LUCKY CRAFT BLOG

La pêche de la truite en réservoir n’est pas très pratiquée en France et souvent pas très populaire. Histoire de changer de mes habitudes, je vous propose aujourd’hui un article sur cette technique, agrémenté de quelques conseils sur les leurres à utiliser.

La pêche de la truite, notamment arc-en-ciel, en réservoir est très développée au Japon ainsi que dans d’autre pays, comme l’Italie.

Le principe est relativement simple : dans un plan d’eau, des truites sont régulièrement lâchées pour le plaisir des pêcheurs, comme on peut l’observer pour la pêche à la mouche. Cela semble simple en théorie mais en pratique… Il n’est pas si facile de leurrer en nombre important ces « poissons de bassines », comme certains les appellent. En effet, la truite a des phases d’activités qui peuvent être assez réduites, selon les jours, mais elle a surtout des humeurs bien à elle pour sélectionner les modèles, les tailles et les couleurs des leurres…

Pour cette année, j’ai donc décidé de me concentrer sur ce type de pêche et de délaisser la rivière lors de l’ouverture. Cela me permet de bien préparer les prochains championnats du monde en Irlande, qui auront lieu sur un plan d’eau dans lequel on effectue deux déversements de 500 kg de truites chacun.

Concernant les leurres, voici ceux qui m’ont permis de tirer mon épingle du jeu :

– Le Wander 45 : en le récupérant le plus lentement possible, il évolue comme une cuiller ondulante et rend les truites folles.

– Le fameux Cra-Pea : en le ramenant de manière linéaire ou en le faisant taper dans le fond.

– L’Area’s 1/8oz : en le ramenant tout simplement de manière linéaire, comme une cuiller tournante

– Le LV RTO 45 ou 50 : en le récupérant entièrement, il m’a permis de prendre des poissons alors que je n’avais eu aucune touche avec d’autre leurre depuis plusieurs heures.

Un conseil : si vous sentez que vous êtes sur une zone où il y a du poisson, mais que vous n’en piquez pas (vous les voyez passer ou gober), ne partez pas avant d’avoir passé une bonne partie de votre boite en revue et sans avoir varié les animations. Il m’est arrivé de capturer trois truites coup sur coup avec un Wander 45 orange fluo, puis je n’ai plus rien pris. J’ai alors simplement changé de couleur, pour opter pour un coloris plus naturel, et j’ai pris deux truites par la suite.

Malgré les dires de certains, les truites arc-en-ciel peut se montrer très difficiles à leurrer et, dans ce cas-là, c’est à vous de trouver les différentes astuces pour qui vous permettront de les faire craquer.

Tom Bontempelli.

S’il y a bien un leurre qui faut avoir dans sa boîte, c’est bien l’Area’s. Classé dans la catégorie des micro-spinnerbaits, l’Area’s (Lucky Craft) est un leurre très efficace notamment sur les perches et les truites !

Pour l’animer et le rendre attractif rien de plus simple, il suffit de le récupérer de façon linéaire. Le fait de varier au cours d’un même lancer les vitesses de récupération (deux tours de manivelle lents suivis de deux tours de manivelle rapides par exemple) peut permettre de déclencher l’attaque du carnassier. En effet, le prédateur aura l’impression que la proie cherche à s’enfuir à sa vue ce qui déclenchera son réflexe d’agressivité. Il est également possible de l’animer en dent de scie en le laissant tomber dans une zone plus profonde et en effectuant des tirées.

Dans les rivières rocheuses, il ne faut pas hésiter à le laisser tomber entre les blocs de roches pour aller dénicher les truites dans leur repère car l’Area’s est profilé pour se mettre de coté lorsqu’il bute contre un obstacle ce qui limite ainsi beaucoup le risque d’accrochage. C’est d’ailleurs cette technique qui m’a permis d’attraper bon nombre de truites lors des championnats du monde en Bulgarie alors que d’autres cuillers s’accrochaient dans le fond. Un véritable avantage !

En rivière, pour pêcher efficacement la zone que vous convoitez (zone située juste derrière un rocher), il est très important de toujours bien anticiper le lancer en fonction de la force du courant. De ce fait, je vous recommande de lancer l’Area’s un peu en amont de la zone repérée pour que le leurre puisse parfaitement passer juste derrière le rocher. La précision est donc très importante.

