souvenir et pensez à relâcher délicatement ces superbes poissons qui ne demandent qu’à retourner dans leur milieu naturel ! Si le cœur vous en dit, sachez que vous pourrez encore les pêcher pendant quelques semaines du bord ! Ces poissons sont actuellement en pleine activité. Il serait donc bien dommage de ne pas en profiter !
Emmanuelle Legoy.
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Cela fait environ deux semaines que les bobines sont arrivées sur la façade Atlantique. Du côté de la Rochelle, les cannes et les moulinets sont soumis à rude épreuve surtout lorsqu’elles ont décidé de montrer le bout de leur nez !
Généralement, les bonites arrivent à la côté à la mi-août. Cette année, elles ont eu un peu de retard mais elles sont enfin arrivées et croyez-moi, lorsqu’on a réussi à les localiser, les coups de ligne et les combats qui s’en suivent sont un vrai concentré de bonheur. Les bonites sont des poissons taillés comme des torpilles et elles ne vous feront jamais le moindre cadeau. Vous avez intérêt à bien vérifier vos nœuds car le moindre petit défaut se paye cash. Pour localiser les bonites, deux solutions s’offrent à vous. La plus simple et de surveiller les oiseaux qui généralement sont les meilleurs indicateurs pour localiser très précisément des poissons en chasse. La seconde approche se fait à l’aide du sondeur, en pêchant à la détection. Une fois que vous avez localisé une matte de poissons à l’écran, insistez sur la zone car les bobines ou les bars ne sont jamais bien loin.
Pour ce qui est des du choix des leurres, je vous recommande d’utiliser le Blue Shot (Lucky Craft). Ce leurre est disponible en 25 et 30 g. Personnellement, j’ai une préférence pour celui de 30 g surtout lorsqu’il s’agit de pêcher sur des zones dont la profondeur est comprise entre 20 et 25 m de fond. Le Blue Shot est très facile à utiliser. Il suffit de le lancer et de le laisser couler entre deux eaux. Ramenez ensuite lentement en marquant des pauses plus ou moins longues suivant la couche d’eau que vous souhaitez prospecter. Le Blue Shot est un leurre qui se désaxe et qui donne vraiment le meilleur de lui-même lorsqu’il est récupéré lentement. Attention, ne soyez pas surpris d’enregistrer des petites touches. Les bonites ne font généralement pas des touches très franches. En revanche, une fois ferrée, elles vont vous mettre très rapidement au parfum. En matière de coloris, je préfère utiliser les modèles assez brillants. Les coloris Metallic Sardine et Aurora Black feront parfaitement l’affaire.
Pour l’armement deux hameçons simples ou mieux un simple en ventral plus un triple en queue et le tour et jouer !
Si vous décidez de pêcher en traîne (pas plus de 4 nœuds au maximum), je vous conseille les fameux Staysee 90 SP . Ce leurre à bavette dans les mêmes coloris que ceux recommandés pour le Blue Shot devraient aussi vous rendre de fiers services !
Christophe Lhamas.
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C’est avec un grand plaisir que je me suis rendu au début du mois de juillet dans le sud du Finistère, un rendez-vous annuel avec l’ami Labrax que je n’avais aucune envie de manquer ! De manière générale, les conditions climatiques ont été très clémentes et m’ont permis d’effectuer de nombreuses sorties avec de très bons résultats. Laissez-moi vous présenter des produits qui ont largement fait leurs preuves lors de cette session !
J’ai d’abord décidé de pêcher avec deux leurres très efficaces que je connais bien et qui n’ont toujours pas trahi ma confiance : le Trick Worm de Zoom et l’Opti Shad 4” d’Optimum Baits. J’ai utilisé le Trick Worm sur des têtes plombées de 3 à 14 g et ce leurre a dépassé mes espérances. C’est un véritable aimant à bars lorsque ces derniers chassent dans les bancs de lançons. Il est inutile de le surplomber pour profiter de sa nage planante à la descente. Les poissons l’engament sans méfiance sur des animations très minimalistes. L’Opti Shad 4” m’a lui aussi permis d’attraper de très jolis spécimens. Je l’utilise sur des têtes plus lourdes, entre 12 et 20 g, lorsque les poissons sont calés sur le fond et qu’il faut gratter, par exemple sur des plateaux rocheux entre 12 et 20 m de profondeur. À ce jeu-là, l’important est de trouver la tête plombée exacte pour maintenir son leurre le plus proche du fond. Ensuite, L’Opti Shad 4” s’occupe du reste !
