Reportage
Embarquement pour l’Amazonie !

Lorsque je pars en voyage, je m’interroge longuement sur le choix des leurres qui auront le privilège de se faire déchiqueter par les quenottes acérées des plus impitoyables espèces tropicales. Sur les conseils avisés de quelques voyageurs expérimentés, je me suis équipé essentiellement en leurres Lucky Craft puis j’ai complété avec les grands classiques de l'Amazonie (Woodchopper…)

« Nous avons pêché le Rio Padauri, un affluent du Rio Negro en février dernier. Le niveau d’eau était déjà bien plus remonté et nous avons eu de nombreuses pluies. J’ai constaté avec beaucoup de plaisir que les leurres Lucky Craft étaient vraiment redoutables sur les peacocks. Je conseille d’ailleurs vivement à chaque pêcheur qui se rend en Amazonie de prendre avec lui les leurres durs qu’il utilise en France. En revanche, vous pouvez tout de suite laisser sur place les leurres souples et les spinnerbaits car les piranhas vont les réduire en miettes.

Nous avons parfois travaillé en équipe et Ian-Arthur. Ce dernier utilisait son Woodchopper, un leurre qui émet une sonorité bien particulière et qui attire les gros peacocks. Pour obtenir des résultats probants, ce leurre doit vraiment être animé à la perfection pour obtenir la sonorité recherchée, ce qui requiert d’ailleurs une certaine endurance. De mon côté, j’ai utilisé principalement des jerks tels le Flashminnow 130MR, le B’Freeze 128SP ou le B’Freeze 100SP.

Si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté, la technique est la suivante :
Lancez le plus près possible de la bordure et faites quelques twitchs secs mais sans ramener trop rapidement le leurre de manière à laisser le temps aux peacocks de bien voir le leurre. Puis ramenez à fond jusqu’au bateau. C’est ce schéma de pêche qui est appliqué à 90% du temps. Pour toutes ces phases, les jerks Lucky Craft se sont avérés parfaits. En effet, le fait de les twitcher les rend encore plus attractifs et ils ne décrochent pas lorsqu’on les ramène rapidement au bateau. Il s’agit d’un point très important. Il est même primordial de s’assurer que tous les leurres que l’on emmène au Brésil peuvent être ramenés très rapidement sans décrocher. C’est loin d’être le cas de tous les leurres et nous n’avons pas l’habitude de tester ce point en France. Enfin, je dois mon plus gros tucunaré (ainsi qu’un Arowana dont je suis très fier) au Sammy 128.