L’Area’s est disponible en deux grammages.

On utilisera plutôt le plus léger, 1/8oz (3.5 g) pour pêcher les rivières peu profondes à courant modéré voir faible. On utilisera le plus lourd, 3/16 oz (5 g) pour tenir le courant dans des rivières ou torrents à courant fort ou alors en lac où la profondeur est souvent plus importante. Ne pas hésiter à le laisser couler à la profondeur désirée et à commencer ensuite la récupération.

Pour ce qui est désormais du choix du coloris, le Pearl flake white (coloris plutôt blanc à paillette), le BGR (Black gold red), Pearl goujon (coloris naturel) sont mes préférés. Attention, je tiens toutefois à attirer votre attention sur le fait qu’il n’existe pas de coloris miracle. Il faut toujours l’adapter suivant les conditions rencontrées (couleur de l’eau, luminosité ambiante, etc). Le mieux est de posséder un coloris pour pallier à toutes les situations : un coloris naturel, un coloris flashy et un coloris avec reflets dorés ou argentés. Je vous conseille aussi d’avoir un coloris vraiment très flashy, comme le tiger perch, surtout si vous décidez de pêcher les truites arc en ciel en plan d’eau ou en réservoir.

Avant de terminer, j’aimerai attirer votre attention sur le fait qu’il est important d’écraser les ardillons sur vos triples les remplacer par des hameçons simples sans ardillon. En veillant à toujours bien garder une tension constante lors du combat, les risques de décrochages seront limités.

En vous souhaitant une bonne ouverture à toutes et tous !

Tom Bontempelli.

A l’issue des 4 dates de championnat que j’ai fait cette année, j’étais en 7ème position au classement provisoire, ce qui était un résultat décevant pour moi au vue de mes classements de ces dernières années. J’ai tout de même réussi à accéder à la finale car les 20 premiers du classement général peuvent y participer. Pour ne rien vous cacher, j’avais une grosse pression avant de participer à cette dernière date car au vue de ma saison plus que moyenne, je me devais de bien faire pour espérer conserver ma place au sein de l’équipe de France.

D’après mes calculs, Raphael qui était très en forme cette année était en tête du championnat et quasiment intouchable mis à part un capot de sa part et une victoire pour moi… Ce qui fait beaucoup de si… De toute façon, ce n’est pas grave, c’est mon ami et binôme donc cela me ferai tout autant plaisir qu’il remporte le titre de champion de France cette saison. Il le mérite !

Malgré nos efforts pour arriver avant la nuit, nous n’avons eu que 15 minutes pour faire du repérage sur un parcours qui s’étend sur plus d’un kilomètre de long. Autant dire que ce fut compliqué. Ne connaissant pas non plus ce secteur, nous savions que nous allions devoir improviser, ce qui est encore plus stressant !

Et c’est parti !

Le jour de la compétition arrive et je me suis retrouvé avec un très sympathique commissaire : Théo. Grace à quelques informations que j’ai pu glaner à un local (merci à lui) la semaine précédente, j’ai décidé de commencer à pêcher un spot dans un des deux bassins où visiblement il y avait quelques brochets, perches et black bass.
Le coup de départ est donné et dès le premier lancer, j’ai vu une très belle perche suivre mon spinnerbait RV 150 (Lucky Craft) mais qui l’a malheureusement loupé. Pas de chance, la compétition démarrait bien… Quelques minutes plus tard, j’ai aperçu deux black-bass d’environ 40 cm que j’ai essayé de leurrer avec un Flippin’ Craw (Roboworm) mais sans succès. Les black-bass étaient hyper méfiants car ils doivent souvent voir des leurres passer devant leur nez. Au bout d’un certain temps, j’ai décidé de changer de stratégie en essayant de rechercher plutôt les perches. Généralement, cela ne me réussit pas trop mal. J’ai décidé ensuite de partir pêcher une écluse située sur le canal de Bienne à une vingtaine de minutes à pieds.