Cet été, deux très belles découvertes ont également intégré une place de choix dans ma boîte de leurres : l’ESG Shell Spin et l’Each One. Le Shell Spin est un leurre atypique, à mi-chemin entre une lame et un leurre vibration, et il est muni d’une palette en feuille de saule au niveau de la queue. Puisqu’il pèse 35 g, il se lance incroyablement loin et permet de prospecter de très grandes étendues d’eau. Je l’utilise en récupération linéaire dans des fonds d’une profondeur de moins de 10 m, mais c’est dans des profondeurs de 15 m et plus qu’il m’a réellement montré toutes ses qualités. Si vous ne savez pas à quelle profondeur se trouvent les poissons, c’est le leurre qu’il vous faut ! Grâce à son poids et à l’effet de sa palette, il plane et est attractif pendant toute la phase de descente, attirant les poissons de très loin. Lancez-le et maintenez la tension pendant toute la descente car la touche peut intervenir à n’importe quel moment. Une fois arrivé au fond, mon animation préférée est de faire de grandes tractions pour l’animer en dents-de-scie à grande amplitude. Arrivé sous le bateau, restez attentif car de nombreuses touches surviennent durant la phase de remontée !
Ma deuxième trouvaille de l’été est l’Each One. Ce leurre de surface mesure 101 mm pour un poids de 17 g, ce qui permet de le lancer loin et d’attaquer les têtes de roche avec un maximum de précision et de discrétion. Ce leurre est un popper mais il est tout aussi efficace en « walking the dog » ou en « long slide », l’idéal étant de varier ces différentes animations au cours du même lancer pour tromper la vigilance des bars. L’Each One étant relativement petit, je l’utilise prioritairement lorsque les conditions sont calmes et qu’il faut rester discret. C’est le complément idéal pour les pêches de surface du Sammy 128, que je préfère utiliser quand la mer est plus formée.
Je vous souhaite à tous autant de réussite avec ces merveilleux leurres !
Raphaël Becker
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L’été bat son plein, et l’activité halieutique et les poissons sont au rendez-vous, à condition bien entendu de respecter quelques règles simples à savoir pêcher de bonne heure le matin ou en fin de journée, lorsque la luminosité est plus faible. En cette période, et surtout en structures portuaires, les loups par exemple, se sont montrés très réceptifs aux leurres de petites tailles. A ce petit jeu les Alive Shad des chez Roboworm en taille 3 sont toujours aussi efficaces. Les coloris Lightning Shad et surtout le Morning Dawn ont été vraiment épatants. Montés sur des têtes plombées légères, ils m’ont permis avec mon binôme Stephan Brunet, de faire la différence dans des zones très pêchées, et sur des poissons que l’on pourrait qualifier d’éduqués. Si les leurres souples se sont avérés efficaces dans les ports, force est de constater que le résultat n’a pas été le même pour les embouchures. En effet, seuls les leurres durs m’ont permis de tirer mon épingle du jeu. Et là, une fois de plus, le Flashminnow Slim ~Sea Finger~ 113, coloris Spotted Shad m’a donné le meilleur résultat. Animé en en linéaire, avec quelques jerks amples, ce leurre est un vrai aimant à loups. Je vous recommande vivement de le tester ! Si vous aussi vous envisagez de pêcher de telles zones, n’hésitez pas utiliser des leurres ayant les mêmes caractéristiques techniques. Nul doute que dans ce cas, vous saurez faire mouche. Je vous souhaite donc de belles pêches estivales, au cours desquelles, j’en suis sûr, vous saurez relâcher les plus petits sujets, afin de pouvoir les reprendre les années suivantes !
Fabien Duran
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En été, fais ce qu’il te plait ! C’est en tout cas ce que j’ai décidé de faire en me rendant au bord de la mer pour aller pêcher d’autres espèces que je n’ai pas pour habitude de traquer tout au long de l’année.
Lors de la période estivale, j’aime changer de mes habitudes. Récemment, je me suis rendu au bord de la mer pour aller pratiquer une technique ludique et facile à mettre en œuvre : le rockfishing®. Si cette technique prend un tel essor dans notre pays, vous imaginez bien que ce n’est pas sans raison. En effet, elle est très facile à mettre en œuvre. Une canne, un moulinet et quelques micros leurres suffisent pour passer une très bonne journée au bord de l’eau et prendre beaucoup de petits poissons. Pour ce qui est du choix du matériel, j’utilise la canne Funk Star (Justace) qui me sert aussi pour pêcher en eau douce. Cette canne ultra sensible et de grande qualité me permet de détecter les moindres petites touches et se prête donc parfaitement à la pratique de la pêche en rockfishing®. Ma Funk Star est équipée d’un petit moulinet très léger qui ne vient pas déséquilibrer l’ensemble. Ensuite, quelques petits leurres souples ou micro jigs vous permettront de passer une excellente journée. En méditerranée, je vous recommande plus particulièrement de pêcher de bonne heure le matin ou en fin de journée, lorsque la luminosité est moins intense.
Restez toutefois toujours très prudent pour ne pas vous blesser ou prendre des risques inutiles. La pêche en rockfishing® est très facile à mettre en œuvre et j’encourage d’ailleurs les plus jeunes à la découvrir. En effet, cela leur permettra d’attraper assez facilement leurs premiers poissons. Si, comme moi, vous vous rendez au bord de la mer au cours de cet été, n’oubliez pas votre matériel pour l’eau douce et de prendre aussi quelques micros leurres. Vous verrez, vous ne le regretterez pas !
Fabian Viscontini.
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Lorsqu’on parle de pêche au leurre en mer, on évoque souvent le poisson roi, à savoir le bar ou encore les lieus jaunes. On parle en revanche plus rarement des vieilles qui se pêchent elles aussi au leurre. Du bord comme en bateau, ces superbes poissons sont aussi très intéressants à pêcher. J’ai d’ailleurs eu récemment l’occasion d’aller les taquiner au leurre. Que de souvenirs !
Lorsque je pars pêcher à la côte, je me rends souvent du côté de Barfleur, station balnéaire située dans le Cotentin. Comme je ne possède pas de bateau, je pêche donc souvent du bord. La pêche n’est jamais très facile mais il est tout de même possible de réaliser quelques jolis coups de lignes sympathiques. La veille est un poisson que l’on trouve effectivement sur la côte rocheuse. Une canne légère conçue pour pêcher au leurre, une tresse en 10 ou 12/°°, une pointe en fluorocarbone en 30/°° et quelques leurres souples suffisent pour passer de bons moments. Les vieilles sont actives tout au long de la saison. Pour mettre toutes les chances de son côté, il suffit de faire évoluer son leurre à proximité des cailloux en veillant à toujours bien gratter le fond pour déclencher une touche. La vieille sorti alors de son trou et s’empare assez violemment du leurre. Les touches sont toujours bien marquées et si vous pêchez avec une canne sensible, il vous sera impossible de ne pas les détecter. Lorsque je pêche les vieilles, j’utilise fréquemment des leurres souples de type tube de marque Zoom. Comme j’avais épuisé mon stock, j’ai donc testé d’autres leurres et notamment les Super Fluke de chez Zoom. Ces leurres souples qui se terminent par une petite queue en forme de V sont très intéressants. J’ai eu de bons résultats avec le coloris Watermelon qui compte incontestablement parmi les coloris avec lesquels vous ne prendrez jamais aucun risque.
Pour éviter de perdre top de matériel dans les rochers, j’opte pour le montage texan. J’ajoute ensuite un lest d’un poids compris entre 8 et 15 g suivant l’état de la mer et la hauteur d’eau suivant la marée. En matière de canne, je vous recommande tout particulièrement la Shakey Head Worm (Zoom). Elle est très sensible et vous permet de ressentir le moindre obstacle. Elle possède aussi une bonne réserve de puissance ce qui permet de brider fermement les poissons lors de la touche pour les extirper de leur trou. Lorsque vous pêchez en texan, n’hésitez pas à appuyez vos ferrage pour que la pointe de l’hameçon se plante bien dans la bouche du poisson. Une fois que l’aurez ramené au bord, rendez-lui sa liberté dans de bonnes conditions. Un peu de respect pour les vieilles !
Emmanuelle Legoy.