A peine arrivé au bord du canal, j’ai aperçu une bonne dizaine de chevesnes en maraude en train de chercher de la nourriture. J’ai alors immédiatement remplacé mon jig par une imitation d’insecte. Dès le premier lancer, j’ai eu un refus. Je me suis avancé pour attaquer ces poissons par l’arrière et comme ils ne m’avaient pas vu, j’ai réussi à en piquer un joli. En mettant ce poisson à l’épuisette, j’ai aperçu une perche d’une trentaine de centimètre qui s’excitait derrière mon chevesne. Le spot semblait vraiment prometteur. J’ai donc ouvert le score avec un chevesne de 51,4 cm. Je ne pouvais rêver mieux !

J’ai ensuite parcouru quelques mètres à la recherche d’un autre chevesne ou d’une perche et là, j’en ai aperçu une posée contre le bord. J’ai lancé mon jig et elle n’a pas mis de temps à s’en emparer. Cette perche mesurait 23 cm. J’ai donc pêché mes deux premiers poissons à vue et je me suis dit qu’il fallait vraiment falloir gratter pour espérer pêcher une autre perche.

Au bout de 15 minutes, je n’ai pas eu la moindre touche et c’est alors que j’ai aperçu un banc composé de 5 perches qui se tenaient à proximité de la bordure. J’ai alors lancé mon jig et elles m’ont malheureusement vu. Cet instant à marqué pour moi un tournant dans cette finale.

En effet, aussi fou que cela puisse paraitre, il y avait très peu de poissons qui étaient actifs et ceux qui l’étaient étaient postés à proximité immédiate des bordures. J’ai donc décidé de marcher assez rapidement le long du canal en scrutant les bordures dans l’espoir d’apercevoir une ou plusieurs autres perches. J’avais préparé une canne avec une imitation d’insecte et une autre avec un jig. Ce fut en tout cas la bonne stratégie car en 1 heure de pêche, j’ai réussi à prendre trois autres perches maillées dont une de 31,7 cm.

Il ne me restait plus qu’un poisson à attraper pour atteindre le quota et assurer une bonne place au classement général. J’ai eu de la chance de finir en beauté car ce dernier poisson était un superbe chevesne de 52 cm qui s’est déplacé de trois mètres pour venir s’emparer de mon imitation d’insecte. Une fois le poisson à l’épuisette, j’ai vraiment laissé exploser ma joie car cela me permettait de bien me classer.

Mais lorsque ‘é »preuve n’est pas terminée, il faut toujours rester sur des gardes.
Reste encore à savoir ce que les autres ont fait. Apparemment il semblerait qu’un autre compétiteur a cartonné. J’essaye d’en savoir plus et on lorsqu’on m’a annoncé qu’il s’agissait de Raphael, j’étais vraiment très content car cela lui permettait d’assurer son titre de champion de France.

Au tout début d’après-midi, j’ai amélioré mon quota en mettant au sec une belle perche.

Al a fin de la compétition, la victoire est revenue à Raphael Becker et j’ai terminé sur la 2e marche du podium ce qui nous a permis de réaliser un très joli doublé pour Lucky Craft. Autre bonne nouvelle, la troisième place est revenue à
Jérémy Seguin. Un beau podium 2015 composé de trois amis. Voilà la preuve qu’il ne faut jamais baisser les bras et que rien n’est jamais perdu !

Un grand merci au GN CARLA (particulièrement Michel Polydor et Alexandre Portheault), à tous les compétiteurs avec qui on prend toujours autant de plaisir à se retrouver, à mon commissaire du jour Théo avec qui j’ai apprécié de partager ce moment magique. Un grand merci aussi aux organisateurs ainsi qu’aux commissaires qui, rappelons-le, sont bénévoles. Un grand merci aussi à mes partenaires en l’occurrence la société Lucky Craft, Franck Suhami et Green Devil pour leur soutien.

Egalement un grand bravo à Raphael Becker pour son titre de champion de France qui ne sera certainement pas le dernier !

A bientôt,

Tom Bontempelli.

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Cet été, la deuxième épreuve du circuit Street Fishing GN CARLA 2014 était organisée à Jarnac.

Je comptais beaucoup sur cette date pour prendre des points car chaque année, lors de ce concours, je réussis à me hisser sur les marches du podium.