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En cette période pourtant pré-estivale, force est de constater que l’activité halieutique n’est pas des plus débordantes. Dans les zones pourtant réputées fructueuses, les proies se font rares. Ainsi, leurs prédateurs restent discrets et n’osent pas se rapprocher du bord. Dans ces conditions, il faut bien avouer qu’il n’est pas toujours évident de tirer son épingle du jeu.
Fidèles à eux-mêmes, les Alive Shad (Roboworm) en 3 et 4’ont, une fois encore, eu l’occasion de me démontrer toute leur efficacité sur les loups en méditerranée ainsi que sur les gros sévereaux. Nathalie Cailleaux (responsable administrative de la société Lucky Craft), que j’ai d’ailleurs rencontré récemment, ne vous dira pas le contraire. En direct live, elle a réussi à leurrer un petit loup du bord qui se cachait sous une coque de bateau. Les Alive Shad comptent incontestablement parmi les valeurs sûres qui me permettent très régulièrement de tirer mon épingle du jeu. Parmi les modèles qu’il faut aussi avoir dans sa boîte, je citerai sans hésiter le fameux Wander (Lucky Craft). Ce leurre dur de type lipless (sans bavette) est un incontournable, surtout lorsqu’il s’agit de pêcher les chasses timides de loups et qu’il faut réaliser de longs lancers pour atteindre la zone de tenue des poissons. Les animations sont assez simples. Il suffit de le récupérer assez rapidement en donnant des coups de scion pour en tirer le meilleur. Ne pas hésiter à marquer quelques pauses de temps à autre pour explorer une couche d’eau un peu plus profonde. Cette fois encore, c’est le Wander 60 qui m’a permis de susciter toute l’attention d’un loup de nuit en zone portuaire.
Cela ne fait aucun doute, que ce soit les Alive Shad ou les Wander, ces leurres devraient, cette année encore, faire partie de toutes les sorties pêche du bord tant ils sont réguliers. Si vous décidez de partir en méditerranée pour passer vos vacances d’été, je vous recommande tout particulièrement de tester au plus vite ces deux modèles, de préférence de matin de bonne heure ou en toute fin de journée, lorsque la luminosité ambiante devient moins importante.
Fabien Durand
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Au sein de la marque Lucky Craft, il y a certains leurres dont on parle peu et pourtant… Actuellement sur mon secteur, à savoir du côté de l’ïle d’Oléron, il y a un leurre qui se démarque très nettement des autres : le Blue Shot. Je tenais donc à vous donner cette information et vous présenter ce casting jig tout à fait étonnant !
Pour ne rien vous cacher, c’est au cours d’un voyage de pêche en Guyane que j’ai découvert ce formidable casting jig. Ce leurre m’avait tout de suite séduit car il nous avait permis d’attraper de jolis vifs pour aller pêcher les plus gros poissons au large. Dès mon retour en France, je me suis bien évidemment empressé de tester ce leurre sur les bars. Dès les premiers essais, je n’ai pas été déçu ! En effet, ce leurre possède de nombreux avantages très appréciables. Tout d’abord, il se lance comme un vrai missile et permet donc de pêcher dans les chasses sans avoir à trop s’approcher. Au fil de mes essais, j’ai aussi remarqué que ce leurre est vraiment très efficace dans les brisants. Comme il se lance très loin et très facilement, j’ai pu pêcher les bars mouchetés dans les brisants tout en m’assurant que mes clients à bord étaient en parfaite sécurité.
Pour que vous puissiez utiliser convenablement le Blue Shot, je vous recommande de le récupérer assez rapidement et de freiner la récupération, voire même la stopper, pour marquer une pause. Attention, prenez soin de toujours bien récupérer votre excédent de tresse ou de bannière de manière à toujours bien garder le contact avec le leurre. C’est souvent lorsqu’on freine la récupération ou lorsqu’on marque un arrêt que la touche intervient. Si votre bannière n’est pas tendue, fort à parier que vous allez ferrer dans le vide. Soyez donc toujours très vigilant sur ce point.
Le Blue Shot est un superbe leurre pour pêcher les bars francs et les bars mouchetés dans les brisants et dans les chasses. N’hésitez pas également à peigner les têtes de roches et les endroits où se forme l’écume. À tester sans modération !
Sébastien Gas
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