La pêche sera un peu plus compliquée que les années précédentes. Lors de la première manche, je rentre seulement une perche de 21 cm en pêchant au leurre souple. Pourtant, je n’avais pas ménagé mes efforts. Raphael, lui, au contraire a fini premier à l’issue de la manche du matin grâce aux trois perches qu’il a attrapé.

L’après-midi sera beaucoup plus poissonneuse bien que les perches maillées seront toujours aussi rares. En effet, je n’en ferais que deux pour environ 70 de non maillées ! Heureusement, un chevesne de 42 cm viendra me sauver la mise en plein milieu de la manche. Pour Raphael, l’après-midi a été bien plus compliquée étant donné qu’il n’a sorti qu’une seule perche maillée.

En fin de journée le verdict tombe, je finis troisième derrière Michel Polydor et Jérémy Seguin, qui gagne cette épreuve pour la deuxième année consécutive. Objectif atteint : le podium même si ce n’est pas sur la plus haute marche. Raphael, quant à lui, termine à la 5ème place, ce qui lui permettra quand même de garder sa première place au classement général provisoire.

Tom

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Cette année, pour l’ouverture de la pêche aux carnassiers, mon ami Raphael et moi avons décidé de ne pas parcourir trop de kilomètres. Nous nous sommes donc rendus sur la Marne, non loin de chez nous. Bien évidemment, nous pensions que l’on ne pourrait pas accomplir de miracle… Et pourtant…

Dès le premier lancer, j’ai commencé à avoir des touches. Malheureusement, elles étaient inferrables sur mon Alive Shad 3” monté sur un Micro Jig fait maison… J’ai donc relancé et insisté. J’ai ainsi réussi à ferrer un poisson. A ma grande surprise, j’ai constaté qu’il s’agissait d’une belle truite arc en ciel.

S’en suivit un festival de truites, ce qui m’a permis de tester une bonne partie de la gamme Lucky Craft. En effet, dès que les touches se raréfiaient, je changeais de leurre et c’était reparti. Les leurres qui eurent le plus de succès furent : le Bevy Shad 50SP, le Bevy Vibration Heavy Weight, le Cra-Pea et bien sur l’incontournableArea’s en 1/8oz !!!

En tout, sur deux jours, j’ai réussi à sortir une centaine de truites arc-en-ciel ! Du jamais vu sur ce secteur !!! Un lâché tout aussi plaisant que mystérieux …

Au beau milieu de toutes ces truites, j’ai réalisé un magnifique coup de ligne qui m’a permis de sortir un brochet de 95cm sur ma Funk Star (Justace) avec un bas de ligne Fluoro de 3lb !!! Une belle prouesse…

Une semaine plus tard, j’ai réussi à attraper une perche de plus de 45cm à la Pitchin’ Craw de Roboworm montée en weithless et mon premier chevesne à la mouche !

Il s’agit donc d’un début exceptionnel qui laisse présager une année très productive. A très bientôt !

Tom Bontempelli

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Cette année se déroulaient les championnats du monde de pêche des carnassiers aux leurres artificiels du bord en Bulgarie. J’ai eu l’honneur de faire partie de l’équipe de France qui a pris part à cette compétition, notamment grâce à mes résultats en championnats de France ces dernières années.

Pour ce type de compétition, le calcul des points est réalisé en fonction du nombre de poissons capturés et non de la taille des poissons. Pour ce faire, 4 manches de 45 minutes ont été organisées le samedi, ainsi que 4 manches de 45 minutes le dimanche. À la fin de chaque manche de 45 minutes, un classement est donné : le premier réalise un score d’un point, le deuxième obtient deux points, etc. Lorsque la compétition se termine, l’équipe vainqueur sera l’équipe qui aura cumulé le moins de point au cours des deux jours de compétition. Un classement individuel est également déterminé sur le même principe.

Cette année comme de nombreuses autres, nous avons pêché de la truite autochtone mais 500 kilogrammes de truites (fario et arc) ont également été lâchées le vendredi soir pour le samedi, cette opération ayant été répétée le samedi soir pour le dimanche. Ce type de pêche est donc bien particulier et nous ne le maîtrisions pas encore bien, même si nous avons tiré de nombreux enseignements grâce à cette compétition.

Le premier jour, nous avons été nous entraîner sur la rivière, parcouru différents secteurs et repéré ceux qui seraient susceptibles de retenir une grande quantité de poissons le lendemain (trou, remous etc.)

Le premier jour de compétition a été très moyen pour nous tous. Malgré une première manche correcte à 11 poissons, le premier de cette manche en avait attrapé 27. Une manche de tirage au sort avait eu lieu, permettant à certains de partir les premiers et donc d’avoir le choix du poste. Notre équipe de France a terminé en 12ème position. Ceci s’explique par le fait que beaucoup de poissons ont décroché pour ma part, et il faut le reconnaître que certains compétiteurs d’autres nations possédaient une maîtrise technique sur ce type de pêche. Dans les dernières manches, la pêche s’apparentait à de la pêche au toc avec des leurres souples, ce que nous n’avions que peu vu jusque-là. En effet plus les manches passaient le matin, plus les scores de poissons diminuaient et plus il fallait se creuser la tête pour les faire mordre. Ceci contrastait avec la première manche qui n’avait été presque composée que de touches lancer sur lancer.

Le deuxième jour n’a pas été meilleur que le premier pour notre équipe, ce qui nous a conduits à la 13ème place du classement final sur 17 équipes. Nous avons réalisé une performance moyenne car même si le top 3 paraissait peu envisageable étant donné l’avance qu’ont eue les autres nations sur ce type de pêche, nous aurions pu entrer dans le top 10 avec un peu plus de réussite à certains moments.

Les leurres qui ont été les plus efficaces sont les cuillers tournantes et les leurres souples de type imitation de teigne sur tête plombée.

En individuel, j’ai terminé à la 44ème place sur 76 pêcheurs.

Le podium en individuel fut le suivant : Slovaquie, Italie et Russie.

Puis pour le classement général, la nation championne du monde est la Slovaquie, suivie de l’Italie et de la Croatie.

Nous avons beaucoup appris cette année sur les techniques de pêche, les leurres à utiliser, le type d’animations, etc. Outre la performance sportive, cela restera une expérience humaine exceptionnelle et inoubliable au sein d’un groupe solidaire, soudé et avant tout un groupe d’amis !

Merci à Franck SUHAMI, à Véronique MOREAU et au GN CARLA d’avoir rendu cette aventure possible, et je tiens également à remercier nos deux coach Michel POLYDOR et Alexandre PORTHEAULT. Merci également à mes coéquipiers Morgan CALU, Johan MIROUX, Eric DESPALIN et Jérémy SEGUIN pour ces moment magiques qui resteront gravés dans nos mémoires !

Tom BONTEMPELLI

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A l’occasion du Carrefour National de la Pêche, le GN Carla a procédé à la remise des prix du Championnat de France de pêche au leurre. Sur le circuit Street Fishing, Tom Bontempelli s’est une nouvelle fois distingué en terminant sur la 2e marche du podium, à quelques petits points seulement du vainqueur. Nous avons interviewé Tom pour qu’il nous raconte rapidement comment s’est déroulée sa saison !

Lucky Craft : « Bonjour Tom. Félicitations pour cette très belle 2e place. Peux-tu nous raconter rapidement comment s’est déroulée ta saison ? »

Tom Bontempelli : « Merci. Cette année de compétition s’est plutôt bien déroulée. Les résultats ont été très réguliers mis à part un beau capot à Saint-Maur. En 5 compétitions, j’ai terminé 2 fois 2e, 2 fois 3e et 1 fois 4e. Lors des compétitions, j’ai toujours opté pour la même stratégie en recherchant en priorité les perches et les chevesnes. En opérant de la sorte, j’ai aussi réussi à prendre des plus gros poissons qui m’ont permis de me hisser aux avants postes. La saison a été vraiment très serrée avec Jérémy Seguin car il totalise 44745 à l’issu des compétitions alors que mon score est de 44632. Un rien nous sépare mais c’est le jeu et la compétition. J’en profite d’ailleurs pour le féliciter. Je reste toutefois très content de terminer sur la 2e marche du podium. Cette performance m’ouvre aussi les portes de l’équipe de France. Un superbe challenge que j’espère relever au mieux ! »

Lucky Craft : « Peux-tu nous dire aussi quels sont les leurres qui ont bien fonctionné ? »

Tom Bontempelli : « J’ai utilisé beaucoup de petits leurres souples et aussi les fameux Opti Shad en 2 inch (5 cm). J’ai principalement utilisé des coloris assez réalistes de manière à m’approcher de ceux du poisson fourrage. Il ne faut pas croire que, parce qu’on utilise des petits leurres, on ne peut pas prendre de plus gros carnassiers. Lorsque la pêche est difficile, il ne faut pas hésiter à utiliser des leurres de petite taille. Cela permet ainsi de tout prendre et dans le lot, il y a toujours des poissons maillés. En matière de canne, je dois dire que je prends vraiment beaucoup de plaisir à utiliser la canne Lucky Craft ESG 771. Cette canne est très sensible et possède une grande réserve de puissance, très utile parfois lorsqu’on ferre un plus gros poisson et que l’on doit rapidement contrer les rushs. Cette canne m’a d’ailleurs permis de lever un sandre de 41 cm lors du Street Fishing d’Angers. Cela m’a permis de gagner beaucoup de temps et surtout, d’éviter à avoir à descendre une berge assez escarpée. »

Lucky Craft : « Souhaites-tu en profiter pour ajouter quelque chose ?

Tom Bontempelli : « Je tiens tout d’abord à remercier très chaleureusement mes partenaires avec notamment la société Lucky Craft et aussi Franck S Pêche et Alban Choinier. C’est grâce à mes partenaires que je peux pratiquer ma passion dans de bonnes conditions. Je tiens aussi à remercier les organisateurs du GN Carla et plus précisément Michel Polydor et Alexandre Portheault. Merci à vous tous pour cette belle année en compétition en croisant maintenant les doigts pour que la saison prochaine soit tout aussi réussie ! »

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La 4ème date du circuit Street Fishing GN CARLA s’est déroulée cette année à Montereau, dans le département de la Seine-et-Marne. Retour sur une épreuve palpitante !

C’est à Montereau que nous nous sommes retrouvés dans le cadre du circuit de Street Fishing du GN Carla. J’attendais cette date avec grande impatience car l’an passé, j’avais terminé sur la 3e marche du podium. Cette année,  je m’attendais à une pêche encore plus difficile car lorsque je me suis entrainé, j’ai réussi à trouver quelques belles perches mais sans trouver vraiment la technique qui pouvait me permettre de faire la différence.  Lors de la première manche, j’ai commencé par « gratter » pendant plus d’une heure tous les postes que je connaissais. Tous sans exception sont restés complètement vides. J’avais vraiment l’impression d’être en plein milieu du désert.  Toutefois, c’est en prospectant un herbier situé assez loin du bord que j’ai réussi à déclencher ma première touche. C’est en utilisant une imitation d’insecte que j’ai réussi à attraper un joli chevesne de 53 cm. Ce poisson m’a fait une superbe touche et ma canne Lucky Craft ESGII m’a parfaitement permis de mener le combat de main de maitre.  Avec une canne plus sensible, je pense que j’aurai eu plus de mal à brider ce chevesne et ce dernier ne serait pas forcément arrivé à bon port.

Ensuite, j’ai continué à attraper quelques poissons mais malheureusement, aucun d’entre eux ne pouvaient être comptabilisés car ils ne faisaient pas la taille légale.  Mais, je n’ai rien lâché et je me suis battu jusqu’au bout à tel point qu’à la dernière minute, j’ai réussi à mettre au sec une perche de 20 cm. Lors de la pause du midi, j’étais 3e au classement provisoire, juste derrière mon coéquipier Raphael Becker. Une place très motivante qu’il me fallait conserver ou voire même améliorer !

Comme toujours, j’ai abordé cette seconde manche très motivé et toujours très concentré sur ma pêche. Après avoir prospecté de nombreux postes, j’ai fini par attraper deux perches maillées qui m’ont permis de terminer 2e de cet open.  Dommage pour mon coéquipier Raphael qui a terminé juste au pied du podium, à quelques petits centimètres du 3e.

En terminant 2e à cet open, j’ai repris la tête au classement provisoire en attendant la dernière manche, à Saint-Maur.

Tom Bontempelli.

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Le Street Fishing d’Angers était la 3e date en solo du circuit 2013. La pêche a toujours été très difficile et il a fallu encore énormément s’appliquer pour espérer figurer aux avants postes !

Le parcours à Angers est superbe mais la pêche est vraiment très délicate. Cette année encore, il fallait s’armer de patience avant d’avoir la première attaque. Cette compétition était en deux manches sur une journée. La première, le matin, ne s’est plutôt pas si mal déroulé que ça. En effet, après avoir attrapé quelques perches non maillées, j’ai réussi à leurrer un sandre qui faisait juste la bonne taille pour pouvoir être comptabilisé. Il s’agissait pour moi du premier sandre en compétition officielle. Malgré cette pêche très difficile, lors de la pause, je me suis retrouvé en tête du classement provisoire à l’issue de la première manche. C’est dire si la pêche était très difficile !

Lors de la seconde manche, mon objectif était simple : essayer d’attraper au moins une perche maillée pour conserver la tête du classement. Malheureusement, j’ai eu beau essayer toutes les stratégies possibles et imaginables, je n’y suis jamais arrivé. Parmi les nombreuses petites perches qui sont venues titiller mon leurre, pas une d’entre elles ne faisaient la taille réglementaire (20 cm) pour être comptabilisées. Un vrai cauchemar ! Soudain, en ramenant mon leurre, j’ai enregistré une grosse touche. La canne se plie en deux et là, je peux vous garantir que j’ai eu une grosse montrée d’adrénaline. Malheureusement, après un combat plutôt musclé, c’est finalement une belle tanche qui est venue rejoindre les mailles de mon épuisette. Malheureusement, ce poisson ne comptait pas. J’ai eu beau insisté sur tous les postes mais rien à faire. Pourtant, en face de moi, Dimitri Kopiec a réussi à en sortir deux maillées en 30 minutes seulement. Preuve qu’il y en a bien quelques-unes… Malheureusement pour moi, je n’avais pas emmenée mon Area qui fut le leurre de l’après-midi. Croyez-moi, je retiendrai bien la leçon pour la fois prochaine ! Un autre compétiteur (Jérémy Seguin) a réussi à faire fort en attrapant lui aussi deux perches maillées.

A l’issue des deux manches, j’ai réussi à me classer sur la 3e marche du podium. Même si la pêche s’est montrés ultra difficile, j’ai tout de même passé une très bonne journée avec les copains. Un seul petit hic : Jérémy occupe désormais la première place au classement provisoire du circuit Street Fishing. Quelques petits points nous séparent l’un de l’autre mais je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Prochaine étape : Montereaux.

A bientôt.

Tom Bontempelli.

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Pour cette date, j’ai décidé de partir avec ma femme et mon fils afin de profiter un peu du sud. C’est donc cette ambiance familiale qui a animé cette compétition, également riche en grands moments de pêche et que j’ai décidé de partager avec vous !

Lors d’un pré-fishing la veille du concours sur la Charente à Cognac, j’ai l’impression que la pêche sera très difficile étant donné le peu de perches que j’ai vu… Pas le choix, il faudra s’accrocher et essayer de scorer !

Je rencontre un très sympathique binôme, Fréderick Goyer avec qui j’ai passé une excellente journée.

Pour ce qui est de la canne, j’ai choisi d’emmener ma fidèle ESG 771 par Lucky Craft ainsi que la nouvelle bombe du groupe : la Funk star de chez Justace rod ! Pour ce streetfishing®, je destinerai plutôt cette dernière à la pêche du chevesne à l’insecte à vue.

Sur le premier secteur, nous commençons à pêcher une chute d’eau. Au bout de quelques lancers, je repère un brochet maillé. Au lancer suivant, j’ai une touche, qui finit par couper le fil! Dommage, mais c’est le jeu en fluoro 4lb… Je décide ensuite de pêcher au dessus de la chute, je rate un lancer, je ramène donc à toute vitesse pour relancer et un chevesne se jette sur mon leurre souple ! Une fois dans l’épuisette, le poisson paraît petit, mais mon binôme m’affirme que c’est maillé et il s’avère qu’il aura raison car après mesure, en effet : 35,2 cm. C’est juste mais ce poisson sera comptabilisé !

A part Jérémy SEGUIN que j’ai vu prendre une perche, peu de poissons sont attrapés, je suis donc assez content. Je continue à pêcher puis nous décidons de revenir pêcher la chute d’eau, et je réussis à trouver une perche de 22 cm !

Les points s’accumulent, je suis content et probablement en tête jusqu’au moment ou je vois Johan MIROUX prendre des photos de quelqu’un dans les buissons juste à coté de moi. Curieux, je regarde et constate que c’est Jérémy SEGUIN qui tient un magnifique brochet de 78 cm ! Les choses se corsent et il va y avoir du chemin à faire pour rattraper cette belle prise…

Mon binôme nous emmène ensuite sur un poste qu’il sait prolifique. Au premier lancer il prend une perche de 30 cm et me crie « vite, sa petite sœur arrive ! » mais le temps d’arriver, la petite sœur était partie… Nous continuons à pêcher le spot et je réussirai à rentrer deux nouvelles perches : 20,5 cm et 24,9 cm! Rapidement, ma calculette mentale se met en route et oui, ca y est, j’ai réussi à repasser devant Jérémy à très peu de point ! Ce dernier n’ayant pas pris de poisson à nouveau, je suis en tête de la première manche.

Puis un nouvel enjeu me vient à l’esprit : j’ai déjà 4 poissons, le secteur de l’après midi est assez riche en perches…et si le quota était envisageable ?!

Dès le début de la deuxième manche, je décide de pêcher en skipping sous un bateau et c’est une perche de 22 cm qui se fait prendre. Plus qu’un poisson avant le quota ! Je continue à pêcher et rejoins Jérémy qui a de nouveau pris une perche, le combat risque d’être serré. Arrivé à proximité de lui, je lance… Poisson ! C’est une perche de 21 cm – ça y est, le quotta est bouclé ! Je suis soulagé et pense être bien parti pour la victoire mais Jérémy prends deux perches coup sur coup et boucle son quota avec un chevesne de 45 cm sous mes yeux…  Un coup dur! Problème, avec son brochet de 78 cm et son chevesne de 45 cm, à moins d’un miracle de ma part comme sortir un brochet de l’ordre du mètre en 4 lb ou faire trois gros chevesnes, lui repasser devant me parait quasi impossible… Tant pis, nous décidons de finir la manche en pêchant à proximité l’un de l’autre sur le ton de la camaraderie et je décide de m’accrocher car en compétition tout est possible. Je réussis à améliorer mon quotta de quelques centimètres avec une nouvelle perche qui remplacera celle de 20,3 cm du matin. Jérémy fait de même. Puis tout d’un coup me vient un autre problème à l’esprit. Les compétiteurs qui avaient des jolis poissons le matin (Arnaud avec trois perches dont une de 40 cm et un chevesne de 40 cm et Dimitri KOPIEC avec un black-bass de 30 cm, une perche de 30 cm et une autre perche) pourraient très bien également boucler un quota et passer devant – mon seul « gros »poisson étant mon chevesne de 35 cm… Je redouble donc de concentration et d’application non plus pour passer devant  Jérémy mais plutôt pour conserver ma deuxième place. Et à un quart d’heure de la fin : grosse touche, gros combat ! Ca y est, je l’ai mon gros poisson, il ne faut surtout pas le perdre. Ce sera un joli chevesne de 41 cm qui viendra me rassurer !

Je finirai avec 8 poissons dont seulement 6 compterons avec le quota : 35,2 cm, 41 cm, 24,9 cm, 23 cm, 22 cm et 22 cm.

Verdict : pas de mauvaise surprise, je termine deuxième derrière Jérémy SEGUIN avec qui nous nous sommes livrés une jolie bataille au cours de la journée et devant Grégory BUYS qui fait un quotta perche.

Petit photo du fiston avec tonton Jérémy et papa !

Une très bonne opération donc pour moi puisque j’inscris beaucoup de point poisson avec en prime 1000 points pour le quota !

A l’issue de ces deux premières dates, je suis donc premier au classement général. Il ne me reste plus qu’à batailler jusqu’à la fin pour tenter de conserver mon titre, ce qui risque d’être assez sportif car beaucoup d’autres compétiteurs comme Eric DESPALIN ou Jérémy SEGUIN n’ont pas encore dit leur dernier mot !

Prochaine épreuve à Angers ! On croise les doigts…

Tom Bontempelli

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